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Lâcher-prise

Lâcher-prise

Un randonneur qui ne se pose pas trop de questions

Il marche, il marche…
Sur un tapis de feuilles mortes.
Avec de belles couleurs d’automne.
C’est une photo volée, prise à la volée.
Sur un petit chemin qui serpente le long d’un lac.

Pas tout jeune, le randonneur, mais il a l’air d’encore bien avancer.
Épaule gauche un peu penchée, mais c’est à cause de son sac « sling » (une seule bandoulière).
7,4 kilos sur la balance… Appareil photo, drone, jumelles, tablette GPS, powerbank, et divers accessoires, dont un sifflet et un sécateur pliant.
Sans oublier la gourde inox sur le côté, et le bâton de marche à tout faire.
À la ceinture, un couteau suisse bourré de fonctions, avec un « lanyard » en paracorde.
Et une pochette de 820 grammes, avec une trousse de secours et quelques accessoires supplémentaires.
Ainsi que trois biscuits pour se requinquer, une torche qui peut servir de casse-tête, un stylo, un briquet.
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Le challenge du DFG

Je suis confronté à un « challenge » assez peu ordinaire…
Le 29 octobre dernier, j’étais au laboratoire de biologie médicale dès l’ouverture.
Prise de sang trimestrielle, avec prélèvement sur la main (une joyeuseté).
Dans la journée, mes résultats commencent à tomber (suivi en ligne, c’est pratique, mais stressant).
Celui que j’attends le plus — le DFG (Débit de filtration glomérulaire ou « clairance ») — est là !

  • 17 le 11/05/2021
  • 14 le 04/08/2021
  • 12 le 29/10/2021

La chute semble inexorable !
En dessous de 30, c’est Insuffisance rénale « sévère »
En dessous de 15, elle devient « terminale » !
Bon, j’ai déjà eu 9 en sortie d’hôpital, début novembre 2018, mais j’avais réussi à m’améliorer.
Personne n’y croyait quand j’ai obtenu un 18 le 09/03/2020. Le physique ? Le mental ? Les deux mon capitaine !
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Sa majesté l’arbre à nanas

Aujourd’hui, nous reparlions de « mon » arbre
Il m’arrive de le partager, et d’y amener des personnes qui savent apprécier.
Ça n’est pas donné à tout le monde, et il faut être sélectif.
Ce jour-là, début octobre 2021, j’étais accompagné de deux demoiselles.
Et il était bien là, imperturbable et majestueux.
Alors ça a été le moment de faire une petite pause.
Et de se mesurer à cet arbre qui n’est même pas « remarquable ».
Enfin, pas « officiellement », mais il l’est pour moi.
L’occasion de mieux donner une idée de ses dimensions.
Et même de tenter de le renverser en s’appuyant sur son tronc.
Il s’est laissé faire et a bien dû s’amuser de ces efforts inutiles.

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Comptage d’horloges : c’est effrayant, nous sommes cerné(e)s !

Aujourd’hui, gros branle-bas technique, avec de la procrastination — du temps qu’on laisse passer en retardant ce que l’on doit faire —, et une « deadline » — date limite — que j’ai finalement (encore) repoussée pour lâcher prise. Et en plus, cette nuit, c’était le passage à l’heure d’hiver…

Puis, en commentaire : « Oui, et il faut penser aux pendules/horloges qui ne font pas l’opération automatiquement. De mon côté, j’en avais dix à “régler” manuellement avec des procédures plus ou moins compliquées. Finalement, c’est dans la Xantia que c’est le plus simple ! »
Dans une réponse de @Corinne D : « Question à 10 €, peut-être indiscrète : vous êtes collectionneur de pendules/horloges, ou c’est juste une obsession du temps qui passe ? »

Alors alors, il fut un temps où l’on avait une montre au poignet et une ou deux pendules chez soi, sans oublier celle de la voiture si elle date de moins d’une quarantaine d’années et qu’elle est suffisamment « dotée » en équipements.
Mais à notre époque, nous sommes cerné(e)s par les pendules/horloges !
À bien y penser, nous avons absolument partout !

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Procrastination, deadline et écran blanc

La vache ! Je me retrouve à la tête d’un petit troupeau de serveurs…
Le serveur A, c’est celui qui vous « sert » — 24/7/365 — Grinçant.com, le blog. Celui-ci est actif depuis le 22 mai 2019, et son dernier redémarrage date de neuf mois et un jour.
J’ai aussi un petit serveur B, pour faire des sauvegardes.
Le 21 juin 2021, jour de passage à l’été — tout un symbole —, j’ai passé commande de deux nouveaux serveurs, que nous appellerons C et D.
C a vocation à remplace A, en « production ».
D a vocation à remplacer C en cas de défaillance ponctuelle (serveur presque « miroir »), mais aussi B pour mes sauvegardes de fichiers.

