Édito ou humeur, mais du court
Aujourd’hui, je prends une année de plus.
Pour être précis, j’entre dans ma cinquante-cinquième année.
Les « cadeaux d’anniversaire » sont de plus en plus fréquents de la part des sites marchands qui tirent sur toutes les ficelles, dont la sympathie et l’empathie.
Je pense en recevoir beaucoup aujourd’hui, mais le premier mail du jour, reçu à 6h45, m’a défrisé avant même de passer au shampoing et au sèche-cheveux :
En arrêt au rayon chaussettes, il devient de plus en plus compliqué de faire son choix entre :
Le mois de mai a toujours été important — c’est mon mois de naissance, et aussi celui de ma fête — pour ce qui me concerne, mais celui-ci particulièrement.
À titre national/international, voici ce que j’en retiens à cet instant :
Elles n’étaient pas derrière un comptoir.
Ni derrière un bureau.
Pas fardées, elles étaient naturelles.
Pourtant élégantes, mais sans prétention.
Pas d’iPhone ni de sac à main.
Elles battaient de l’aile, pour la bonne cause.
Pas d’artifices, et c’est IRL.
Lire la suite »J’ai rencontré deux demoiselles
Quand je vois toutes les tractations, les circonvolutions, les trahisons, les léchages de tous types, les danses du ventre, les retournements de vestes et de culottes, tout ça pour être soi-disant « en marche », ça me consterne et me dégoûte au plus haut point.
Décidément, ces politiques sont indécrottables et pourris jusqu’à la moelle.
Le raisin a sa pourriture noble, qui produit de divins nectars.
La France à ses politiciens cyniques qui ne savent que se servir et qui ne répandent que de la merde et de la misère autour d’eux, au détriment du plus grand nombre bien entendu.
Lire la suite »De la pourriture pas noble du tout
Hier, après avoir quitté le TGI d’Aix-en-Provence, j’ai directement repris la route.
Après avoir enchaîné les virages avec ma Xantia de 1999 qui m’a fait une moyenne de 5,38 litres de diesel au 100 kilomètres à l’aller, j’ai fait une petite pause.
Pour me dégourdir les jambes et découvrir un site que je ne connaissais pas.
J’ai toujours un petit appareil photo dans la poche, et ça dépanne bien.
Lire la suite »Minuscule pause aveyronnaise
Alors qu’un mécano chouchoutait ma divine Xantia, je rongeais mon frein en déambulant sur le parking d’un centre commercial.
Et je tombe en arrêt devant un engin bien curieux, avec un symbole majestueux en calandre, un trident.
Cela évoque tout de suite une marque italienne bien connue, mais je n’en revenais pas.
J’ai cru à un fake, une intox, un tuning délirant, une copie chinoise, une caméra cachée.
Mais non, ça en était bien une, et de face ça a de la gueule et ça en jette même carrément :
Lever à 5 heures du matin.
400 kilomètres en voiture.
Un rendez-vous à la con.
Le café le plus merdique de ma vie.
Un business qui part en sucette.
Ça tombe bien, je n’en voulais plus.
Des ondes négatives, beaucoup.
Des ondes neutres.
Des ondes positives, un peu.
Comme une ambiance bizarre.
En politique.
Dans la rue.
Lire la suite »La journée aux 13 canards
La semaine dernière, sur cette petite place d’un village de mille habitants qui se fait construire une nouvelle mairie de 350 m², j’observais d’un œil torve ces panneaux électoraux…
Je me disais qu’il y avait bien des erreurs, et même des candidatures parasites, sans même parler d’une énorme anomalie qui risquait de profiter lamentablement d’une situation minable, honteuse, dans un pays rabougri qui ne sait plus à quel saint se vouer ni même si Marianne a encore des seins.
J’emmène en randonnée un petit groupe de connaissances en ce dimanche de Pâques.
Nous faisons le tour d’un lac, et nous abordons une zone de pinède. C’est très sombre, et surtout curieusement silencieux.
Au loin, dans l’allée, nous apercevons deux vieux messieurs courbés, dont l’un s’appuie carrément sur une canne.
Arrivé à leur hauteur, l’un de mes compagnons de marche leur dit :
– Vous recherchez des œufs de Pâques ? Mais c’est probablement trop tard !
Lire la suite »À la recherche d’une audioprothèse pascale