25 juin 2021, je randonne en binôme avec une « amie ».
Je mets des guillemets, et vous allez comprendre pourquoi.
J’avais soigneusement préparé le parcours, sympathique et inspirant.
Pour le suivre, ma fidèle tablette/GPS, et mes fonds de cartes IGN.
À ce niveau, rien à signaler, tout se passe bien, même si c’était une « découverte » pour nous deux.
Et je la vois prendre des photos avec son smartphone, notamment de fleurs.
Et chaque photo est suivie d’une série de manœuvres sur son écran.
Je lui demande alors ce qu’elle fait après chaque photographie.
« Je les envoie à mon cercle d’ami(e)s ! »
J’avais mon téléphone principal à la ceinture, et il ne recevait aucune notification…
J’aurais donc dû comprendre qu’en tant que, pourtant, « ami », je ne faisais par partie de ce « cercle »…
Même si je connais l’importance de ce genre de « détail », j’ai laissé glisser.
Cette personne faisait de l’accompagnement de fin de vie dans une association, en tant que bénévole.
Le genre d’activité qui, à bien y réfléchir, me fait un peu froid dans le dos.
Et elle s’est toujours prétendue adoratrice des animaux, et elle en avait plusieurs.
16 novembre 2021, randonnée en un autre lieu, toujours en « binôme » avec elle.
Nous croisons une ponette qu’elle trouve mal entretenue.
Et elle se mêlera de ce qui ne la regarde pas, qui plus est d’une mauvaise manière.
Causant ainsi la mort prématurée — et probablement cruelle — de ce malheureux animal.
J’ai alors écrit/publié cette « Brève » : Il n’y a plus de ponette dans les parages
17 décembre 2021, donc en plein hiver, j’étais invité à son domicile.
Et je tombe sur l’un de ses chats nommé Osiris.
Une sorte de « persan ».
Sauf qu’il est là, tout tremblant, à proximité d’un radiateur.
Le malheureux persan était fraîchement… tondu !
La bête semblait triste en plus de paraître ridicule.
« Oui, je l’ai tondu pour éviter les bouloches de poils ! »
Je lui ai dit tout le mal que je pensais d’une telle opération, traumatisante pour un chat.
Au point que les vétérinaires le font sous anesthésie générale quand c’est strictement nécessaire.
Plus tard, en 2022, lors d’une autre randonnée, je lui ai demandé si elle avait retondu Osiris.
Et elle m’avait répondu que, oui, elle l’avait fait.
Cette « amie » connaissait mes graves problèmes de santé depuis octobre 2018.
Et l’attachement particulier que je portais aux « ondes positives » lors de mes randonnées.
Le 26/01/2025, suite à d’autres événements, j’écrirai ce billet : La trahison, c’est inoubliable, surtout en photo
Suivi de « Ambiance toxique : la photo mystère », le 30 janvier 2025.
Et encore, je n’ai pas tout relaté, car c’est consternant.
Surtout quand Dieu — les « culs bénis » — et un médium se mêlent à tout cela.
Le 20 février 2025, je recevais un message par le formulaire de contact du blog.
« … Donc, après la lecture, je ne t’importunerai plus, désolée que ça se finisse comme ça. »
Il n’y a ni réel mea culpa ni excuse.
Et une « amie de six ans » qui ne l’est définitivement plus !…
Malheureusement, ce genre de « schéma » semble récurrent dans mon cercle relationnel.
Avec des situations/réunions de personnes qui s’avèrent subitement révélatrices.
Révélant des « détails » précédents qui vous explosent violemment et cruellement à la gueule.
Le pire, c’est que cela vient de se reproduire avec une autre « amie », dans un contexte un peu similaire.
Et, curieusement, sur le même lieu/circuit que celui du 25/06/2021, en introduction du présent billet.
Alors que j’étais confronté au syndrome de la page blanche, je retrouve matière à écrire.
En plus, il paraît que c’est cathartique, donc, au final, bénéfique pour moi, même si tout cela est, à la base, toxique.
