Ça n’est pas la première fois que je me gare sur cette petite place, oh que non !
Mais j’ai toujours donné rendez-vous « Place de l’Église ».
Bon, à côté, il y a aussi la petite mairie, avec la fameuse devise « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Et en guise de boulangerie, un distributeur de baguettes tout récent.
Là, au moins, pas besoin de « pass » en dehors de quoi payer.
C’était avant-hier, 7h30, et j’attendais une amie pour randonner autour du lac.
Une petite commune de mille cinq cents habitants, dont combien de « vaccinés » ?
En coupant le moteur de ma voiture, j’ai remarqué que je m’étais garé juste en face d’une statue.
Je savais qu’elle était là, mais les fois précédentes je ne la voyais même plus.
Mais là, dans le contexte mortifère actuel, elle a pris tout son sens.
Un « monument aux morts ».
Une statue fabriquée quasiment à la chaîne, on en trouve plusieurs centaines en France.
Un Poilu « Résistance » de Charles-Henri POURQUET.
Celle-là est datée de 1921, elle a exactement cent ans.
En dessous, sur le socle, une liste de noms…
Très exactement vingt-cinq, et que des hommes, la parité n’étant nullement respectée.
Mais que fait-elle là ? Quel sens a-t-elle ?
Ah oui, c’est pour « commémorer » !
Les Poilus, c’est pour 1914-1918, la « Grande Guerre ».
Sur le site Internet de l’Élyse, concernant le 11 novembre 2018, je trouve ceci :
« À l’issue d’une semaine d’itinérance et à l’occasion du Centenaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, le Président de la République s’exprimait devant plus de 70 chefs d’État et de gouvernement et dirigeants d’organisations internationales réunis à Paris sous l’Arc de Triomphe. Revivez la cérémonie en intégralité. »
Avec une vidéo d’une heure trente minutes et trente secondes.
Et des « commémorations », ce « président » en a fait plein d’autres.
À croire que cela était un réel plaisir, à la fois égocentrique et fantasmatique.
Mais que faisait ce type à « honorer » des « Morts pour la France » ?
Morts pour nos libertés, notamment.
Alors que le même sinistre individu est en train de les détruire, nos libertés si chèrement gagnées.
Commémorer, c’est rassembler, se souvenir.
Là, il fait tout pour nous monter les uns contre les autres, pour nous désunir, pour nous mettre « en guerre », mais civile !
Il transforme notre pays en dictature, avec des « règles » que même celles qui assument ce qualificatif n’oseraient pas mettre en place.
Ce type — un certain Emmanuel MACRON — est un haineux, un vicieux, un pervers, un sadique, un dangereux psychopathe (rien que son regard en dit long).
Et il est entouré de branquignols qui ne méritent que le dédain, et un jugement — quand l’heure sera venue — devant une cour populaire pour Haute Trahison.
Ah, ils seraient bien incapables de mourir dans des tranchées ceux qui nous « gouvernent » !
J’ai honte pour mon pays, vraiment honte.
Et je me demande ce qu’il va advenir de ces statues, car ont-elles encore un sens ?
© PF/Grinçant.com (2021)
Après l’allocution mortifère du 12 juillet 2021 du terroriste en chef de l’Élysée, voici l’allocution d’une jeune — mais courageuse — avocate au barreau de Paris, Me Virginie de Araujo Recchia, datée du 20/07/2021 (excusez la mauvaise qualité de la vidéo, mais je n’ai pas trouvé mieux) :
(Source : Youtube TgT9xaU7KXc — Hébergée localement du fait de la censure ambiante)
@PF
Vous voyez qu’il y a des avocat(e)s qui défendent les valeurs du droit, de la démocratie, de la liberté, et surtout le principe universel du respect des droits des personnes ;)
Je puis même vous affirmer qu’ils sont bien plus nombreux que ceux qui ne font pas honneur à leur serment.
Je rappelle celui-ci : « Je jure, comme Avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. »
Alors, bien sûr qu’il y a des brebis galeuses (voire des « traitres ») à ce serment, ou qui prennent certaines libertés avec, toutefois n’en est-il pas de même avec bien d’autres professions « assermentées » ? Notaires, médecins, pharmaciens, politiques, hauts fonctionnaires, huissiers, etc., etc., ou soumis à une déontologie comme les journalistes, au hasard.
