Michel Rocard serait mort sur iTélé.
Michel Rocard serait mort sur BFMTV.
Michel Rocard serait mort sur LCI.
Bref, Michel Rocard serait mort sur la TNT.
Tout le monde pleurniche.
De droite, comme de gauche.
Tout le monde s’en revendique.
Un petit homme si grand.
Le pire est d’entendre un Manuel Valls.
Pleurer son maître à penser.
Pleurer son père politique.
Pleurer un si grand homme.
Nouveau type de manifestation syndicale.
Un parcours imposé de 1,6 km.
Une boucle, véritable nasse.
Plus de deux mille policiers.
Ça en fait un tous les quatre-vingts centimètres.
Avec filtrage, voire fouille : autant défiler à poil !
Et les « syndicats » ont l’air fiers, contents.
À se demander qui se fout de qui.
Moi, je cherche des qualificatifs…
Et il m’en vient quelques-uns :
Ou encore…Lire la suite »Manifestation parisienne, 23 juin 2016
Là, au détour d’un chemin…
Des vaches, ou plutôt des génisses.
Elles me regardent silencieusement.
Elles sont expressives, rigolotes.
Comme si elles voulaient communiquer.
Ou au moins s’amuser, un moment.
Elles posent gentiment pour la photo.
Et, subitement, elles s’enfuient.
Faisant presque des sauts de cabris.
Armuriers/couteliers, une espèce devenue rare.
Alors je m’arrête devant ce magasin « Chasse & Pêche ».
Parking désert, rideau baissé sur l’une des deux entrées.
Par contre, à l’intérieur, c’est plein d’articles.
Avec une odeur curieusement agréable.
Et des couleurs qui font dans la discrétion.
Un jeune est au comptoir, je m’adresse à lui.
Je lui pose une question « Réglementation ».
Son visage devient vert, mimétisme oblige.
« Je vais appeler le patron » dit-il en s’enfuyant.
Un homme à la mine sympa arrive.
La quarantaine, simple et avenant.
Hier soir, tard, j’ai eu le malheur de me brancher, encore, sur les chaînes « d’info »…
J’ai véritablement halluciné devant le spectacle offert par BFMTV et iTélé entre lesquelles je zappais.
« Prise d’otage(s) » à Magnanville (92)…
« Un policier poignardé… »
Ensuite, ça n’était que supputations, suppositions, racontars, approximations, erreurs.
Des « Spécialistes Police » qui dissertent, dissertent, alors que l’on voit qu’ils ne savent rien, ou plutôt qu’ils nous resservent ce qu’on leur donne.
Des « Envoyés spéciaux » à la pige, visiblement paumés, eux-mêmes terrorisés pour toucher un malheureux cachet, après en avoir pris de vrais, des cachets.
Au fin fond des Yvelines, pas dans la zone « Luxe », un attentat, vraiment ?
Lire la suite »Même en sinistre banlieue, TREMBLEZ !
C’est un animal que je cherchais.
Tel le dahu des bois.
Telle la licorne d’abondance.
On m’en avait dit le plus grand mal.
Sa mocheté, sa dangerosité.
Sa capacité à attaquer.
Finalement, après bien des errances.
À marcher, marcher, je reviens…
Enfin accompagné par cette bête mythique.
Les doutes ne sont vraiment plus permis.
Les Robocops à la Française sont une honte.
Une pure provocation, rien qu’à leurs tenues.
Une pure provocation, rien qu’à leur attitude.
À agir « sans retenue », puisqu’ils en ont l’ordre.
Ordres de gens retranchés derrière eux.
De gens avec le charisme d’une méduse.
De gens qui ne représentent plus qu’eux-mêmes.
Qui ne défendent pas la Nation, mais leurs cliques.
Les photos, les vidéos circulent.
On y voit des exactions policières.
Souvent faites avec délectation.
Sans trop de risques vu leur accoutrement et leurs équipements.
Lire la suite »Honte à ce pays aux exactions robocopiennes
Hier, 31 mai, était un jour important.
Peut-être pas pour vous.
Mais pour moi, si.
Et hop, une année de plus !
C’était mon anniversaire.
Inéluctable course du temps.
J’aurais pu fêter ça devant BFMTV ou iTélé.
À contempler Hollande, Valls ou bien Macron.
Ou à compter les conflits sociaux.
J’aurais pu faire la fiesta.
Aller dans un restaurant de chaîne.
Pour du mauvais Champagne avec un gâteau industriel.
Lire la suite »Un anniversaire simple et heureux entre lac et nature
On m’interpelle dans le Leclerc du coin.
– Mais Monsieur, vous faites quoi ?
– Je photographie les poulets !
– Mais vous n’avez pas le droit !
– Ah bon, et au nom de quoi ?
– Ben vous n’avez pas le droit !
C’est un vieux, un client désœuvré.
Un crâne d’œuf avec un chapeau.
Il se donne de l’importance, derrière son chariot.
À faire la police avec ses propres règles.
En supplément des caméras et des vigiles.
À empêcher le bien-vivre ensemble.
« Monsieur, vous braquez les gens ! »
Cela venait d’un lugubre individu.
Doté d’un pouvoir exorbitant.
Rouage d’un système cynique.
Moi, braquer les gens ?
Pourquoi pas, ma foi.
Car ça leur fait visiblement drôle.
Que de tomber sur un os.
Et pourquoi ai-je eu droit à cette remarque ?
Du fait de mes réactions, plutôt vives et cinglantes.
Mais surtout parce que je lui avais envoyé un document…
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme !