Psychologie
Je sors d’une réunion de campagne.
Quand il m’a vu arriver, il était trop content.
Il est devenu tout fou, tout joyeux.
Il a poussé des cris audibles à des kilomètres.
Il s’ennuyait, et il allait pouvoir échanger.
Il s’est approché de moi en courant.
Avec de puissants braiments.
J’ai bien cru qu’il allait me rentrer dedans.
Mais non, coup de frein au bon moment.
Tant il voulait mes boniments.
Cette forêt, je la connais maintenant presque comme ma poche.
Mais il me manquait un petit bout de découverte.
Me voilà parti, recherchant la sérénité et l’apaisement.
Différentes essences d’arbres.
Des fougères, beaucoup de fougères.
Quelques endroits légèrement inquiétants.
Puis, au détour d’une petite allée, ma récompense, un chevreuil qui détale !
Le temps de le voir, de l’admirer, mais pas de le photographier.
De toutes les manières, il faisait trop sombre.
Je sors, je sors pas ?
J’y vais, j’y vais pas ?
Bonne question !
Envie et pas envie.
Besoin et pas besoin.
Le oui et le non.
Pourtant, c’est important.
Enfin, ça l’est devenu.
En fait, c’est même vital.
Prendre l’air.
S’oxygéner.
Se dépenser.
Oh, que la vie est injuste !
Même pour les chats.
Mais le savent-ils ?
Peuvent-ils le mesurer ?
Même en criant aux inégalités.
En stigmatisant les abus.
En montrant les injustices.
Je suis moi même injuste.
Inconsciemment, je fais comme la pub.
Mon cerveau doit être contaminé.
Je vous montre du « beau ».
Enfin, j’essaye.
Alors que le héros – ex-agent de la CIA – Tobin Frost va chez un faussaire nicaraguayen rangé des voitures pour se procurer de nouveaux papiers, voici qu’une leçon inattendue surgit des dialogues du film Sécurité rapprochée (“Safe House”, 2012, avec Denzel Washington) rediffusé hier…
Le genre de chose si simple que ça en est une évidence, mais qu’il est si bon de se rappeler de temps en temps, surtout dans cette société où presque tout le monde court sans savoir pourquoi ni après quoi, tout en disant ne pas pouvoir prendre le temps.
Lire la suite »Un jour, tu comprendras
Alors voilà, pour une fois, je ne serai pas l’auteur principal de ce billet, car je laisse la plume à quatre admiratrices débordantes de désir.
Je viens en effet de prendre connaissance de mails intimes récents, reçus sur un vieux compte Yahoo! à l’abandon, que je trouve trop fendards, ce qui me donne envie de les partager.
Bien sûr, il s’agit de spam, censé émaner de belles et jeunes inconnues au vu des photos en signatures.
Coucou toi, j’ai mis du temps avant de me décider mais j’ai fini par me convaincre de me lancer, car j’aimerais échanger un peu avec toi en vue d’une éventuelle future rencontre entre toi et moi.
Je ne vais me lancer dans des phases où je me prétends belle et tout ça, je préfère te laisser me découvrir, mais je suis une bonne vivante qui aime profiter des charmes de la vie.Lire la suite »Belles demoiselles, vous vouliez une réponse ?
Non, je ne fais pas dans le documentaire animalier.
Mais, comme j’ai été témoin de ces scènes…
Je les partage avec plaisir.
J’ai été étonné, subjugué.
Au point que j’ai filmé, pour une fois.
Pour montrer des choses simples, naturellement épatantes.
Alors, si vous avez quelques minutes.
Et un minimum d’empathie envers la nature.
Place aux poissons-chats et à la Grande Aigrette !
Lire la suite »Dégustation de poissons-chats et Grande Aigrette
Houlala, là on m’a gonflé !
Bossé jusqu’à trois heures du matin.
Pour timbrer et poster dès neuf heures.
Pour m’entendre dire que bof.
Que finalement ce serait inutile.
Tout le contraire de ce que l’on m’avait dit.
Mais aussi écrit, dans une relance.
Ça m’a profondément énervé.
Je n’aime ni la soupe ni le lait.
Mais je suis passé soupe au lait.
Lire la suite »Du Mensonger à la vérité du monde des libellules et des papillons
Armuriers/couteliers, une espèce devenue rare.
Alors je m’arrête devant ce magasin « Chasse & Pêche ».
Parking désert, rideau baissé sur l’une des deux entrées.
Par contre, à l’intérieur, c’est plein d’articles.
Avec une odeur curieusement agréable.
Et des couleurs qui font dans la discrétion.
Un jeune est au comptoir, je m’adresse à lui.
Je lui pose une question « Réglementation ».
Son visage devient vert, mimétisme oblige.
« Je vais appeler le patron » dit-il en s’enfuyant.
Un homme à la mine sympa arrive.
La quarantaine, simple et avenant.
Hier, 31 mai, était un jour important.
Peut-être pas pour vous.
Mais pour moi, si.
Et hop, une année de plus !
C’était mon anniversaire.
Inéluctable course du temps.
J’aurais pu fêter ça devant BFMTV ou iTélé.
À contempler Hollande, Valls ou bien Macron.
Ou à compter les conflits sociaux.
J’aurais pu faire la fiesta.
Aller dans un restaurant de chaîne.
Pour du mauvais Champagne avec un gâteau industriel.
Lire la suite »Un anniversaire simple et heureux entre lac et nature