Et je ne suis pas sûr que la proportion ne soit pas largement supérieure dans certaines de celles précitées ;)
Oui, ça pourrait — un peu — me réconcilier avec la profession.
Mais notez à quel point elle semble désabusée et qu’elle n’en revient pas de citer une telle litanie d’énormités juridiques et liberticides. J’imagine à quel point ce travail a été difficile à faire pour les tripes, et ne parlons même du fait de s’exprimer ainsi dans une vidéo publique.
J’ai regardé la dernière vidéo — « 200721 – Le droit encore une fois l’arme contre la loi injuste !», du 20/07/2021 — de Calberto Albert Brusa, et lui aussi a une mine défaite, fatiguée, et on sent le pessimisme, même s’il continue à se battre.
Il a notamment dit : « L’heure est grave ! »
Au passage, il a parlé de « coups de poignard » de confrères, et j’en connais un (Fabrice Di Vizio, puisqu’il l’a clairement cité) — dont nous avons déjà parlé sur ce fil voilà peu, qui était particulièrement visé, mais ça n’était pas le seul.
La Première Guerre Mondiale a été la plus rude des guerres pour les Poilus avec le froid, l’humidité et les intempéries… Rappelez-vous qu’au début de la guerre, le Poilu est habillé d’un uniforme voyant, avec un pantalon rouge garance et un simple képi, rouge lui aussi, qui ne lui protège pas la tête.
Les Poilus qui ont survécu, ou les parents/familles des victimes qui ont jonché les lieux des combats, n’ont pas eu la reconnaissance suffisante pour ces combattants, seulement des statues avec des noms gravés dans diverses communes de France comme vous le montrez ici. J’ai du respect pour ces combattants, car, à la WW2, il y a eu des politiques de tous bords qui ont sali la Nation et les combattants, et je pense tout de suite à Maurice Thorez, car la rue où je demeure porte, malheureusement, son nom…
Et je suis en symbiose avec vous pour dire que micron et bien d’autres politiques salissent la mémoire des valeureux et braves Poilus.
« L’art de la guerre est l’art de détruire les hommes, comme la politique est celui de les tromper. »
Alembert (Jean Le Rond d’), 1717-1783, Mélanges de littérature.
Fils illégitime de Mme de Tencin et du chevalier Destouches, il fut abandonné sur les marches de l’église de Saint-Jean-le-Rond et mis à l’école sous le nom de Jean-Baptiste d’Aremberg (devenu d’Alembert). Philosophe, écrivain, physicien et mathématicien français.
Quand je vois toutes les « commémorations » qu’il a salies de sa présence au regard du sale boulot qu’il finalise — quoique, ils en ont encore sous la pédale — actuellement, ça me rend encore plus pessimiste sur la nature du bonhomme et sur la chute qui va être la nôtre si nous ne nous remuons pas sérieusement.
Pas moyen de déboulonner — légalement — un psychopathe à la tête du pays ? Comment en sommes-nous arrivés là ?
Pour @Pamphlétaire :
Je suis féru d’Histoire, et la WWI et la WWII font partie de mes intérêts. Plus de 300 ouvrages lus, sans parler des témoignages de mes parents, grands-parents… de mes visites sur de nombreux sites, etc., etc.
Je suis surpris de votre hargne pour M. Thorez — non que je le soutienne —, mais je suppose que votre aversion est due au fait qu’il a déserté en 39. C’est un fait, mais résumer à ça le personnage durant cette période, c’est oublier qu’il était antifasciste, avait voté pour l’entrée en guerre contre l’Allemagne, soutenu activement la lutte contre Franco aux côtés des républicains espagnols par exemple, et qu’à la déclaration il avait quand même 39 balais, comme troufion de première ligne, ce n’est pas le profil type du soldat. Hitler n’envoyait pas encore en 39 des quadras ou des ados, mais ceci est un autre débat.
