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Pierre Rabhi, usure et lassitude d’un grand Colibri

Je parle parfois ici de Pierre Rabhi, notamment pour sa “Sobriété heureuse”, ainsi que pour sa “Légende du colibri” qu’il se plait tant à raconter, avec sa chute : « Je fais ma part ! »

Dans un commentaire du 10/01/2016, en réponse à une sorte d’attaque, je répondais à son sujet : « Il semble en effet, comme je le disais, usé et désabusé, mais il continue… »

Et aujourd’hui, un “rattrapage web” m’a fait tomber sur une petite séquence — diffusée le 07/10/2017 sur France 2 (“13h15 le samedi”) —, avec Pierre Rabhi au milieu d’élèves/émules en Ardèche…

L’homme de 79 ans m’a ému tellement mon impression antérieure était confirmée à travers ses propos, mais aussi ses attitudes et gestes.

« C’est pas seulement un lieu d’apprentissage, c’est aussi une philosophie.
C’est à dire, qu’en fait, que nous nous pensons maintenant qu’il faut que les citoyens se réapproprient leur capacité de survie.

On a des gens hors sol concentrés dans des villes, et puis les camions leur apportent à manger, voilà.

Et pour moi, cultiver son jardin, c’est un acte politique et c’est un acte de légitime résistance à des systèmes qui confisquent toute possibilité au citoyen de survivre par lui-même pour le rendre entièrement dépendant. »

Une voix off : « Même si l’ambiance est détendue, Pierre retourne vite à ses inquiétudes : pollution des terres, réchauffement climatique, extinction des espèces, sont des soucis qui ne le lâchent jamais… »

« La biodiversité qui disparaît, c’est vraiment une énorme problématique.
C’est devenu une question, humainement, extrêmement grave, quoi. »

À un acolyte : « Et parfois je me dis “Mais pourquoi je m’emmerde avec tout ça ?!”, “Pourquoi je passe pas une retraite tranquille ? Le matin je vais voir les copains, on joue à la…” »

Une voix : « Eh Pierre, pourquoi alors, pourquoi vous restez pas dans un coin, tranquille ? Et pourquoi alors, pourquoi vous faites tout ça ? »

« Parce que je peux pas !
Si je le fais pas, je vais pas bien dormir.
C’est comme s’il y avait le feu et qu’on dit “Moi j’en ai rien à foutre”… Ben non, y’a le feu, faut l’éteindre ! »

L’acolyte : « Ça nous interpelle, et on y retourne, quoi… »

« C’est un devoir. C’est un devoir.
Je sais pas si vous avez des enfants. Eh bien si vous avez des enfants, pensez à vos enfants, parce qu’on est en train de leur faire un monde invivable ! Totalement invivable. Tous ces salopards de gens qui gagnent de l’argent, qui n’ont aucune autre préoccupation que de faire du profit, ils se foutent littéralement de l’avenir de l’humanité, et… Non, on peut pas, on peut pas !… »

Cette « violence » dans ses propos en dit bigrement long sur ses états d’âme et sur la situation !

Est-ce foutu ?

© PF/Grinçant.com (2018)

 

19 commentaires sur “Pierre Rabhi, usure et lassitude d’un grand Colibri”

  1. Avatar photo

    Bonjour Grinçant,

    En lisant ce qui précède et le texte que vous avez écrit il y a 23+2 ans, la première pensée qui me vient à l’esprit, est une citation de Wayne Dyer.

    « L’essence de la grandeur, est la capacité de choisir l’accomplissement de soi, dans des circonstances où d’autres choisiraient la folie ».

    Cette seule petite phrase, pour qui se donne la peine de la comprendre, est si profonde qu’elle devrait ouvrir les yeux et l’esprit des gens.

    Je suis tenté de rajouter « Soyez Grands tous les jours, vivez votre vie au lieu de la subir », à l’image du colibri, apportez votre petite part à l’édifice.

    Bonne journée à tous.

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      Le problème, c’est que les incendies — de plus en plus gigantesques/incontrôlables — surgissent un peu partout (et en cascade), allumés par ces « salopards »

      Alors, pour les « colibris », d’autant que la résignation et la bêtise semblent dominer de plus en plus le monde… :¬/

      Combien font effectivement « leur part », mais « utile » ?
      Combien détruisent les actions des autres, volontairement ou non ?
      Combien sont « inertes » — les fameux « Qui pouvons-nous ? »« C’est comme ça ! » — et le resteront toute leur vie, incitant les autres à faire de même ?

