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Société

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Le confinement illégal !?

C’est ce qu’il ressort de cette belle analyse de Me Carlo Alberto Brusa, d’origine italienne, à la tête du cabinet d’avocats CAB ASSOCIES à Paris.
Il a été atteint par le Covid-19, ce qui l’a encore plus remonté que d’habitude.
Là, il a mis le doigt sur des énormités montrant à quel point ce gouvernement est une équipe de bras cassés.
Pire, compte tenu des failles, il y a collusion/omerta de l’ensemble du système législatif, et notamment des députés et sénateurs, tous bords confondus, qui ferment leurs gueules alors que les grands principes de la légalité n‘ont pas été respectés en l’espèce (c’est pourtant leur boulot, et leurs prérogatives par délégation du Peuple).

Confinement illégal, réquisitions illégales, amendes illégales, ça va très loin.

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Deux visions du confinement

17 mars 2020 / 17 avril 2020, soit un mois de confinement !
J’ai souvent eu des discussions une peu « psy ».
Et j’ai beaucoup entendu.

  • « On a toujours le choix ! »
  • « Vous êtes responsable de ce qui vous arrive ! »
  • « Soyez acteur de votre vie ! »
  • « Vivez dans votre monde et non dans celui des autres ! »
  • « Carpe diem, vivez intensément le moment présent ! »
  • Etc.

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Par solidarité avec les caissières et les canards gras

Les caissières ont peur, je le sais, et je les comprends.
Bon, maintenant, elles sont un peu « confinées ».
Derrière du plexiglas, avec des gants et un masque type soudeur.
Elles ont peur, mais elles ont besoin de bosser.
Même dans l’enfer de la grande ditribution qui est le leur.
Avec des contrats à la con et des horaires à la con.
Alors, fallait-il aller dans ce Carrouf en ce dimanche matin ?
Je me suis dit que oui, par solidarité.
Car le magasin risque de ne plus ouvrir, s’il n’y a plus de clients.
Et c’était d’ailleurs presque le cas.
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Paranoïa ou phobie au service social municipal

Me voilà parti pour une « boucle de Santé spéciale confinement » de moins d’une heure.
En marchant, je me dis que je vais passer à côté d’un service à vocation « sociale » de la ville, et que je pourrais en profiter pour récupérer un dossier dont j’ai besoin.
J’entre dans la petite cour.
Manque de chance, une jeune femme vient d’entrer dans les locaux juste avant moi.
Sur la porte extérieure — c’est un « sas » avec deux portes à ouverture électrique —, je vois une affiche : « Avant de venir, veuillez téléphoner au… »
Ah oui, ben moi je suis (déjà) là !
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Tranche de matinée, le Covid-19, ça optimise !

Livraison Chronopost

J’attendais un colis pour aujourd’hui…
9h36, mail : « C’est le jour J, votre colis {Bip} expédié par {Bip} est en cours de livraison. Notre chauffeur prévoit de passer aujourd’hui entre 09h50 et 10h50. »
9h57, mon portable sonne : « Bonjour, c’est le livreur Chronopost, j’arrive, est-ce que vous pouvez m’attendre sur le trottoir, devant chez vous ? »
10h03, la camionnette s’arrête devant moi.
Le chauffeur, ganté et masqué, en descend.
Il récupère le colis par l’arrière, et me le pose sur le trottoir.
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Mission pain quotidien

Croûte de baguetteDix-huitième jour de confinement.
Sur mon formulaire « Attestation de déplacement dérogatoire », je coche la case « Déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes… ».
C’est pour me dégourdir les jambes et m’oxygéner un peu.
J’envisage aussi de commettre un délit sur mon parcours, en achetant du pain.
Me faut-il également cocher la case « Déplacements pour effectuer… /… des achats de première nécessité » ?
Ah non, on n’a normalement droit qu’à une case, même si ça n’est pas vraiment clair.
Et si je tombe sur des flics zélés cons comme des balais, je n’ai pas envie de me prendre un coup de LBD ou une décharge de Taser !

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Toute une expédition pour trouver une pile

Pile bouton au lithiumQuand le monde moderne s’écroule !
Cette nuit, j’ai dû faire un cauchemar en rêvant à Macron ou à Sibeth Ndiaye.
Le résultat a été immédiat, et je me suis réveillé.
Il faut dire qu’en ce moment je suis plutôt insomniaque.
Je tends la main pour me saisir de ma télécommande universelle.
Mais aucune touche ne répond !
Pas moyen d’allumer quoi que ce soit.
Blocus complet, zappette elle aussi en confinement !

Je me mets à analyser froidement les choses.
Et me positionne en mode « gestion de crise », que dis-je, plutôt « chef de guerre ».
Comme ce gouvernement, j’aurais pu faire n’importe quoi.
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Mes courses miraculeuses du dimanche

Après ce constat — Coronavirus et razzia dans les rayons — fait vendredi après-midi dans un hypermarché Leclerc, j’étais plutôt pessimiste concernant les nouilles.
Et je me suis mis à contempler l’unique paquet de pâtes Barilla N° 73 — des « Penne rigate » —, heureusement d’un kilo, en ma possession.
J’ai laissé passer ce samedi, me disant que ce serait de la folie dans les magasins.
Et patatras, en soirée, le barbu premier sinistre annonce la fermeture des commerces « non indispensables » !… (L’arrêté)
C’est quoi, un commerce « non indispensable » ?
Visiblement, pour lui, un tabac, c’est indispensable.
Heureusement, il y a, entre autres exceptions, les « commerces alimentaires »…
Bon, OK pour une épicerie, mais une grande surface ?
C’est clair comme tout ce que font ces minables de la bande à Macron…

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Le respect, c’est pourtant si bête, mais pas pour l’Élysée

Combien de fois ai-je entendu dire qu’il y avait des « codes » ?
Qu’il fallait être à l’image de sa fonction, de son entreprise, de ce que l’on représente ?
Au point de porter la cravate pour les hommes — en plus de beaux costumes, comme François FILLON —, ou d’avoir un joli tailleur pour les femmes.
Les pilotes, les hôtesses de l’air ont un uniforme.
Dans l’hôpital que je fréquente, tout le personnel médical a une blouse blanche, et c’est la couleur du col qui permet de distinguer les fonctions.
Idem au fast-food du coin, tenue de l’enseigne de rigueur.

Là, à 14h14, après une longue hibernation — comme si je m’étais coupé du monde —, j’allume le téléviseur pour tomber des nues devant ce spectacle :

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Prédation de prédateurs

Ah, il a bon dos ce coronavirus !
Si les bourses chutent, c’est à cause de lui, bien sûr !
En fait, c’est un parfait alibi pour masquer l’effondrement d’un système d’une pourriture extrême.
Des « entreprises » qui ne valent rien, et même parfois/souvent de pures escroqueries, qualifiées de « licornes ».
Des sociétés qui rachètent leurs propres actions — à crédit, avec des banques complices — pour faire monter les cours.
Des « valorisations » ubuesques qui défient l’entendement et qui sont complètement déconnectées de la réalité.
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