Elle est française.
Et même bien gauloise.
Elle pèse trente grammes.
Soit un peu plus qu’un cerveau de député macronien.
Je l’ai trouvé touchante, au milieu des autres.
Avec son air un peu « première de cordée ».
Elle fait partie du patrimoine français, comme dirait Stéphane Berne.
Elle semble naturelle, et même « Bio », au grand dam de Nicolas Hulot.
Donc, je l’ai achetée, en l’extirpant de son cageot.
Elle est un peu molle, mais il lui reste de la pruine.
Par contre, elle risque de pourrir rapidement.
Il faut donc lui trouver un usage.
Et comme on parle d’un prochain remaniement ministériel.
Je pense qu’elle mériterait bien un maroquin.
Au milieu des écouillés.
À côté des pas couillus.
Avec toutes ces couilles dans le potage.
Je verrais bien cette prune au… gouvernement !
Et il y aura au moins deux noyaux… durs !
© PF/Grinçant.com (2018)
« Elle pèse trente grammes.
Soit un peu plus qu’un cerveau de député macronien. »
Cela est le must du must ☺☺☺. J’ai adoré et je vais retenir ☺☺☺
“Must” : anglicisme familier. Ce qu’il y a de mieux ; ce qu’il faut absolument faire, savoir ou avoir pour être à la mode. « Plus le bienfaiteur paie, plus il est introduit dans le cénacle, le must étant de participer à certains dîners et d’être placé le plus près possible de l’hôte d’honneur » (Le Monde, 26 nov. 1999, p. 1)
J’ai pu la peser facilement sur ma balance favorite.
Par contre, pour ce qui est d’un cerveau « macronien », c’est une autre paire de manches, il faut déjà le trouver.
Et le masque doit être indispensable pour opérer, car il doit être entouré d’algues vertess, avec l’odeur de pesticides (pour l’aider à pousser) qui va avec et un risque de projections toxiques/nocives non négligeable.
Vous m’y faites penser, je fais donner la définition de « maroquin », au cas où un(e) macronien(ne) me traiterait de raciste du haut de son intelligence hors pair*…
*Dommage que cette expression ne puisse se mettre au féminin, car cela aurait été mieux s’agissant d’une allusion à des couilles. Après le racisme, je me protège contre le sexisme.
J’ai résisté mais je ne peux plus me retenir sur le cerveau d’un député… Une blague dont les effets cités sont sur la bonne voie politique actuelle… À méditer !
C’est vraiment une « histoire » (effectivement humoristique), car combien de députés sont — réellement — allés en prison ???
Remarquez, si cela leur arrivait, pas besoin de « petites masseuses privées », car je pense que bien des détenus s’en occuperaient… Et les enculades « politiques/économiques » dont ils sont coutumiers leur seraient appliquées d’une tout autre manière. On peut toujours rêver !
1/ Les députés ne vont pas en prison pour purger leurs condamnations tellement diluées/prononcées à un minima proche de zéro qu’il manque (presque) des excuses à leur présenter… Très certainement, ceux qui légifèrent ne doivent pas subir l’emprisonnement en côtoyant des malfrats et autres citoyens condamnés à des peines de prison. De l’état de liberté, ils continuent à percevoir leurs indemnités et à montrer leur prestige (*) voire leur arrogance en dissimulant le bracelet électronique et en continuant à fréquenter l’Assemblée et leur circonscription.
— Sylvie Andrieux : condamnée à de la prison ferme, elle reste députée. Je suis scandalisée (NouvelObs.com, Le Plus — Par Dom, le 06/05/2015)
— Malgré sa condamnation, Sylvie Andrieux pourrait rester à l’Assemblée (LeFigaro.fr — Par Mathilde Siraud, le 23/09/2014)
2/ « … / 18,45 % des députés membres de l’Assemblée nationale ont déjà été inquiétés par les autorités publiques au travers de mises en examen, de condamnations judiciaires ou de signalements effectués par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Parmi ces 118 élus, 43 ont été jugés coupables en dernier ressort, soit 7,6 % d’élus sur l’ensemble de l’assemblée.
Le parti politique Les Républicains est celui dont les députés ont commis le plus grand nombre d’entorses à la loi, à hauteur de 28 infractions contre 17 pour le Parti Socialiste./… »
La criminalité à l’assemblée nationale (XIVème législature) (Politics-Watch.org — Par Alexandre Brutelle, le 28/07/2018)
Comme dirait Jean-Marie Bigard : « Ça sent un peu la merde ! »
(*) prestige (nom masculin) = Pouvoir de séduire, d’imposer à l’imagination d’autrui par une action remarquable, une situation brillante ou jugée telle. Auréole, autorité, importance, séduction.
Locution : « Politique de prestige », par laquelle on tire un bénéfice moral de brillantes réalisations. Et j’ajoute à « de brillantes réalisations » soit positives, soit négatives, les positives pour les uns peuvent être négatives pour les autres et inversement.
Locution : « Regarder quelqu’un du haut de sa grandeur », de haut en bas, avec un air de supériorité, de dédain.
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