Visuel : « En randonnée, RIP les amitiés. »
© PF/Grinçant.com (2025)
J’ai lu la brève de la ponette et j’ai aimé retrouver un commentaire de Flavien. Son commentaire est réel entre les Hommes et les animaux délaissés / brimés / maltraités / persécutés par les humains. Par contre, j’ai dû louper cette brève du temps de la covid, car j’aurais émis un commentaire en mentionnant d’alerter les gendarmes concernant les sévices sur des animaux. Le propriétaire a eu de la chance d’être inhumain sans aucune infraction relevée à son encontre.
Pour votre « amie » qui aime les animaux et qui tond son chat en hiver, cela me laisse perplexe. Comme on dit il y a les tondeurs et les tondus et cela me fait ressurgir des photos des tontes sur les êtres humains dans les camps de concentration par les nazis…
« Mieux vaut compter sur son âne que sur la jument du voisin. » Proverbe Auvergnat
Elle-même a deux « équidés », mais leur cas est différent de cette ponette, certes mal « entretenue », mais qui était paisible dans son pré, à proximité d’un bel étang.
S’en mêler de cette façon était probablement la pire chose à faire, la preuve. Elle m’a dit avoir fait cette démarche pour tenter de la récupérer.
Pour ce malheureux chat, je ne comprends pas. Quand je l’ai vu dans cet état, près de ce radiateur, il m’a fait de la peine. Et elle a réitéré ce « sévice ». Oui, ça laisse perplexe.
Il y a des personnes qui, quoi qu’elles fassent, disent faire « le bien ». En sont-elles convaincues ? Et quand la religion s’en mêle/s’emmêle, c’est pire que tout…
Ma fille m’a dit qu’elle avait lu (oui, on discute « Grincant » en famille ;-) un article qui semble indiquer que les poils des animaux ne sont plus aussi beaux après les avoir rasés. Elle me demandait d’ailleurs pourquoi, à mon avis, alors que nous, humains, cela n’a pas de conséquence. Peut-être que mère Nature n’a tout simplement pas prévu de tondre ses « disciples » (et d’ailleurs, comment feraient-ils) ?
Un peu comme le cercle des ami(e)s à votre « amie » : chez les animaux, il n’y a pas ce type de problème, les relations sont plus « authentiques » (dans un bon sens comme dans l’autre).
Pauvre chat, tout de même : comment peut-on imposer cela à un animal que l’on dit l’aimer et le choyer ?
Oui, « pauvre chat », et il frissonnait/tremblait carrément près de ce radiateur (en plus, photo prise en plein mois de décembre, dans une maison peu chauffée).
J’ai lu que les chats avaient une température corporelle plus élevée que celle des humains, et que les poils contribuaient à la régulation de leur organisme en agissant comme isolant thermique, en plus de les protéger des coups de soleil (bon, celui-là est/était plutôt un chat d’intérieur).
Si, la nature a bien prévu quelque chose, puisqu’il y a une « mue », saisonnière, lorsque leurs poils tombent (et pas tous en même temps), mais pour être remplacés par d’autres.
Pour éviter les « bouloches », il faut les entretenir/les peigner, et pas les torturer/traumatiser.
Je l’avais vu quelques mois avant, sans rien remarquer de particulier, sauf qu’en revoyant la photo, son poil était incohérent avec celui de sa « tête », mais il avait un peu repoussé. Ce « traitement » — que je ne pouvais suspecter (sauf par un vétérinaire, pour une raison bien particulière) — n’était donc pas nouveau pour lui.
Pour le « cercle des amie(e)s » de cette personne, ça n’est pas pour rien que je parle (rétroactivement) de ce chat — je fais le lien — compte tenu de ce qui m’est arrivé. C’est finalement cohérent.
Très choquée par l’image de ce pauvre chat tondu… Quelle horreur… qu’est-ce qu’il a l’air malheureux sur cette photo…
Comment peut-on faire ça à son animal qu’on prétend aimer ?