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        Je cite :
        « Combien sont “inertes” — les fameux “Qui pouvons-nous ?” / “C’est comme ça !” — et le resteront toute leur vie, incitant les autres à faire de même ? ».

        Malheureusement, ils sont légion et irrécupérables, pas aidables, car trop pourris et pervertis par le système pour lequel ils contribuent allègrement à le maintenir en place.

        Pour ceux-là il est déjà trop tard, car ils ne remettront jamais en cause leurs zones de confort, par peur de s’engager, ou par ignorance stupide, généralisée et même revendiquée, prisonniers des temps modernes, prisonniers d’eux-mêmes, prêts à défendre cette matrice qui les broie chaque seconde de leur vie, car trop cons pour voir la vérité qui s’impose à eux.

        Pour « ceux-là », je n’ai absolument aucune compassion, car ils sont à mes yeux autant complices que coupables de tous ces incendies à travers le monde. Il est donc vain et inutile d’essayer de leur faire comprendre quoi que ce soit, et surtout de ne pas perdre du temps et de l’énergie avec des personnes toxiques, car irrémédiablement perdues.

        Ce pose alors la question « Ai-je le droit de juger les personnes ? », non, « Ai-je le droit de choisir qui vaut la peine d’être aidé où pas ? », oui, car la vie est trop courte et la tâche immense.

        Pour les personnes de bonne volonté, la plus grande force réside « au partage de la connaissance et du savoir » dans le sens le plus noble du terme, et faire de telle sorte qu’il soit mis en application dans la vie de tous les jours, modestement, chacun à son niveau, en fonction des possibilités qu’il a, pour sortir de ce carcan.

        En prendre conscience est déjà un premier pas, et c’est là que le colibri a toute son importance.

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          « Il est donc vain et inutile d’essayer de leur faire comprendre quoi que ce soit, et surtout de ne pas perdre du temps et de l’énergie avec des personnes toxiques, car irrémédiablement perdues. »
          Hors blog, « IRL » comme l’on dit, je m’y essaye/évertue, et j’avoue être de plus en plus consterné/désabusé (aussi). Et, dans un système « démocratique » entièrement trafiqué/détourné où la « majorité » l’emporte, c’est mal barré. :-/
          Se résoudre à l’égoïsme à outrance est bien tentant… Mais ça m’empêcherait — comme le dit si bien Pierre Rabhi — de dormir…

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    Il faut surtout que les citoyens se réapproprient le(ur) pouvoir (celui qu’ils délèguent en élisant).
    Parce que, à partir de là, nous pourrons voter nos lois et décider de tout.
    Sans cela, nous ne sommes que des pantins manipulés par une oligarchie elle-même à la botte de la finance. Oligarchie, rappelons-le, que les citoyens mettent au pouvoir sous couvert de « démocratie représentative » (oxymore).
    Il faut absolument remonter à la cause des causes et cultiver son jardin, c’est-à-dire son sens critique, et ce blog y participe.
    Comme le disait Gandhi : « Le bonheur, c’est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles. »
    Pierre Rabhi a dû être un homme heureux. Peut-être se rend-il compte maintenant de son impuissance ?

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      « Pierre Rabhi a dû être un homme heureux. Peut-être se rend-il compte maintenant de son impuissance ? »
      Oui. Et je trouve cette séquence triste et édifiante… Je le sentais depuis un certain temps, il est totalement désabusé, et c’est une (triste) confirmation.
      Il est Gémeaux, comme moi, et a eu 80 ans le 29 mai dernier. Le voir ainsi utiliser des mots « violents » (bon, moi j’ai l’habitude) en dit long, car ça n’est pas le genre du bonhomme, mais alors pas du tout.

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      Je ne pense pas que Pierre Rabhi raisonne en terme de puissance à faire, il en a déjà déployé de la puissance, par ses actes et ses engagements.

      Je ne peux que le comprendre dans le désespoir à constater comment les « produits » de la « race supérieure » laissent la trajectoire tracer vers le mur.

      Le côté positif c’est qu’il a inspiré des cellules indépendantes qui mettent en œuvre sa philosophie, ces cellules communiquent de plus en plus. Le signe d’une prise de conscience.

      La planète aussi est maltraitée, mais j’ai l’impression qu’elle s’agite en ce moment. Pour preuve la violence des météores qu’on observe. Elle aura toujours la puissance de nous renvoyer la facture.

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        J’aime bien le concept de race supérieure qui induit le concept de race inférieure.
        On met qui dans chaque case ?
        Je crois comprendre qu’on met les arrogants, dirigeants et politiciens dans l’une, et les petits étroits d’esprit et je-m’en-foutistes dans l’autre.
        Donc, c’est foutu, car les autres de la race des gens bien (comme nous, surtout moi) n’y peuvent rien !
        Par précaution, je fais un jardin naturel.
        Mais au moment du drame final, il sera pillé.
        Et comme je ne suis pas chez Trump, je ne pourrai pas tirer.
        C’est trop moche.

