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Humanité

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Finis les sourires

Déjà qu’ils étaient de plus en plus rares.
Mais là, avec les masques, finis les sourires.
Ou même les rictus, si significatifs.
L’éventuel « Merci » est baragouiné derrière un « masque » étouffoir, réservoir à miasmes.
Le si rare « Bonjour » est confiné dans la glotte de gens qui en profitent pour être plus impolis que jamais.
Obligés que nous sommes de nous concentrer sur les regards, nous ne sommes pas déçus.
De la peur, voire de la haine, surtout si vous ne portez pas de masque.
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L’ange du labo, l’infirmière au microperfuseur de fée

C’est le jour de mes analyses biologiques maintenant bimestrielles.
Comme d’habitude, la prise de sang sera faite sur le dessus de ma main droite.
C’est désagréable, voire douloureux, et j’appréhende de plus en plus.
À vrai dire, j’en rêve/cauchemarde de très nombreuses nuits avant le prélèvement, sentant une aiguille imaginaire me perforer la main.
5h00, je me lève, puis douche.
5h30, je me pose un patch à la Lidocaïne/Prilocaïne — cf. “Patch Emla” — censé « anesthésier » la zone.
Il faut le laisser agir pendant environ 90 minutes.
Je ne trouve pas cela très efficace, mais bon, c’est surtout psychologique.

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La dèche pour les pourboires

Je sais, les pourboires, ça n’est plus trop d’actualité…
Idem pour la « pièce » donnée aux SDF qui ne sont rien, qui n’ont plus de dents, pas de costume, et qui n’ont qu’à traverser une rue pour trouver un super job ultra bien rémunéré.
Dernièrement, dans un bureau de poste, j’ai constaté que l’automate — horriblement lent — pour l’achat en libre-service de vignettes/timbres n’acceptait plus que les cartes bancaires, contrairement à avant où j’y glissais des tonnes de petite monnaie.
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Expérience d’achat — Content de dépenser plus

Bagage caine SamsoniteBesoin d’un bagage « Cabine »…
Je décide de privilégier le commerce local autant que possible.
Après un bref tour d’horizon, exit un magasin de bagages situé dans un centre commercial pour motif de manque de convivialité.
J’opte pour les Galeries Lafayette de cette ville de province, et ce sera d’ailleurs une occasion pour découvrir le lieu.
Ambiance morose, quasiment pas de clients.
Je prends l’escalator pour aller au premier étage.
Au fond, dans un coin, je repère quelques valises.
Oh, vraiment pas un grand choix !
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Et si j’étais médecin ?

Hier, j’observais, à l’accueil de l’hôpital.
C’était dans le hall d’enregistrement, entre les tickets « consultation » et « admission », il y avait une bonne trentaine de personnes qui attendaient pour obtenir une « fiche de circulation ».
Et je me suis posé une question…
Si j’étais médecin, que ferais-je face à des gens :

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SVP, aiguille à ailettes pour bébé !

Pansement suite à prise de sang sur la mainS’il y avait bien un truc que je détestais, c’est bien les prises de sang.
Mais il a bien fallu que je m’y fasse, hélas.
Particularité : il faut me piquer impérativement à droite, et sur… la main !
« Préservation du capital veineux », qu’ils disent, les spécialistes.
Heureusement, j’ai des veines magnifiques, souvent qualifiées… d’autoroutes !
Par contre, le personnel médical n’aime pas forcément piquer à cet endroit-là.

J’avais pris mes habitudes dans un cabinet infirmier.
Ça ne se passait pas trop mal jusque là, à part un « raté ».
Puis j’ai eu affaire à un nouveau qui venait d’intégrer l’équipe.
Le genre qui a vu/fait beaucoup de choses…
Et j’ai eu comme un curieux pressentiment… :-/

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Bivouac hospitalier en chambre 305

Trois chiffres/résultats de mon analyse de sang sont alarmants/terrifiants…
Je demande à ce qu’elle soit refaite, comptant sur une erreur…
Mais non, c’est confirmé, de plus trois avis médicaux m’enjoignent d’y aller !…

À reculons, j’y arrive, à l’entrée des Urgences de cet hôpital.
Vendredi 19 octobre 2018, il est 10h30.
À 11h00, j’entre dans le “Box N° 8”…

Allongé, perfusé, je fais l’objet de toutes les attentions.
D’autres analyses, un électrocardiogramme, deux échographies…
J’entends : « Aux urgences, il faut faire preuve de patience ! »

Puis, à 17h30, je suis orienté vers un service spécialisé.
Et je fais mon entrée en chambre 305.
Là, dans ce couloir, en face du QG de l’équipe de soins.

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Border-Collie, Patou et Dahu-Lama

Chat joueur

Comme je sature niveau tronches de cake.
Tant sportives que politiques.
Je suis reparti en randonnée.
Et pour une fois, j’ai accepté la présence d’un chien.
Non sans appréhension, mais sa maîtresse assumait.
Un Border-Collie, une race que je découvrais.
Mais très vite mes craintes se sont envolées.
Point d’agressivité, pas de velléités de fuite.
Pas besoin d’une attention particulière, bien au contraire.
J’ai découvert un chien vivant, tonique, dynamique.
Et surtout intelligent, très intelligent !
Baptisé Chopin, une vingtaine de kilos et près de onze années.

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Comme une ville fantôme

Chaleur écrasante, +37°C affiche la croix de cette pharmacie…
Comme une odeur de goudron dans l’air.
Mais je suis sorti pour aller faire quelques courses à la supérette de proximité.
Un peu de marche, avec normalement des passants à croiser, de la prudence pour traverser une avenue sans se faire écraser.
Mais là, rien, pas un chat ! Enfin si, un gris, mais il me fuit comme si j’étais une erreur.
Mais que peut-il bien se passer ?
Pourquoi un tel calme, un tel silence ?
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Sourires et amour au bureau de poste

Kit de guichetInattendu, un « service postal » dédié aux lettres… d’Amour !
Au détour d’une petite fête de quartier (populaire).
Un stand original d’une compagnie théâtrale.
Et un décor, une ambiance qui ne peuvent qu’interpeller.
À l’époque des déclarations par mail, et des ruptures par SMS.
À l’époque où les bureaux de poste sont déshumanisés.
À l’époque où tout est automatisé et marchandisé.
À l’époque où faire la gueule est la règle aux guichets.
Voilà un petit bureau — éphémère — bien inspirant…

Qui attire la foule…
Comme si l’amour existait encore.

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