J’avais moi aussi des soi-disant amies, adhérentes à la SPA et même impliquées dans diverses activités au titre de la protection animale, qui n’hésitent pas à enfermer leurs 2 chats, pour leur bien évidemment, au motif du danger que représente pour eux la route devant la maison, et même à les affamer, dans le cadre d’un régime lié au cholestérol de l’un et à la cystite de l’autre…
Résultat, ces 2 pauvres animaux leur faussent compagnie à la moindre occasion, et ça donne lieu à des scènes de panique théâtrales et répétitives…
Et toutes ces bonnes âmes ne manquent pas en outre de se placer en position haute par rapport à moi, la sans cœur qui n’aime pas les animaux, n’en ayant pas… et se montrent hyper-jugeantes…
Avez-vous remarqué comme ces braves gens sont les pires donneurs de leçons.. et ne se remettent jamais en question..
Alors je fais comme vous… je m’éloigne…
Vous avez raison, il n’y a que ça à faire…
Merci pour tous vos billets, qui témoignent d’un attachement à des valeurs qui nous sont communes.
À l’époque, j’avais été choqué, mais maintenant ce « détail » (scabreux et réitéré) me semble révélateur — en plus d’être cohérent — quant à la personnalité de l’individu en cause, d’où le lien que je fais à la lumière d’autres événements récents et me concernant plus directement.
Je me souviens d’une longue discussion où je lui avais expliqué qu’elle ne faisait pas preuve d’humanité/de de compassion avec certaines de ses actions, mais que c’était uniquement pour satisfaire son ego, voire se convaincre d’une toute-puissance (ou à minima d’être du « bon côté », cf. « Dieu »).
Le genre de personne qui répète « C’est ça l’amitié » en faisant du mal, ou qui dit « C’est ça l’amour » en tondant son chat avec une tondeuse probablement bien bruyante/stressante. Ce jour-là, ce malheureux chat faisait pitié à voir. En fait, il est/était objetisé/chosifié.
Oui, il n’y a qu’une chose à faire, et le « cadre relationnel » se simplifie singulièrement/drastiquement, mais c’est pour la bonne cause, et surtout pour se préserver.
Au mieux, ces personnes bien intentionnées s’inscrivent dans un protocole compassionnel factice, par bêtise, ignorance, ou tout simplement pour se rassurer… et oui, au pire, pour se convaincre d’une toute-puissance… L’une des 2 « amies » dont je parlais dans mon précédent commentaire, qui se retrouve en fauteuil roulant suite à une évolution de sa maladie, et que je suis allée voir à deux reprises dans l’établissement de rééducation où elle est prise en charge, a tout récemment trouvé le moyen de m’en remettre une couche par SMS… À l’en croire, j’ai tout faux dans plusieurs domaines, et vas-y que je t’assène des recommandations à côté de la plaque, et ma pauvre Margot par-ci, et « tu ferais mieux de » par-là… montrant ainsi qu’elle ne comprend rien et qu’elle n’est absolument pas dans l’empathie… même si elle clame partout qu’elle m’adore…
Ainsi, même diminuée, elle se veut aidante et de bon conseil, alors qu’elle m’a juste fait de la peine.
Après avoir lu son message, où j’ai vu comme une forme de mépris, je tournais en rond dans la pièce, complètement dépitée, en parlant toute seule… « Mais qu’est-ce qu’elles sont méchantes ces bonnes femmes… qu’est-ce qu’elles sont mauvaises… »
Jusqu’à ce que je pense au chat tondu… et à votre ex-amie, qui préfère tondre son chat plutôt que de le peigner… ou laisser faire la nature, munie d’un aspirateur efficace…
Désormais je penserai à cet animal chaque fois que je serai bêtement et bassement attaquée par ces innombrables personnes qui profitent de notre confiance, en vue de leur propre réassurance, et à notre détriment.
C’est une photo qui marque, et votre message une vraie parabole.
Encore merci pour ça.
L’empathie et la bienveillance — sincères — sont de plus en plus rares, et il y a souvent un « loup » qui ne se révèle, le plus souvent, que trop tard.
Pour une personne mal en point/diminuée physiquement, il y a peut-être de l’aigreur, et on peut trouver une certaine « excuse » à ces comportements toxiques. Pour les autres, c’est très différent :-/
Je sors d’une autre « histoire » similaire, et je viens juste de rattacher certains éléments — pourtant simples/évidents — entre eux, ça m’a pris 21 jours de cogitations/ruminations.
Si ce (malheureux) chat pouvait parler, je serais content de lui donner la parole à travers un billet.
Oui, c’est bien une « parabole » ;-)