Le coq sanguinaire
L’avantage de marcher/randonner, c’est que l’on fait des rencontres parfois curieuses, voire d’actualité.
Au détour d’un chemin, des volailles en libre circulation, pas à la X. Beulin.
Très vite, elles détalent.
Mais un coq se trouve isolé, à errer dans l’herbe, à proximité d’un mur.
Il a l’air bizarre, voire un peu louche, et il me regarde en coin.
Est-ce sa couleur naturelle ou ses plumes sont-elles éclaboussées ?
Et sa tête, a-t-elle aussi été arrosée, ou bien s’est-elle plongée au milieu de viscères lors d’un drôle de festin ?
Cela a pourtant bien l’air sanguin, voire sanguinaire.