Encore une petite phrase toute bête, toute simple, qui m’a interpellé.
Du genre à vous ramener à l’essentiel, VOUS/MOI, et à mettre le doigt là où ça fait mal.
Une phrase plus que jamais détournée à notre époque, dans/par notre société.
Suivisme, assistanat, perte d’identité, doute : les individus ne savent bien souvent plus qui ils sont ni où ils sont.
À la recherche de solutions faciles, à tomber tête baissée dans tous les pièges, et à massacrer ou ignorer celles et ceux qui veulent aider honnêtement et sincèrement.
Un monde à l’envers où la bêtise, la lâcheté, la nullité crasse et la vulgarité l’emportent haut la main.
Un monde où tout n’est que « valorisation » en fausse(s) monnaie(s), au détriment des vraies valeurs, l’honnêteté et la créativité (la vraie), qui ne permettent le plus souvent pas de vivre décemment avec/de sa personnalité et de son vrai savoir-faire.
Un monde fait de strates toutes plus opportunistes, parasites et cyniques les unes que les autres : des plafonds de verre à tous les étages soutenus par des murs de verre.
Un sinistre cirque où les clowns ne sont plus que maléfiques.
Et justement, en parlant cirque, cette citation est issue de la bande-annonce du film « The Gratest Showman »* de Hugh Jackman, qui nous raconte l’histoire de Phineas Taylor Barnum, célèbre par ses « freaks shows » et son cirque fondé en 1871, un individu pas forcément recommandable, même si cette phrase l’est si elle est bien utilisée et comprise.
« On ne peut pas faire la différence en faisant comme tous les autres… »
© PF/Grinçant.com (2017)
*Sortie en France prévue pour le 24 janvier 2018
Sommes-nous devenus des moutons au service des tout puissants qui n’ont que faire de cette piétaille qui fonce tête baissée dans le gouffre des gens qui ne « font rien » ?
Certains sont lucides et ne veulent pas qu’on leur dicte leur façon de vivre, mais bon sang ! que c’est difficile de se démarquer. Le bon sens est devenu une denrée rare et son application pas toujours évidente à faire comprendre à son entourage.
À une certaine époque, pas si lointaine finalement, les bras nous en tomberaient devant tous ces comportements déviants qui témoignent bien dans quelle déchéance l’humanité est en train de plonger. Comment ne pas être inquiet pour la génération suivante, même sans tomber dans le mélodramatique, l’avenir me semble très sombre…
Les « lucides » sont marginalisés par tous les moyens, et écartés par tous les « normalisés ». Les réactions que j’observe sont de plus en plus confondantes et invitent à laisser tomber.
Le « numérique » rend les choses encore plus dramatiques, puisque les gens ne savent pas/plus ce que veut dire le mot « ami », et qu’ils refusent de comprendre (ou pire, acceptent/consentent) que « si c’est gratuit, c’est que vous êtes la marchandise », sachant que cela implique aussi la trahison des proches/des contacts… Je me rends compte que leur expliquer est de plus en plus voué à l’échec. C’est dramatique.
Pour les générations nées dedans (ou avec), là, c’est foutu, effectivement :-/ L’autisme (même pas génétique) devient plus qu’une tendance généralisée…