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Les abricoteurs se plaignent

Soi-disant la concurrence espagnole.
Les Français feraient — eux — dans le « qualitatif » (toujours la même rengaine).
Et cette année, le prix des abricots serait historiquement bas, aux alentours de 2€60 le kilo, voire moins, sur les étals.
Les producteurs n’y arriveraient plus, et certains envisageraient d’arrêter.
Biens sûr, la grande distribution tire les prix d’achat vers le bas, pas vraiment les prix de vente.
Mais les consommateurs français seraient des salops : ils ne respecteraient pas la « règle » des « cinq fruits et légumes par jour ».
Je veux bien, moi, mais ce que l’on nous vend majoritairement, sont-ce encore des « fruits » et des « légumes » ?
Honnêtement, producteurs de ce que vous appelez des « abricots », vous les mangeriez, vous ?
Ça n’est le plus souvent pas mûr (et pourtant, ce serait la « saison »), niveau texture ça ressemble à un cochonnet de pétanque, et il n’y a pas de jus. Quant au goût, il faut le chercher, ça n’a strictement aucun intérêt.
Vous voyez, aujourd’hui, j’ai encore tenté le coup, rien qu’au toucher (je sais, faut pas palper/tâter, ça abîme les fruits, mais comme justement ce ne sont plus des fruits…), mais, que ce soit à 1€49 ou à 2€99 le kilo, « Origine France »

Eh bien, j’ai — encore — renoncé !
Pourtant, ça n’est pas faute de vouloir en acheter :-/

© PF/Grinçant.com (2017)

PS : Le mot abricoteur n’existe pas ? Ces abricots-là existent bien, eux… Où est l’erreur ?

10 commentaires sur “Les abricoteurs se plaignent”

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    S’il n’y avait que les abricots….! Mais cela touche bon nombre de fruits. Depuis une dizaine d’années, je constate que même lorsque nous cultivons nous-même nos propres légumes, les plants que nous achetons ne sont plus les mêmes, la récolte obtenue ne donne plus satisfaction au point de vue gustatif. À force de fabriquer des choses hybrides, nous avons dénaturé l’original.
    Je sais…… vous me répondrez qu’il est toujours possible d’avoir recours aux graines anciennes qui redeviennent à la mode, mais il est effarant de constater que l’on nous trompe sur la marchandise, si peu que l’on en prenne conscience. Bien se nourrir est devenu extrêmement compliqué et je ne parle pas pour ceux qui n’en ont pas les moyens………

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      Ce que je trouve sidérant, c’est que les « producteurs » avancent tous les motifs, sauf les bons.
      Pourquoi acheter et consommer quelque chose qui n’a aucun intérêt, voire nuisible pour la santé ?
      On vous fait manger ça en aveugle, difficile de reconnaître de l’abricot…
      Les pêches, pareil, les prunes, pareil… Enfin si, je me suis rabattu sur des reines-claudes (en attendant des mirabelles) à 3€60, bien triées/choisies : j’y trouve mon intérêt, sans pour autant être satisfait.

      C’est en effet une tendance lourde qui va jusque dans nos jardins/potagers.
      Oui, c’est effarant, et même terrifiant. :-/

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        En effet. L’hybride est partout. Inutile de vouloir faire sa semence avec des graines issues de cultures, sauf si vous aviez comme base de culture des graines anciennes. La consommation est jusque dans nos jardins, potagers, faire pousser des produits fades et euro-normés est devenu la seule alternative ou presque, car il faut vraiment chercher pour avoir des graines authentiques.

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          Ça me rappelle un article que je viens de retrouver, sur des tomates qui épatent tout le monde, cultivées par un dangereux activiste – Pascal Poot –, ça se voit rien qu’à sa tête ;-)
          Tomates sans arrosage ni pesticide : cette méthode fascine les biologistes (Rue89-L’Obs, par Thibaut Schepman, le 18/08/2016)

          {Édit 11/03/2020 — PF/Grinçant.com : Ce site bloque, par une procédure pénalisante, les liens qui pointent vers lui –> Lien externe remplacé par archive Wayback Machine}

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    Les rebelles qui stockent et proposent des graines originales sont pourchassés, devinez par qui ? Ils résistent et trouvent des clients.

    À savoir que cette chère Europe que nos caniches suivent à la lettre nous impose un catalogue de ce qu’on a droit de planter.

    Le commerce local est une bonne alternative qui se développe.

    Enfin, je cite Pierre Rhabi : « On mange tellement de choses toxiques, que ce n’est pas bon appétit que j’ai envie de dire aux gens, mais bonne chance. »

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      Absolument excellente, cette formule de Pierre Rhabi ;-)
      Je me demande comment l’organisme humain arrive — encore — à résister. J’imagine que l’OGM génère de l’OGM, et ça se voit du reste rien qu’en politique, surtout actuellement.

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    Bonjour,
    je n’ai pas trop de déconvenues lorsque j’achète mes légumes et surtout mes fruits sur le marché, direct producteur. Et je ne parle pas du prix.
    Bonne journée

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      Là, je parle essentiellement grande distribution, avec des « fruits » (et « légumes ») qui doivent partir à la benne dans des quantités effroyables, ou jetés, ensuite, par les clients, car immangeables.
      Un véritable gâchis.

      Les marchés, oui, mais il y a aussi de mauvaises surprises, même si le contact humain permet de limiter la casse.

      Et, bien sûr, pour un randonneur comme moi, il y a des cadeaux de la nature, dans le domaine plus ou moins « sauvage ».
      J’ai déjà cueilli mes premières mûres ;-)

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        La gelée de mûres maison…… Hum, un vrai régal et un agréable souvenir lorsque les enfants se régalaient d’une tarte aux mûres cueillies par leurs soins. Nostalgie, quand tu nous tiens !

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