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Alstom Belfort, un hold-up d’État

Fin août 2016, on nous a bassinés avec ça : « Alstom remporte un mégacontrat aux États-Unis ! »
28 trains pour la compagnie Amtrak, pour relier Washington à Boston, via Philadelphie et New York. Un contrat à 2 milliards de dollars !
Et il arrive après d’autres…

  • Début août 2016 : contrat d’environ 1 milliard d’euros pour 150 trains régionaux pour l’opérateur italien Trenitalia.
  • Janvier 2016 : contrat de 3 milliards d’euros pour 800 locomotives pour l’Inde (Indian Railway).

Puis, en septembre, gros pataquès… Alstom veut fermer son site de Belfort !…
Tout le monde en a parlé, ça a fait des Unes et des Unes, pendant des jours et des jours, et même des semaines.
Jusqu’à l’épilogue final, totalement débile, des « commandes » purement politiques de TGV pour des lignes Intercités. Ouf, Alstom Belfort est sauvée ! À plus de 1 million d’euros par tête de pipe…
Ces salariés devraient raser les murs, car c’est de la prédation pure. Quant à l’État, il est actionnaire à 20 %, donc au courant de (presque) tout.
Puis, dans un bandeau d’une chaîne « Business » de la TNT, j’ai cru voir un truc filant comme un pet sur une toile cirée.
« Alstom a remporté un contrat de 1,3 milliard d’euros à Dubaï… »
C’était le 10 octobre dernier, j’ai vérifié, et c’est vrai.
Mais là, personne n’en a parlé ! L’omerta ! Silence de connivence ou de honte ?
Alstom « Belfort », c’était bien un… hold-up ! Et de qui est composée la bande de malfrats ?

© PF/Grinçant.com (2016)

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