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          Il faut sortir un peu de son égocentrisme, on n’est pas seuls sur la Planète.

          Je parle de race animale, la « race supérieure », notez les guillemets, c’est les humains. Aucune autre espèce n’a autant colonisé, pour ne pas dire ravagé terre, mer, sous-sols, etc.

          Résultat, disparition de la moitié des autres espèces, compromission de celles qui subsistent, désordre organisé des écosystèmes.

          Pierre Rabhi est un sage au sens propre du terme, un de ceux-celles qui relèvent le niveau.

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    Comment l’humanité déclenche-t-elle des pandémies ? Est-ce par la déforestation à outrance, l’élevage à outrance, l’agriculture à outrance, les constructions « nids à poule » à outrance, les industries à outranc ?… Voilà une vidéo qui permet d’avoir, sinon la réponse, un aperçu des choses qui à l’origine étaient séparées, non confinées (tiens, c’est d’actualité ce mot !) :


    (YouTube, par Le Monde, 19/04/2020)

    Oui, Pierre Rabhi a toujours eu raison sur son mode de vie, sur l’agriculture familiale, sur beaucoup de points oubliés, voire ignorés de nos jours !

    à outrance : avec exagération, avec excès.

    « Lui, acquis au progrès par ses rapports avec les grandes fermes se permettait parfois de contrecarrer ses clients de la petite propriété, en se déclarant contre le morcellement à outrance. Est-ce que les déplacements et les charrois ne devenaient pas ruineux, avec des lopins larges comme des mouchoirs ? Est-ce que c’était une culture, ces jardinets où l’on ne pouvait améliorer les assolements, ni employer les machines ? »
    Zola (Emile) 1840-1902, la Terre, I, III.

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      Pierre Rabhi, je me demande bien ce qu’il devient.
      J’imagine qu’il doit très mal vivre ce « confinement », même s’il le subit dans un lieu probablement beaucoup plus agréable que celui de la majorité des Français.
      En plus, avec la permaculture, j’imagine qu’il a de quoi (bien) se nourrir.

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    Bien sûr, les coupables idéaux, le singe, la chauve-souris, les autres.

    Par contre, penser qu’un laboratoire aguerri est capable de fabriquer une arme biologique, c’est très subversif. Penser qu’une main invisible s’en serve dans un scénario utile, pas à l’humanité, c’est encore pire.

    Les chauves-souris volent tous les soirs au-dessus du jardin et me débarrassent d’une grande partie des insectes volants. Ce ballet est magnifique.

    Concernant les Chinois, seule une île paumée en consomme, pas Wuhan, un détail…

    Le VIH, Ebola, l’actuel Covid-19 n’ont rien de « naturel ».

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      Pour désamorcer le truc, j’ai vu une vidéo de « vulgarisation scientifique », et qui expliquait que le Covid-19 était classé « P3 », avec comme conclusion : « Qu’est-ce qu’un virus P3 a à faire dans un labo classé P4 ? Ça ne tient pas debout ! »
      Avec des arguments pareils, difficile de discuter.
      Et dans le lot, il y avait des allusions — vous imaginerez facilement dans quel sens — au Pr Raoult, sans le citer.

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    Bonsoir,

    J’ai ressorti cette Brève pour vous faire part du décès de ce grand monsieur écologiste dans l’âme, philosophe, penseur, défenseur respectueux du vivant et aussi (surtout) pourfendeur des firmes et du « business is business », vilipendeur de la société de consommation, lui qui prônait ce message « vers la sobriété heureuse », titre d’un de ses ouvrages, magnifiques.
    Un Monsieur aux antipodes de… micron et de tant d’autres.

    Il est décédé ce jour à 83 ans, le mouvement Colibris perd son fondateur.
    Paix à son âme et que son œuvre perdure, nous en avons grand besoin pour lutter contre qui vous savez et notamment ceux portés en supra.

    Il n’y a pas pour le moment deux planètes Terre, et quand bien même nous en découvrions une autre, avant de pouvoir la rendre habitable, des milliards d’humains auront eu le temps de fumer les mauves.
    Donc, que son message soit présent et mis en œuvre serait une très bonne chose, et surtout qu’il soit diffusé le plus largement.