Bref, j’ai chargé la barque, et j’ai du pain sur la planche depuis ce 21 juin…
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À l’heure où le soleil se couche

Moi, c’est marrant, mais quand je me couche, j’ai une drôle de tête.
L’épuisement de la journée, la possibilité de ne pas se réveiller le lendemain.
La perspective d’une nuit avec des insomnies.
Bref, un spectacle que l’on pourrait juger pitoyable.
Mais il y en a un qui est radieux même quand il se « couche ».
Ou alors il crée des ambiances particulières, magiques.
C’est le soleil !
Récemment, de chez moi, j’ai eu droit à un Spectacle gratuit pour paria sans « pass ».
Et encore plus récemment, il m’a offert un nouveau cadeau.
Un instant furtif, à saisir, naturel même si cela pourrait être une œuvre d’art.
Quoique, quel « artiste » pourrait égaler cela ?

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Un bout de marais paradisiaque

Marais… Marécage, bayou, tourbière, marigot, et même… pourrissoir !
Quelques synonymes, comme ça, histoire de mieux comprendre ce mot.
En France, en 2021, j’ai l’impression d’être dans certains de ces synonymes.
C’est glauque, puant, moche, malsain, dangereux, toxique.
S’il y avait des cygnes, ils seraient noirs, annonciateurs de désastre(s).
De quoi déprimer sérieusement si on se laisse aller.

C’est donc avec une certaine anxiété que j’ai fait cette randonnée.
Sur ma carte, il fallait traverser des marais, et atteindre une « roselière ».
Une roselière ? C’est un endroit où poussent les… roseaux !
Paradis des oiseaux, mais je les imaginais de mauvais augure.
Comme les corbeaux croisés vautours qui disent/croient nous « diriger ».
Et pourtant, et pourtant, une sacrée surprise m’attendait !
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J’ai vu des objets volants identifiés

Depuis que j’ai un drone, je ne me sens plus.
Je bats de l’aile, ou plutôt des pales à la moindre occasion.
Et je m’envoie en l’air à coup de joysticks.
J’ai bien acheté deux simulateurs sur PC, mais je préfère le réel.
Et, plus que jamais, la période m’enjoint à prendre de la hauteur.
À évacuer de mon esprit les images de seringues omniprésentes sur les écrans.
Et à m’amuser de tout et de rien, de rien et de tout, en capturant des moments furtifs.
C’est aussi un exercice de haute tenue, car à mon âge je pourrais avoir la tremblote.
Mais j’arrive encore à faire des photos correctes à main levée, même à fond de zoom.
Pourtant, l’adversité est là, comme pour me rappeler un (triste) sort inéluctable.
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Spectacle gratuit pour paria sans « pass »

Il y a des moments qu’il faut savoir saisir.
Et même « occupé », il faut rester aux aguets.
C’était mardi 14/09/2021, en début de soirée, et j’étais au téléphone.
Et, machinalement, je suis allé sur le balcon pour regarder au loin.
Quelque chose avait inconsciemment attiré mon attention.
Je me suis alors précipité vers l’une de mes sacoches pour me saisir d’un appareil photo.
Téléphone DECT coincé entre l’épaule gauche et l’oreille correspondante…
Tout en continuant ma conversation, sans rien dire de ce que je voyais…
Je m’acharnais à faire quelques photographies du spectacle qui s’offrait à moi.
Il faut dire que l’appareil était récalcitrant pour la mise au point, car la scène lui semblait floue.

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Le nain psychologue de l’avenue Aliénor d’Aquitaine

Je l’ai trouvé là, au hasard d’une randonnée.
Caché dans son petit massif, au bord d’une rivière.
Il a l’air tranquille, heureux, en train de faire des trous avec sa bêche.
Il veut créer un petit potager, lui qui a quitté tous ses potes âgés.
Il était psychologue dans un EHPAD pour nains.
Il m’explique qu’une épidémie est arrivée.
Un coronainvirus que l’on a présenté comme très méchant.
Et tout est parti en vrille, dans la société comme dans son EHPAD.
Il était sur tous les fronts, à soutenir les soignants comme les résidents.
Le personnel a été stigmatisé avec des tests nainsopharyngés intrusifs.
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