J’en avais envie, je l’avais annoncé, je l’ai fait !
L’une des photos de ce billet m’avait tapé dans l’œil.
Et, après avoir longuement tergiversé avec moi-même, j’ai craqué !
Commande passée, en ligne, vendredi…
Livraison en « express » — j’ai payé pour — hier, lundi.
Presque la joie d’un enfant devant un paquet cadeau.
Une légère anxiété quant au résultat en impression.
L’impatience d’ouvrir ce colis dont je connais le contenu.
Le besoin de l’accrocher au plus vite avec l’appréhension du bricoleur du dimanche.
À la droite de mon bureau, il y a « Mon arbre »…
Et, juste au-dessus, en face de moi, il y aura ce tableau photo « Gallery Print ».
Un peu d’eau vive et de verdure.
Sur les bons rails !
Pas de mauvaise surprise.
Il est là, de dos, avec ses rails, en format 75×50 cm.
Me reste à prendre des mesures et à faire de savants calculs.
L’électronique à la rescousse
Pied à coulisse électronique…
Télémètre laser…
Niveau électronique…
Les grands moyens !
Une enveloppe en guise de collecteur de poussière !
Je suis peut-être l’inventeur de cette chose !
Je ne souhaite pas déplacer mon bureau.
J’ai donc trouvé une astuce pour récupérer la poussière de perçage.
Une enveloppe collée au mur avec du scotch de peintre.
Fixée juste en dessous du repère fait sur ce même sparadrap.
Avec une petite pierre à l’intérieur pour la lester et la rendre béante.
Allez, je décolle la protection !
J’ai commandé une finition « brillante ».
Il y aura des reflets, mais je trouve que ça donne de la vie à la photo.
Mais, pour le moment, elle m’a l’air bien terne…
Normal, il faut soigneusement décoller le film pour découvrir le rendu final.
Et je valide, le résultat me convient !
À la perceuse !
Encore un peu d’émotion…
Quand j’ouvre cette mallette.
Avec ma fidèle Metabo SBE 1010 Plus.
Achetée en 2005, il y a dix-neuf ans, et elle est comme neuve.
Et voilà !
Un lieu de randonnée immortalisé en un moment forcément unique.
Je n’ai qu’à quitter mes écrans du regard et à lever les yeux.
Pour profiter des bonnes ondes de la Nature.
Et, avec un peu d’imagination, pour entendre la rivière.
Et le bruissement des feuilles des arbres.
Je me satisfais de bien peu, ne trouvez-vous pas ?
Visuel : « Je vais me faire un bon film ! »
© PF/Grinçant.com (2024)
J’utilise une variante á l’enveloppe collectrice de poussière : un simple filtre á café!
Vous avez eu de la chance au décollage de l’enveloppe! Il m’est arrivé quelques rares fois que la peinture murale (sûrement posée sans sous-couche..) s’arrache, et là, résultat peu « pro »!!!!
Félicitations pour votre cadeau avant l’heure!
Saludos cordiales!
Solution similaire, nous pourrions être concurrents au Concours Lépine !;-)
Pour le scotch, j’avais déjà testé.
Quand on est maussade, quand il ne fait pas beau temps pour sortir, quand on est confiné (et on sait ce que c’est avec micron !), de regarder ces tableaux puis fermer les yeux on arrive à entendre le bruit de l’eau, les feuilles qui remuent sous le zéphyr. Pierre Rabhi aurait préféré la nature réelle que des tableaux, mais il n’est plus là pour le confirmer. C’est pour dire qu’il (Pierre Rabhi) nous manque bientôt trois ans qu’il a quitté cette (sa) terre…Il reste son mouvement les Colibris et la « fable » du Colibri pour nous consoler de sa disparition dans ce monde « tordu ».
« Ces quelques gouttes n’éteindront pas le feu, mais le colibri fait sa part. » Ça m’intéresse, 06/01/2021, « Les écolos sont-ils tous dépressifs ? »
L’avantage d’un tirage d’une photo — même très « ordinaire » — dont on est l’auteur, c’est que l’on peut facilement se remémorer/revivre le moment et l’ambiance.
