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Nature

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Fléchage "Sentier du bout du monde"

Au bout du monde

Hier après-midi, météo un peu chagrine.
Un lieu où je n’étais pas allé depuis près de quatre ans.
J’emmenais un petit groupe pour qui c’était une découverte.
De mémoire, j’ai retrouvé les deux barrières en chicane.
Mais je n’ai pas reconnu l’endroit tellement la nature avait repris ses droits.
Après un moment d’hésitation, j’ai décidé de continuer.
Vingt mètres plus loin, il faut tourner à droite.
Pour prendre le « Sentier du bout du monde »
C’est son vrai nom, et il y a même une pancarte pour l’attester.
Sentier que je redoutais pour le retour tellement il est pentu.
Mais, même dans ce sens, la question se posait.
Fallait-il continuer ?
Eh oui, nous l’avons fait !
Après tout, il n’y avait que deux cents mètres à parcourir dans ces conditions.
Et finalement, c’était très amusant comme « début ».
Pour une randonnée de dix kilomètres au total.

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Meute de randonneurs en club

Qui dérange qui ?

Je dois être devenu complètement asocial.
Le choc en arrivant sur ce parking !
L’allée que j’empruntais avec mon véhicule était obstruée.
Bloquée par une « meute », ou un troupeau.
Pas par des moutons, quoique, mais par des humains.
C’est tout juste s’ils ont daigné me laisser le passage.
Certains m’ont montré que je les dérangeais franchement.
Mais qui dérange qui ?

Je venais là pour randonner « tranquillement », et nous n’étions que deux.
Aller par la forêt, retour par la plage, dix kilomètres dans le sable.
Et ce groupe imprévu…
Sur la photo, j’en dénombre environ trente-cinq.
Mais ils étaient plus nombreux, il y en avait d’autres entre les véhicules.
Et à quatorze heures pile, ils se sont dirigés vers… la forêt !
Dans un brouhaha dérangeant, avec des « gilets jaunes » pour les encadrer.

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L'arbre aux cigognes

L’arbre aux cigognes

Quelque part en France, et ça n’est pas en Alsace.
Et en fait, ils sont trois, ces arbres.
De loin, on pourrait croire qu’ils sont envahis par le gui.
Certes, il y en a, mais la plupart de ces « boules » sont d’un autre genre.
Des enchevêtrements patiemment et savamment fabriqués.
Par de majestueux oiseaux qui élisent domicile ici.
Des nids, et encore des nids, ces arbres sont des « collectifs ».
Pas de béton, pas d’architecte, pas de Le Corbusier.
Et tout le monde semble vivre en harmonie.
Mieux que dans nos tristes « cités ».

Ciel gris, journée tristounette.
Et les cigognes claquettent.
Une occasion en or pour les écouter.
Et apprendre que, pour habiter ici, ça n’est pas si facile…

France oblige, elles sont soumises à tout un tas de contraintes.
Et en voici, pêle-mêle, quelques-unes.
Pour avoir le droit de résider sur l’une de ces branches, il faut :

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Deux chevaux et deux cavalières

Les pudeurs de la cavalière

Randonnée en bord de rivière.
Tout semble être en parfaite harmonie.
Deux chiens « mascottes » et inconnus nous accompagnent.
Peu de monde en ce lieu très fréquenté le week-end.
Quelques pêcheurs à la truite, tous bredouilles.
Je me retourne, et au loin, je vois deux chevaux.
Accessoirement, ils sont montés par deux cavalières.
Ils arrivent vers nous et sont à une soixantaine de mètres.
Je vise avec mon appareil photo, et effectue mon cadrage en zoomant.
Je m’arrête à 277 mm de focale alors que je peux atteindre 600 mm.
Mon appareil est discret, mon « bazooka » est resté à la maison.
Puis je déclenche pour une première photo.
J’espérais en faire d’autres en les laissant s’approcher.
Normalement, elles devraient continuer à longer la rivière jusqu’à la prochaine passerelle.
Mais non, je vois un changement de comportement.
Les chevaux s’arrêtent, les cavalières semblent tergiverser.
Puis elles bifurquent pour traverser sur un passage juste à leur hauteur.
Nous piquant l’un de nos deux chiens « mascottes » qui les préfère à nous.