    Au revoir, Pierre, tu vas nous manquer, du moins à tous ceux qui ont une idée des mots :
    Justice, agroécologie (loin des Monsanto et autres tueurs), préservation et respect du vivant.
    Que les Colibris te fassent un joli vol pour t’amener dans ta dernière demeure.

    Requiescat in pace.

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      Triste nouvelle.

      Ma Brève était un peu prémonitoire, et ce qu’il a pu observer en 2020/2021 a dû l’achever.

      Je vois qu’il est décédé « des suites d’une hémorragie cérébrale ». Lui, au moins, avait un cerveau.
      Il aurait pu faire en même temps une crise cardiaque, car il avait du cœur.

      Les morts actuelles, c’est plutôt par thrombose, c’est donc « bouché » (souvent de naissance, plus ou moins), avec un ramollissement du cerveau — fuite des neurones, pas sanguine —, mais plutôt de naissance.

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        Un doux rebelle magnifique nous quitte, le monde s’assombrit encore davantage.

        Télérama lui consacre un bel article, où il essaie de rester sur une note optimiste en soulignant les multiples initiatives individuelles de ce qu’il nomme « les bricoleurs », pour vivre et consommer autrement et surtout en contact continuel avec LA BEAUTÉ de notre planète bleue :
        Pierre Rabhi, écrivain et figure de l’agroécologie est mort : nous l’avions rencontré dans son paradis ardéchois (Telerama.fr — Par Weronika Zarachowicz, le 04/12/2021)

        C’est vrai que sur la fin ses yeux semblaient éteints, peut-être que le colibri aurait voulu parfois être un aigle, pour accomplir plus de travail, tant le temps presse.
        Peut-être aussi que ces deux dernières années lui ont fait comprendre que nous n’allions pas sauver la forêt qui brûle, que ceux qui y ont mis le feu nous tiennent dans leurs gants d’acier, et leur étau se resserre, jour après jour.
        Pessimiste plutôt gaie, je me désespère désormais, de ne pas en faire davantage que mon petit boulot de colibri, il a dû ressentir la même chose, de la frustration, de l’impuissance, de la révolte, de l’écœurement, même s’il n’a jamais baissé les bras. Puis en fin de compte, de la résignation, et il a jeté l’éponge en inondant son cerveau de son propre sang, comme s’il avait voulu éteindre une fois pour toutes cet incendie qui y brûlait pour tout ce qui défigure et détruit notre planète ainsi que tout ce qui y vit.

        J’ai envie de pleurer aujourd’hui, parce qu’avec cette belle âme partie pour d’autres paradis que son oasis ardéchoise : « Les anges se sont tus et les démons dansent sur la terre. »

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    …/« Plusieurs personnalités politiques, notamment écologistes, ont réagi à l’annonce de sa mort samedi soir, saluant l’action de l’écrivain en faveur de l’écologie. »/… L’article énumère six « personnalités »…
    Pierre Rabhi, écrivain et figure de l’agroécologie, est mort (LeMonde.fr — Le 04/12/2021)

    Par contre, je suis déçu par Jean Lassalle, député, qui se dit être agriculteur/technicien agricole, de son peu d’intérêt pour celui qui a œuvré pour une agriculture meilleure, normale, rationnelle. Les politiques avec les technocrates qu’ils emploient ont bien changé la face de l’agriculteur/de l’agriculture et du mode de vie simple en symbiose avec la nature. Depuis trente ans, c’est Monsanto, Hoffman Laroche, Bayer et consorts qui font pousser de mauvais politiques et de mauvais légumes qui sont les fruits de la terre pour les humains et les animaux.

    L’absence de réaction des politiques démontre le peu d’intérêt pour feu Pierre Rabhi, sauf pour leur renommée. Je n’attends plus rien de bon de ces maudits/sinistres politiques et même Lassalle m’a déçu.

    RIP sieur Pierre Rabhi, car votre simplicité a fait de vous un Grand Homme et votre fable du Colibri restera le lien universel indétrônable : « …/Je le sais, mais je fais ma part/… »

    Le meilleur article concernant Pierre Rabhi que j’ai trouvé pour lui rendre hommage :
    Le système Pierre Rabhi (Monde-diplomatique.fr — Par Jean-Baptiste Malet, 08/2018)

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      Jean Lassalle ? Un faux-nez/idiot utile du Système.

      Pierre Rabhi a bien fait de lâcher prise définitivement.
      Avec ses convictions, ça devait être une torture que de voir où nous en sommes.

      Quant aux « hommages » funéraires/posthumes — de la « République » — (et des politiques et autres meRdias), c’est un peu comme pour les « décorations », mieux vaut ne pas les « mériter »/demander.

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