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Vécu

Vécu

Mais où sont mes lunettes ?

J’étais là, en face d’une « blouse blanche » féminine…
Rendez-vous médical « intermédiaire », mais je sentais qu’il était important.
De chaque côté, nous avions une liste à pointer.
Fin 2018, les perfusions m’ont flingué ma vue de précision/de près (œdèmes maculaires).
Alors je me suis débrouillé, et j’ai acheté plusieurs paires de lunettes dites « dégressives ».
Là, j’avais pris la monture bleue, avec des verres à 2 dioptries.
Absolument indispensables pour lire ma page A4 imprimée en corps 14.
Elle venait juste de m’ausculter, et j’avais repris ma place sur mon siège, en face de son bureau.
Puis est venu un pointage de mes vaccinations dont je parle dans une Brève précédente
Et cette phrase est tombée :
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Mon doigt en panne de tactile

Beaucoup de choses sont devenues « tactiles ».
On ne touche plus les gens, mais on touche les objets.
Des zones « sensitives » envahissent nos appareils.
Pour régler le volume, pour taper sur un clavier virtuel…
Pour lancer une fonction, pour l’arrêter…
Et c’est le plus souvent un seul doigt qui s’en occupe, l’index !
Mais il y a aussi des mouvements à deux, voire trois doigts.
Pour faire défiler, pour déplacer, pour zoomer/dézoomer, pour une rotation.
Et on tapote aussi, une fois, deux fois, trois fois.
Pour valider, pour ouvrir un menu, pour avoir la loupe.
Bref, un manchot doit être bien embarrassé à notre époque !

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Non, je n’aurai pas ma boule à neige Rosina Wachtmeister !

Voilà quelques années, une compagne m’avait offert une boule « Rosina Wachtmeister ».
Puis on s’est séparés/plaqués, j’ai eu les boules, mais j’ai gardé la boule sans devenir maboule.
Par contre, je ne savais plus du tout où je l’avais rangée.
Vous savez, les déménagements…
Et surtout les souvenirs du passé avec lesquels vous souhaitez rompre…
Et là, ça m’a pris, je voulais faire un cadeau, et j’ai repensé à cet objet.
Rosina Wachtmeister est une « artiste » bien spéciale obsédée par les chats.
Et de ses « œuvres », il y en a de tous les genres : un vrai business !
Il y a une douzaine de jours, j’ai fait des recherches sur le Net.
Et je suis finalement tombé sur un site suisse qui avait un exemplaire 2007 « Prato di fiori »
Une boule à neige vendue 66,85 francs suisses (CHF), soit environ 64 euros.
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Photos de novembre 2021

Mais que fais-tu malheureux ?
Tu veux sortir en plein mois de novembre ?
Avec les virus qui rôdent.
Les variants qui varient.
Les feuilles qui tombent des arbres.
Les jours raccourcis.
Le froid qui peut te geler un membre.
La brume, la bruine, la pluie, le vent.
L’ambiance plus que jamais sinistre/morose.
En plus, sans masque, quelle folie !
Et sans être « injecté », quelle incurie !

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Le challenge du DFG

Je suis confronté à un « challenge » assez peu ordinaire…
Le 29 octobre dernier, j’étais au laboratoire de biologie médicale dès l’ouverture.
Prise de sang trimestrielle, avec prélèvement sur la main (une joyeuseté).
Dans la journée, mes résultats commencent à tomber (suivi en ligne, c’est pratique, mais stressant).
Celui que j’attends le plus — le DFG (Débit de filtration glomérulaire ou « clairance ») — est là !

  • 17 le 11/05/2021
  • 14 le 04/08/2021
  • 12 le 29/10/2021

La chute semble inexorable !
En dessous de 30, c’est Insuffisance rénale « sévère »
En dessous de 15, elle devient « terminale » !
Bon, j’ai déjà eu 9 en sortie d’hôpital, début novembre 2018, mais j’avais réussi à m’améliorer.
Personne n’y croyait quand j’ai obtenu un 18 le 09/03/2020. Le physique ? Le mental ? Les deux mon capitaine !
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Toujours avoir un marteau sur soi pour remercier les pauvres types

Hier, en début d’après-midi, je monte dans ma voiture, pour partir en randonnée.
J’ai quelqu’un à récupérer sur le trajet, et je vais être juste à l’heure.
Je recule, prends l’allée principale pour sortir par celle de droite.
C’est alors qu’une Peugeot 406 de couleur foncée arrive et s’arrête juste devant moi.
Elle est sur la file de gauche au lieu d’être sur celle de droite, ce qui m’aurait laissé la place pour continuer.
Veut-il tourner à gauche — dans l’allée où je suis — ou continuer vers un autre parking/stationnement ?
Le gars, dans les soixante-cinq ans, quasiment chauve, me regarde bizarrement en restant stationné devant moi.
Je l’observe avec mes lunettes de soleil, me demandant ce qu’il veut faire.
C’est alors qu’il lève la main gauche, le majeur pointé vers le haut : il me fait un joli doigt d’honneur !
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Naufrage au cabinet médical, “pass” à l’hôpital

Hier, c’était pour moi une journée principalement « médicale ».
Huit heures, dès l’ouverture, j’entre dans la « Maison de Santé ».
J’ai un rendez-vous planifié depuis près de quinze jours avec ma généraliste « Médecin traitant ».
Je suis le premier dans la salle d’attente et je regarde de suite le tableau blanc.
L’année dernière, il y était écrit « Salle d’attente INTERDITE aux tousseurs et aux fiévreux ».
Mais là, le message est encore plus inquiétant, sinistre, lourd de sens…

« Le Docteur {Bip} prend sa retraite mi-septembre — Pour l’instant elle n’a pas de successeur, le Dr {Bip} ne reste pas.
Vous pouvez :
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Une période qui me laisse sans voix

Je me rends compte que ça va faire près de quinze jours que je n’ai rien écrit ici, hors réponses à des commentaires.
Et même pour les commentaires, il m’arrive d’avoir de l’inertie, jusqu’à deux jours.
La principale raison de ce silence, c’est que je n’ai plus rien à dire face à ce que j’observe.
Je reste sans voix devant des comportements moutonniers minables, dénués de tout sens logique, et empreints d’égoïsme et de bêtise.
Même dans mon environnement proche et quotidien, notamment de voisinage, c’est le délire.
J’ai l’impression d’être au milieu de zombies, cyclothymiques, paranoïaques et dépressifs.
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Mission pont Eiffel

Vendredi, j’avais une idée bien précise en tête en faisant cette randonnée.
La météo annonçait un vent inférieur à 20 km/h.
Ça tombe bien, mon drone est prévu pour en affronter jusqu’à 38 km/h (5 sur l’échelle de Beaufort) !
Oui, mais voilà, plus j’approche de mon objectif, plus ça souffle.
J’observe la cime des arbres avec inquiétude.
En plus, j’ai laissé mon anémomètre chez moi, faute de place dans mon sac.
Mais il y a la bonne vieille technique du doigt.
Celui que l’on peut mettre un peu n’importe où.
Mais qui, une fois mouillé et en l’air, peut aider à apprécier la situation.
Donc, au « doigt mouillé », ça doit être du force 6 (39 à 49 km/h).
J’arrive à ce restaurant installé en bord de rivière.
Ça tombe bien, il est fermé — Merci le Covid ! — et la terrasse m’est offerte !
La chance est avec moi, donc je me dis que je vais tenter le coup…
Pour une séquence ratatinage de drone ?
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En terrasse sans “pass”, presque la culpabilité du criminel

Retour de randonnée.
Nos deux voitures sont garées sur le petit parking, en face de la place — fraîchement refaite — de cette petite commune d’environ un millier d’habitants.
Je pose mon sac à l’arrière de ma Xantia.
Puis, en me retournant, je vois un jeune homme desservir une table sur ce qui sert de terrasse à ce bar/tabac/PMU/FDJ de campagne.
Ça a été un réflexe, je me suis dirigé vers lui, en souriant et en joignant un geste à la parole…
— Vous acceptez les clients sans « pass », en terrasse ?
— Euh, vous l’avez oublié ou pas de pass du tout ?
— Non, pas de pass du tout, nous sommes de vrais terroristes !
Son masque est descendu sur le menton. Il réfléchit et pèse visiblement le pour et le contre, pour finalement accepter :
— Bon, d’accord, mais seulement si vous ne restez pas longtemps !…
— Merci, je reprends mes affaires, et nous arrivons !
Et nous voilà, à deux, assis autour de cette petite table, pour siroter une boisson fraîche.
Un chat à la queue coupée vient nous tenir compagnie.

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