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Lac et barrage de La Goulpinette

La Goulpinette, à la source du lac

Je connais bien ce plan d’eau, et nous allons l’appeler « Lac de la Goulpinette ».
Sur le Net, il est mieux d’utiliser des pseudos.
Près de 100 hectares de surface.
Environ 7 millions de mètres cubes de capacité.
Soit 7 milliards de litres d’eau.
Pour le vider, il faudrait plus de 200 000 gros camions-citernes.
J’en ai souvent fait le tour, soit 13 à 16 kilomètres, selon le parcours.
Il est alimenté par plusieurs petits cours d’eau.
Mais le principal est la Goulpinette, un « ruisseau ».
Et le lac et son barrage portent son nom.

Avant-hier, je randonnais dans une forêt.
Celle-là, je la connais bien aussi.
Environ 60 hectares.
Avec de nombreuses allées.
Parfois, hélas, elle est un peu « déplumée ».
Mais l’homme y est pour quelque chose, bien sûr.
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Mes chaussures de randonnée

Au bord de la rivière

Ah, la rando de « mon arbre », toute une symbolique !
Et, il n’y a pas à dire, j’ai bien choisi mon jour, le 29 novembre.
Le débit est presque à son maximum par rapport aux trente derniers jours.
Treize fois celui de début novembre !

Vigicrues Novembre 2024

Nous verrons bien s’il est possible de passer.
Je suis accompagné par deux personnes, dont une amie.
Pour elle aussi, il y a une symbolique sur ce parcours.
Nous l’avions fait avec son chien, un border collie nommé Chopin.
Mais, tout comme le compositeur, Chopin le chien n’est plus de ce monde.

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Et sur mon mur, coule une rivière…

J’en avais envie, je l’avais annoncé, je l’ai fait !
L’une des photos de ce billet m’avait tapé dans l’œil.
Et, après avoir longuement tergiversé avec moi-même, j’ai craqué !
Commande passée, en ligne, vendredi…
Livraison en « express » — j’ai payé pour — hier, lundi.
Presque la joie d’un enfant devant un paquet cadeau.
Une légère anxiété quant au résultat en impression.
L’impatience d’ouvrir ce colis dont je connais le contenu.
Le besoin de l’accrocher au plus vite avec l’appréhension du bricoleur du dimanche.

À la droite de mon bureau, il y a « Mon arbre »…
Et, juste au-dessus, en face de moi, il y aura ce tableau photo « Gallery Print ».
Un peu d’eau vive et de verdure.

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La rivière

Ambiance automnale

Petite randonnée de début novembre.
Un peu plus haut, il y a quelques jours, nous avions dû rebrousser chemin.
Impossible de traverser le « saut » du fait d’un probable lâcher d’eau du barrage en amont.
Ici, j’ai « sécurisé » la randonnée, nous ne devrions pas nous faire piéger.
Nous sommes cinq, et je suis le seul homme, l’organisateur.
J’ai avec moi l’un de mes appareils photo, le plus « couteau suisse ».
Et cela fait longtemps que je n’ai pas « tilté » sur l’une de mes photos.
Et il y aura un petit miracle.
Sur la petite vingtaine du jour, deux retiennent particulièrement mon attention.
Au point que j’envisage au moins un nouveau tirage « tableau » à accrocher au mur.
Je partage ici sept photos, dont certaines ne sont là que pour raconter une histoire.

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Clathrus ruber

L’apparition du clathre rouge

Hier, petite randonnée que j’avais organisée.
Le long d’une rivière plutôt déchaînée.
Et sur le bord du chemin, dans un coin sombre, une curieuse chose.
Immédiatement identifiée par une participante.
« Oh, un Clathrus ruber, la première fois que j’en vois un en vrai ! »
J’ai eu de la peine à le discerner, moi qui suis daltonien.
Et il m’a été demandé de le photographier.
Moi aussi, c’est la première fois que je vois ça.
Mais ça existe, la preuve, il est en illustration du billet.

  • Clarthe rouge
  • Cœur de sorcière
  • Lanterne du diable
  • Clarthe grillagé

Quelques noms/surnoms de ce curieux champignon.

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