Tout à l’heure, en pleine ville, dans un petit jardin public, un type m’interpelle…
– Tu fais quoi ?
– Je photographie des fleurs…
– Pourquoi ?
– Parce que c’est joli !
– Ah bon !? Termine-t-il en s’en allant…
Il y a des échanges qui laissent perplexe.
Cela me rappelle un petit groupe que j’avais emmené en forêt…
Et je lance, en un endroit que je trouvais magique : « N’est-ce pas magnifique ? »
Un jeune me répond en haussant les épaules : « Ça n’est qu’une forêt ! »
Ben oui, mon con, mais toi tu n’es pas la septième merveille du monde !
Dans cette même forêt, un autre jour, je montre comme un bras sortant d’un talus moussu…
Facétieux, j’annonce que c’est « L’homme de la Forêt qui se repose »…
Un abruti se met à essayer de l’arracher, pour voir si c’était « naturel ou artificiel » !…
Plus jamais je n’ai montré cette curiosité, de crainte de ne plus la revoir en l’état !
Bon, si l’abruti du jardin public passe par là, trois photos prises sous ses yeux… ;-P
© PF/Grinçant.com (2018)
Merci pour ces belles photos :-)
Des petits riens qui font du bien…
Eh ben tant pis pour eux !
Le genre à s’en contrefoutre de la disparition des abeilles.
J’imagine que s’il offre des fleurs à une femme, il doit les piquer — si possible artificielles — dans un cimetière…
De beaux clichés, avec maîtrise de la profondeur de champ. Les abrutis superficiels ne peuvent comprendre ni apprécier.
Ce que l’on appelle le « bokeh ». ;-)
Photos prises simplement, sans préparation particulière (parti 1/2 heure, en chemisette, APN à la main), et il y avait du vent (difficile pour la mise au point).
Et je précise que les « sujets » sont (très) petits (environ 3-6 mm de diamètre chaque fleur/bourgeon sur la première). Le bourdon est « cropé », mais les deux autres sont au cadrage d’origine…
Il est certain qu’un « abruti » — au sens de la Brève — ne perçoit rien de tout cela.
Quand j’étais gamin, mon père me disait souvent « ouvre les yeux et voit, là où les autres ne voient rien », merci pour ces très belles photos.
Et il avait bien raison !
Pour me rassurer, aujourd’hui, toujours dans un jardin public, j’ai entendu un enfant dire à son père, en me croisant : « Oh papa, un photographe ! »
Je venais de photographier ça :
Pour lui, ça ne semblait pas… anormal !
Bonjour,
Certains ne voient rien, mais beaucoup ne veulent pas voir. En effet, pour certains, seules les fleurs achetées sont belles, mais pas celles des champs.
Je vais aller chercher des asperges sauvages.
Bonne journée.
Cela dit, au début, nous sommes dans un petit jardin public, en ville, et les gens — surtout lorsqu’ils font la démarche d’y venir — devraient au moins apprécier ce genre de choses.
Je pense que l’on rejoint ainsi le mal-être ambiant.
Les asperges — surtout sauvages —, très bon pour la santé, en plus c’est « détox » !
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. »
Saint-Exupéry
Je ne suis pas certain qu’un mal voyant soit totalement d’accord avec Antoine. ;-)
Pour agacer un peu Antoine, un de mes héros, je rappelle une citation du père de Don Quichotte qui a aussi couru après des hélices ;-)
« Si les yeux ne voient pas, le cœur ne se fend pas » — Cervantès
Pour taquiner un peu universel..
« Si les yeux ne voient pas, le cœur ne se fend pas » — Cervantès
« Tu me fends le cœur, j’ai le cœur fendu par toi… À toi il te fend le cœur et à moi il ne me fait rien ? » — Marcel Pagnol
Tant qu’à faire, autant se fendre la gueule, entre 2 grincements, les yeux et le cœur y trouveront leur compte.
Le rire est le propre de l’homme ;-)
@universel, « Le rire est le propre de l’homme ;-) »
Il paraît…
Moi, je retiens surtout que la bêtise est le propre de l’Homme.
Et on prête à Einstein ces propos : « Deux choses sont infinies, l’univers et la bêtise humaine, encore que pour l’univers je n’en ai pas la certitude. »
Dans cette société malade, on préfère s’extasier devant le dernier iBidule que devant la beauté de dame Nature. Assez effarant.
Moi, ce soir, c’est devant les premières coccinelles venant débarrasser mes rosiers de leurs pucerons que je suis resté admiratif.
Bonne continuation auprès des beautés que trop souvent beaucoup ignorent ou dédaignent, persuadés que l’Homme est LE maître de la Terre.
Pauvres gens…
Si l’homme riait plus souvent comme le conseillait Rabelais, il oublierait certainement d’être aussi naze.
Le rire est une thérapie universelle.
J’ai vu des statistiques sur le temps réservé au rire, cumulé dans une journée, au début du siècle dernier, et à sa fin, c’est effarant ! Encore pire de nos jours…
L’humanité peut disparaître, ou pas, la Nature départagera les ex-aequos.
Ce matin, à 6h, j’étais étendu dans mon lit, la fenêtre ouverte, et j’écoutais les oiseaux chanter : un pur instant de bonheur. Je me suis dit que la vie était fantastique. Pourtant j’ai plein de soucis, mais là, d’un seul coup, je n’en avais plus !
Bonne soirée.
Il est vital de s’octroyer ces moments-là, après on relativise, et on surmonte !
Cela devrait même être une priorité.
Papillon du matin, rencontré hier.
Léger flou sur l’aile gauche, mais les conditions de prise de vue étaient acrobatiques, car il était au-dessus d’un fossé de campagne.
Je ne sais pas de quelle espèce il s’agit, mais c’est beau. Remarquez la symétrie…
Et en écoutant, il y avait aussi le chant des oiseaux… ;-)
C’était près des ruches.
A priori c’est un Machaon.
J’en ai dans le jardin, son vol est unique, c’est le seul papillon que je vois planer. Sa voilure est particulière et il est magnifique.
Exact* — et merci —,c’est bienun Machaon ou Grand porte-queue (Wikipedia)…J’ai dû probablement trop papillonner sur le web pour le trouver !;-¬)
*Édit 30/04/2018-07h00 : Voir intervention d’Adélie. ;-)
Euh, c’est plutôt un Flambé :
Flambé — Iphiclides podalirius (Wikipedia)
On en voit de moins en moins…
Bravo Adélie, effectivement, ils se ressemblent (quoique, maintenant…), mais le doute n’est en effet pas permis après votre intervention :
(Machaon à gauche, Flambé à droite – Planches Wikipédia)
Merci !:¬)
En tous cas, quel plaisir que ces belles photos…
Merci.
Ça pondère le titre du blog, quoique : il y a toujours des messages « militants » derrière…