Torture psychologique au salon de coiffure
Je suis arrivé un peu en avance.
Et ma coiffeuse attitrée n’avait pas terminé avec son client.
Sa collègue — elles sont deux, c’est un petit salon — me prie de m’asseoir sur un fauteuil « coupe ».
Puis elle a une idée machiavélique…
« Ah, vous voulez peut-être lire !… »
Elle prend une revue sur une table basse.
Et pose devant moi un Paris Match bien usagé.
Je l’ai regardé d’un œil torve.
Paris Match ? Mais quelle horreur ! Ça existe encore ?!
Et en voyant la couverture, j’ai failli m’étrangler :
« MICHEL BARNIER
PORTRAIT INTIME
La famille et les amis d’enfance du Premier ministre témoignent.
LES PHOTOS INÉDITES D’UN HOMME POLITIQUE SURPRENANT »