Superbe photographie en effet. Elle accompagne parfaitement la première qui est dans votre bureau. Un cadeau qu’il faudrait que je me fasse également (mais je ne suis pas aussi bon photographe et je ne suis plus aussi bien équipé : mes reflex à pellicules prennent la poussière…). J’avais aussi beaucoup aimé la première photographie de l’ambiance automnale par son caractère reposant…
Dans la pièce, j’ai d’autres photographies « reposantes » — des lacs — dans des formats équivalents, voire plus grands.
Celle que vous citez me plaisait aussi (il me reste une petite place, peut-être que je vais aussi céder pour un tirage), tout comme celle avec le pêcheur — cf. « Ambiance automnale » —, mais c’est justement l’aspect « eau vive » qui l’a emporté, ainsi que mon premier ressenti.
J’ai une baie vitrée à gauche et, à certaines heures, cela renforce le blanc du déversoir, ce qui donne encore plus de « vie » à cette photo.
Si cela pouvait vous donner envie d’investir dans un boîtier numérique… ;-)
J’y réfléchis au boitier numérique, mais je suis très long à la détente, le coût d’investissement me freine j’avoue, avec la crainte de me planter… Si vous avez des conseils, sites à me communiquer, je suis preneur. Cela m’incitera peut-être à accélérer ma décision d’investir dans du matériel et de retrouver le plaisir de la photographie. Merci.
Le sujet est en effet complexe.
Il faut d’abord commencer par fixer votre budget global, car il y a aussi l’achat d’optiques à envisager. D’ailleurs, si vous avez déjà des objectifs, même anciens (devenus « vintage », il y a des pépites), il peut être judicieux de les réutiliser — du moins dans un premier temps —, avec une bague d’adaptation.
Il faut aussi voir votre pratique : paysage, portrait, animalier, macro, photo de rue, etc.
Pour les achats en ligne, je suis client de Digit Photo, Miss Numérique et de Digixo, avec une préférence pour le premier.
Méfiez-vous des « influenceurs » sur YouTube, car ce monde est sérieusement vérolé. Et ce d’autant qu’il faut choisir une « paroisse »/un écosystème : les « rouges » pour Canon, les « jaunes » pour Nikon, ou un autre, sans couleur particulière. Pour ma part, je suis chez Sony, mais j’ai une grosse dent contre cette marque (mais les mauvaises pratiques sont maintenant généralisées).
C’est un monde qui a beaucoup évolué vers l’élitisme et les prix de plus en plus élevés dans un marché en réduction du fait de l’évolution des smartphones/photophones.
Pour les budgets limités, l’occasion peut être une bonne solution.
Il faut privilégier le/les objectif(s) par rapport au boîtier qui est un peu secondaire (sauf pour la taille du capteur qui entraîne des choix d’optiques).
Merci pour les conseils, utiles. J’y ai pensé de réutiliser mes « cailloux » mais je perdrai l’automatisme de la mise au point. Je possède les boitiers F501 et F601 de chez Nikon, avec les optiques 35-70 et 70-210, trépied, flash téléporté, filtres Cokin… Une petite fortune pour l’étudiant que j’étais à l’époque. Je faisais principalement des portraits avec « prise au vif », en noir et blanc (avec quelques développements manuels) ou couleurs. Une autre époque… je n’ai jamais réussi à sauter le pas du numérique depuis.
A priori, vos deux objectifs sont à ouverture glissante et, effectivement, très anciens.
Cela dit, pour certaines pratiques photo, la mise au point manuelle n’est pas rédhibitoire, loin de là (cf. hyperfocale).
De mon côté, j’ai bien un 70-210 « Beercan » f4 de 1985, et il faut reconnaître qu’il a son style. En plus, je garde l’autofocus chez Sony.
— Beercan, une bien belle canette comme objectif
— Premières photos avec mon objectif Beercan vieux de plus de 30 ans
Les photos de ce billet sont aussi faites au Beercan : Sourires et amour au bureau de poste
Bon, au moins, cela vous libère de Nikon ;-)