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Mangez des châtaignes sauvages !

Châtaignes sauvages fraichement ramasséesJe ne sais pas pourquoi.
Mais j’ai rêvé de châtaignes.
Comme ça, en cette nuit d’automne.

Puis l’on m’a énervé, stressé.
Et j’ai décidé de prendre la route.
D’aller là où je sais en trouver.

En tenue « cool ».
Avec un sac et un couteau.
Et du lâcher-prise dans la tête.

Et si cela était nourri, mûri ?
Et si cette « solution » venait de loin ?
Et si les châtaignes me guidaient aujourd’hui ?

Déjà, en juillet, en pleine forêt.
Ce sol jonché de fleurs de châtaigniers.
Du bonheur à prévoir au bout des branches.

Fleurs de châtaigniers jonchant le sol d'un forêt

Puis, en septembre, au bord d’une grande allée.
Ces magnifiques bogues accrochées aux branches.
Du bonheur à prévoir à l’intérieur.

Châtaignes en bogues sur leur branche

Et ce grèbe huppé, aux beaux magrets.
Qui m’avait indiqué une belle rigole.
Pour alimenter son plan d’eau favori.

Grèbe huppé sur son étang

Là, de part et d’autre de cet arbre couché.
Au bord de cette rigole, il y a aussi des châtaigniers.
Et, sur ce sol d’octobre, des châtaignes sauvages.

Rigole bordée de châtaigniers, arbre couché

Oh, elles ne sont pas bien grosses !
Et encore, souvent, il faut les sortir de leurs bogues.
En se piquant les doigts, même en s’aidant d’un couteau.

Mais la récolte est là, dans ce sac aux couleurs de Bretagne.
Cinq kilos de ce divin fruit, qui se mérite.
Car, en effet, ne les dégustent que les émérites.

Dans ce sac, récolte de 5 kg de châtaignes sauvages et bretonnes

Les plonger dans l’eau à 40 °C il faut.
Pour tuer leurs habitants potentiels et voraces.
Mais aussi pour enlever celles qui flottent.

Ensuite, il faudra fendre l’écorce.
Avec un couteau bien aiguisé.
Pour qu’elles n’éclatent pas à la cuisson.

Et il faudra les cuire…
Au four, comme moi, 20 minutes à 220 °C.
Ou mieux, dans la cheminée, avec une poêle à trous.

Et après, il faudra les peler à chaud…
L’écorce, puis la seconde peau.
De quoi s’énerver ou se cramer les doigts.

Mais ça sent tellement bon !
C’est tellement joli et rond !
Et quel délice !

Un peu d’efforts et de souffrances…
De la patience, et une récompense…
Plein de bonheur !

PS : Essayez donc avec des figues fraiches tiédies ou légèrement pochées ;-)

3,5 figues fraiches au milieu de châtaignes sauvages

Vignette : « Châtaignes sauvages de Bretagne ramassées par Grinçant »  © PF/Grinçant.com (2015)

© PF/Grinçant.com (2015)

5 commentaires sur “Mangez des châtaignes sauvages !”

  1. Avatar photo

    Et le bénéfice est double, triple voire quadruple. Entre le lâcher-prise, le nettoyage, la cuisson et la dégustation… Pour moi ce n’est pas châtaignes. Mais champignons. ;-)

    1. Avatar photo

      Ah oui, le moins que l’on puisse dire, c’est que ça occupe, et lâcher-prise à toutes les étapes !;-)
      Champignons, ça m’arrive aussi…
      Justement, demain après-midi, je croise les doigts :-)

  2. Avatar photo

    La chasse aux trésors d’automne est déjà bien entamée !
    Que cet affût, les yeux rivés au pied de chaque arbre, ne nous fasse pas oublier d’en contempler la majesté déployée vers le ciel, gracieux dans leur scintillement automnal…

    Les marrons, c’est le bonheur assuré avec les enfants, tant au ramassage qu’aux différentes étapes qui mènent à la dégustation! PF évoquait les figues, j’ose proposer des pommes ou encore des pruneaux, c’est juste fantastique pour des tables festives !

    Question champignons, je n’aime pas les cèpes et je ne les ramasse pas… :) mais il y a bien d’autres champignons bien sympathiques à observer, ou à ramasser… Et pour le lâcher prise, ça aussi c’est royal !

    1. Avatar photo

      « ROYAL » étant aussi une marque de champignons en conserves notamment…
      (Coopérative agricole « France Champignon », « Le spécialiste du champignon depuis 150 ans ! »)

      Je préfère nettement ceux que je trouve ;-)
      Le dernier (hier) étant un « bolet changeant » (Leccinum versipelle)…

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