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J’ai raté — puis réussi — un examen d’urine

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

Voici les données du problème…
Dans un contexte bien particulier, j’urine je pisse j’ai une diurèse de 4 litres sur 24 heures, et ce équitablement répartie.
Pour une analyse bien spécifique, on me demande de me « retenir » — de 0 à 6 heures — pour remplir un flacon avec les « premières urines du matin »
Sachant que le contenu de ce flacon doit impérativement être analysé — dans un délai de 2 heures maximum — par un laboratoire spécialisé situé à… 80 kilomètres de là !…

Eh bien, figurez-vous que j’ai essayé, mais que c’est impossible à relever comme défi !
Dès 5 heures du matin, j’ai dû me « libérer », et donc rater les « créneaux » qui m’étaient imposés !
Et quelle torture que de tenter de retenir à ce point une vessie qui déborde !!!

Finalement, les données du problème ont été intelligemment révisées pour le lendemain…
Et la période de « retenue » est passée à seulement 3 heures… Et là, le « challenge » devenait… possible !

Curieux de voir un si précieux flacon prendre la route à 6 heures du matin par… taxi spécialement affrété !
En espérant que le chauffeur n’en boive pas le contenu en cours de route…

Me reste à attendre les résultats.

© PF/Grinçant.com (2018)

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7 commentaires sur “J’ai raté — puis réussi — un examen d’urine”

  1. Effectivement, c’est dur de respecter un tel protocole sans être dans une unité de soin équipé d’un labo.

    À moins de ne plus boire l’après-midi, voire début de soirée et de camper en face du labo, ce qui ne va pas arranger la qualité de l’échantillon.

    Peut-être que bientôt, à ce rythme, il faudra arriver déjà anesthésié à la salle d’attente de la salle d’opération ?

    « O tempora, o mores »
    Le hunier des pirates d’Astérix en Corse ;-)

    1. J’étais dans un contexte intermédiaire.
      Mais il s’agit d’une analyse complexe, et les labos en mesure de la réaliser ne sont pas très nombreux.

      J’ai préféré poser le problème logiquement/mathématiquement pour ne pas culpabiliser et convaincre de l’impossibilité de la chose pour un individu normalement constitué, ce que je pense être.
      Déjà, je vois dans Wikipedia : « Le remplissage maximal habituel de la vessie est d’une capacité physiologique de 300 à 600 ml chez l’adulte. »
      Alors qu’au bout de 5 heures, j’avais en « réserve » plus de 800 ml… Bel exploit, mais pour un examen raté avec le premier protocole irréaliste en l’espèce !

  2. Je crois que, vous les hommes, vous videz mieux votre vessie (et donc permettez un stock plus important à venir) en étant en position assise ! En + c’est mieux pour la petite prostate…
    C’est-y pas marrant cette affaire ? Alors que nous, nous commençons à utiliser des pisse-debout !

    1. Oh, en se tortillant, disons que la position importe peu !
      Dans cette histoire, le Manneken-Pis est un petit joueur à côté de moi…

  3. Dans ce cas-là, il n’y a que l’ancienne méthode d’analyse qui fonctionne.
    Une bonne cuillère à soupe en test par voie orale.

    À qui le tour ?
    C’était un message du service de santé national…

    PS : Par chez moi, le système de transfusion remet à la mode la bonne vielle saignée.

    1. Bon, le contexte est un peu particulier, et je pense qu’hommes et femmes sont à égalité dans ce cadre…
      Compte tenu des « apports », 4 litres à éliminer par 24 heures, ça nous fait donc 1 litre à retenir au bout de 6 heures dans un « réservoir » qui ne peut normalement en contenir qu’environ la moitié… Le corps médical a bien dû admettre que l’équation était impossible à résoudre sur ce coup sans changer drastiquement l’un des paramètres.
      Et dire que j’ai pour habitude de ne (presque) jamais m’arrêter pour « pause pipi » lors de (longs) trajets en voiture… ;¬)

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