Comme politique, j’eusse préféré que vous me citiez Papon qui fut quand même ministre jusque sous VGE, accusé de crimes contre l’humanité et qui s’enfuit en Suisse avant son procès, parmi d’autres salauds, bien sûr, il m’apparaît bien plus pertinent que Maurice Thorez.
Sur la dureté des combats, sauf à me prouver qu’une guerre est mieux qu’une autre, je ne vois pas en quoi la WWI fut pire que la WWII. La campagne des Vosges ou la bataille des Ardennes ne doivent rien niveau froid, humidité, intempéries, à celles de la Somme ou de la Meuse par exemple.
Sur le sujet de ce billet relatif aux commémorations, aux statues, monuments, bien sûr qu’ils ont encore un sens.
Le souci c’est :
– La méconnaissance de leur raison d’être et de leur signification par une grande majorité de Français, combien par exemple peuvent vous donner la date de la bataille de Verdun, de la libération de Paris, etc., etc. ?
– Le dévoiement qui en est fait pour des raisons bassement politiciennes par nos politiques, mais aussi certaines associations.
L’ignorance et l’oubli sont les pires renoncements à l’Histoire d’une nation, à sa raison d’être et de vivre ensemble.
C’est bien contre ça qu’il faut lutter, remettre au goût du jour l’enseignement de l’Histoire est fondamental, encore faut-il le vouloir, et ce n’est hélas pas le chemin que certains, là-haut, veulent voir pour des raisons bien compréhensibles, l’ignorance permettant de dominer, d’asservir et pire encore.
@Flavien
J’avais en arrière-pensée le Turkménistan, l’un des pays les plus pauvres du monde où son « président » — dictateur assumé — a déjà (presque) fait aussi bien que notre petite enflure de Macron avec le « Covid ».
Gourbangouly Berdymoukhamedov — surnommé « Arkadag » (le patron) — a inauguré le 25 mai 2015 à Achgabat (la capitale) une statue en or massif de lui sur son cheval préféré, perchée sur un immense socle (un faux rocher), le tout faisant 21 mètres de hauteur.
Toujours à Achgabat, il a réitéré en mars 2021, avec une statue de 6 mètres de haut, à l’effigie d’un Alabai — un berger d’Asie centrale —, sa race de chien préférée. Le chien étant lui aussi en or massif (il a au moins l’intelligence de ne pas utiliser le Bitcoin, du moins pour les statues).
Vous voyez, les statues et les commémorations, ça peut être compliqué.
Et dans des périodes comme celles-ci, je me pose des questions qui ne me seraient jamais venues à l’esprit avant. Quoique, le goût pour les « commémorations » de notre déjanté élyséen m’a toujours dérangé/interpellé.
Bientôt des statues dans toutes les villes de France à l’effigie des « vaccinés », ou peut-être des non-vaccinées ? Bien sûr, financées sur « deniers publics », et non par Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou Johnson & Johnson…
Vous voyez où j’en suis quand je me gare devant une simple statue en l’honneur des Poilus… :-/
Oui, je vois, et mon dernier paragraphe dans mon intervention précédente vous rejoignait.
Ce que je note surtout, c’est que vous, vous avez le questionnement et la réflexion sur l’intérêt et la signification de ces monuments, parce que vous savez dans quel but, à l’origine, ils sont là et ce qu’ils sont censés rappeler, remémorer, etc., etc.
Ce n’est malheureusement pas le cas de bon nombre qui sont ignorants et d’autres qui en détournent le sens à leur profit ou pour des raisons particulièrement nauséabondes, micron est de ceux-là, c’est clair.
Lancez un sondage pour rire ou pleurer — pour ma part c’est la 2ème option — avec ces questions :
– Que signifie le 11 novembre ? Ah ben c’est un jour férié !
– Et le 8 mai ? Pareil, un jour férié, alors le 18 juin, le 6 juin, le 25 août, le printemps 1916, ce qu’est Douaumont, le Chemin des Dames, etc., etc., inutile de vous dire que là nous avons perdu 80 % des Français… et je suis presque certain que parmi eux se trouvent beaucoup « d’élus » et sinistres, et peut être même, sûrement, le petit micron.