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Poésie

Poésie

La Macronie en vingt M

M, comme Macron/MacronieCe matin, en me rasant, je me suis livré à un petit jeu.
Celui des qualificatifs, commençant par “M”, qui me viendraient spontanément à l’esprit pour qualifier MACRON, sa politique, sa bande.
Pas de trucage, pas de recherches particulières, pas de lexique ou de dictionnaire.
Non, que du spontané.
Je m’étais fixé d’en trouver vingt, et j’ai remporté mon « challenge ».
De quoi enchainer sur une journée apaisée, du moins pour moi, en apportant un peu de soutien aux grévistes/manifestants.
Je vous les livre dans l’ordre de survenue dans mon esprit que certains trouveront torturé, mais je prouve au moins que mon cerveau fonctionne plutôt bien.
Manque de chance — mais est-ce étonnant ? —, tous ces qualificatifs sont à connotation… négative !;-)
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Petite virée, sans chavirer, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie

Vedette pour l'Île d'Yeu

Dimanche dernier, manifestation à Paris « contre l’islamophobie » et « pour le port du voile »…
Moi, j’ai préféré aller manifester pour le port du filet — de pêche — et pour le port de la voile, avec ou sans vapeur.
Quoi de mieux qu’un petit port vendéen pour cela ?
Mois de novembre, et entre deux averses, de quoi passer deux très belles petites heures…
J’ai choisi Saint-Gilles-Croix-de-Vie, et je vous y emmène pour vous changer un peu les idées.

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Des petites joies du jour

Après « Et si cela avait été ma dernière randonnée ? », je me dois de rassurer.
J’en avais fait une toute petite (5 km), la semaine dernière.
Et aujourd’hui, je me suis lancé dans une de 6,5 km qui, au final, en a fait… 11 !
Les joies des richards qui s’approprient des pans entiers de notre France.
Les joies des clôtures et des portails au nom de la « protection », officiellement de la nature, mais en fait de la… « propriété » !
Les joies des dernières cartes IGN (numériques) en décalage avec la réalité du terrain.
Bref, j’y étais habitué, “avant”, et j’ai finalement joyeusement retrouvé ce genre de joies.

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Et si cela avait été ma dernière randonnée ?

BronzetteCelle-là, oh qu’elle aura été difficile !
J’avais prévu de faire une douzaine de kilomètres sur ce site que je connais bien.
Mais, dès le départ, j’ai senti que quelque chose n’allait pas.
Du plomb dans les jambes, une drôle de fatigue.
Mais je suis parti, et je me suis accroché.
Enfin, pour être honnête, j’ai cru défaillir à plusieurs reprises.
Mais bon, la bête est têtue, et elle reste solide.
Mais pas au point d’aller jusqu’au bout, par instinct de survie.
J’ai finalement pris un raccourci, pour finir à six kilomètres, et c’était bien assez.

La cause ?
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Drôle d’ambiance

Le temps passe, passe.
Et, au-delà des problèmes de santé, force est de constater qu’il y a comme un je ne sais quoi qui ne va pas.
De la morosité, du spleen, voire du dégoût.
D’où un syndrome de la page blanche, ou de l’écran vierge, du clavier déserté.
Et du blog livré à lui-même, assurant seulement la maintenance technique, le minimum vital quoi.

Mais force est de constater aussi que je ne suis pas le seul.
Rita a décidé de partir vivre en Inde, marre de la France !
Valérie est en stand-by, tentative de changement de vie dans un monde en inertie.
Une blogueuse que j’affectionne semble également en panne.

Mais la vie continue, on s’y accroche.
Dans une ambiance que je trouve de plus en plus glauque.
Dans une France qui me donne de plus en plus la nausée.
Dans un climat malsain, voire toxique.

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Sur mes chemins de décembre, bizarroïdes

Alors que l’épuisement est plus rapide.
Et pendant que l’ambiance vire au sordide.
Je fais tout pour rendre les choses plus limpides.

Pour changer de Macron et de son teint livide.
Je fuis le vide en continuant à être mon guide.
Constatant avoir pris un peu de bide et quelques rides.

Rien de mieux pour rester lucide.
Que d’aller dans des zones humides.
En quête de tout ce qui semble fluide.

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Border-Collie, Patou et Dahu-Lama

Chat joueur

Comme je sature niveau tronches de cake.
Tant sportives que politiques.
Je suis reparti en randonnée.
Et pour une fois, j’ai accepté la présence d’un chien.
Non sans appréhension, mais sa maîtresse assumait.
Un Border-Collie, une race que je découvrais.
Mais très vite mes craintes se sont envolées.
Point d’agressivité, pas de velléités de fuite.
Pas besoin d’une attention particulière, bien au contraire.
J’ai découvert un chien vivant, tonique, dynamique.
Et surtout intelligent, très intelligent !
Baptisé Chopin, une vingtaine de kilos et près de onze années.

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Enquête, à la recherche de la disparue des PTT

Loupe pour enquête, et porte-monnaie d'une disparueJ’ai compris avec retard qu’il y avait un truc louche.
Vous savez, dans ce « bureau de poste » éphémère dédié à l’amour.
Ils ne s’occupaient que de courrier.
Alors même qu’il y avait comme une curieuse machine.
Derrière le comptoir, accrochée au mur.
Avec deux petites colonnes sur les côtés.
Ça ressemblait à un ancien téléphone.
Sauf qu’en zoomant, j’ai pu voir des choses bizarres.
Un petit écran, et des touches…
Et pas de combiné, rien pour parler.
Et si quelqu’un essayait d’appeler ?
Appeler désespérément, pour parler… d’Amour !

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Sourires et amour au bureau de poste

Kit de guichetInattendu, un « service postal » dédié aux lettres… d’Amour !
Au détour d’une petite fête de quartier (populaire).
Un stand original d’une compagnie théâtrale.
Et un décor, une ambiance qui ne peuvent qu’interpeller.
À l’époque des déclarations par mail, et des ruptures par SMS.
À l’époque où les bureaux de poste sont déshumanisés.
À l’époque où tout est automatisé et marchandisé.
À l’époque où faire la gueule est la règle aux guichets.
Voilà un petit bureau — éphémère — bien inspirant…

Qui attire la foule…
Comme si l’amour existait encore.

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