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À la recherche de clémentines corses

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

À la recherche de clémentines corsesIl y a des envies curieuses, des fois.
Des clémentines corses, avec leurs feuilles…
Bien juteuses, sans pépins.

Et pas des espagnoles.
Avec une ardoise « Origine Corse ».
Là, il vaut mieux regarder le carton, histoire de vérifier (un peu).

Direction le Carrefour Contact de cette commune « de riches ».
Les riches doivent préférer des produits bien de chez nous.
Des clémentines de Corse, uniquement de Corse, et pas d’ailleurs.

Deux malheureux cageots, avec des choses orange…
Il est marqué « Clémentines » sur l’ardoise…
Puis « Espagne »…

Quant au prix, les Corses en deviendraient hystériques.
Devant ces agrumes ibériques.
Les riches ont du fric.

Direction l’hypermarché d’un grand centre commercial.
Malgré l’heure, le magasin est tout simplement désert.
À croire que tous ces produits sont du stock « fournisseur ».

Ici, le pain est bon.
Passage par une balance du rayon légumes pour le peser.
OK, 880 grammes pour 800 grammes officiellement.

Juste à côté, les fruits…
Clémentines, clémentines, où êtes-vous ?
Curieux, il est presque difficile de les distinguer des oranges !

Que des espagnoles…
À tous les prix.
En vrac, en cageot à emporter, avec ou sans feuilles, mais espagnoles.

Passage à une vraie caisse.
Il y a une hôtesse qui semble souriante (un peu).
D’habitude, les automates sont plus avenants.

Une envie étant une envie, il ne faut pas en rester là.
Direction la campagne, à 10 bornes.
Le Super U qui vient de s’agrandir.

5 500 habitants et ce magasin.
On ne sait plus s’il s’agit d’un super ou d’un hyper.
Maintenant, il y a même un rayon Culture, et un autre gros électroménager.

Ils ont agrandi.
Mais ils licencient.
Avec l’appui de 3 automates dont ils sont très fiers.

Le magasin est lui aussi désert.
Curieusement, il y a la queue à l’accueil.
Tout le monde a le même papier à la main…

Un questionnaire sur le nouveau style, la nouvelle formule.
Il faut cocher des cases et fournir son mail et son numéro de portable.
« Ramenez cette feuille complétée, à l’accueil, et recevez un bon d’achat sans condition d’achat ! »

Vous m’étonnez qu’il y a une file d’attente !
10 euros de courses offertes.
Signe des temps, ça complétera les Restos du Cœur et les banques alimentaires.

Petit passage par le rayon chocolats.
Vendredi dernier, il y avait une boîte correcte à -30 %.
La promo a disparu, et pour le reste le prix au kilo vire au jeu sado-maso.

Ah, le rayon fruits !
Clémentines, clémentines…
Espagne, Espagne…

Bien, que dire des « Nouveaux commerçants U » ?
Boycotteraient-ils la Corse ?
Leurs prix, là, ils se décomposent comment ?

Pas loin, il y a de la dinde du Morbihan (56) en promo.
« Volaille née, élevée et préparée en France », drapeau tricolore à l’appui.
« Alimentée 100 % végétaux, vitamines et minéraux. »

3,95 euros le kilo, 9,07 € la bête.
Ça changera de la rouelle de porc ou du poulet !
Embarquée, la dinde PAC (Prêt À Cuire)…

Pour aller avec, des châtaignes ?
Le bocal, d’habitude à 2,62 €, est passé à 4,09 € ! (+56 %)
On va donc s’en passer, marre d’être pris pour un dindon, même de Noël.

Boycott des automates pour privilégier les caissières.
Ici, elles sont deux fois plus jeunes que dans l’hyper précédent.
D’ailleurs, les « vieilles » (il y en avait avant), ne sont plus là…

Bon, une « dinde » bretonne à la place de clémentines corses…
Mais au fait, elle pèse 2,296 kg, c’est quoi comme bestiole ?
Le cheval a le poney, la dinde doit avoir sa dindounette !

Tout n’est pas perdu, il y a un Lidl à 200 mètres…
M’enfin là, on ne devrait trouver que des clémentines espagnoles…
Beaucoup disent (dont les « riches » du début) qu’il s’agit de magasins de « pauvres ».

Oh, mais que voilà ?
Des clémentines corses, variété « Fine » !
Avec leurs feuilles !

Dans une cagette individuelle…
« Certifiées Indication Géographique Protégée » (IGP).
Un kilo pour 1,99 euro…

Juste à côté, des clémentines « Origine Espagne », variété « Clemenules ».
2,29 euros la caissette.
1 euro le kilo, soit deux fois moins cher que les corses.

Remarquez, une envie est une envie…
Les corses d’ici sont moins chères que bien des espagnoles des autres magasins.
Et tant qu’à être dans un magasin de pauvres, autant faire la nique aux riches !

Au repas du soir, tout le monde s’est accordé…
La « dinde » n’avait aucun goût malgré l’assaisonnement…
Heureusement qu’il y avait les clémentines, de Corse !

Crédit photo : Clémentines IGP Corse achetées chez Lidl © PF/Grinçant.com (2013)

© PF/Grinçant.com (2013)

28 commentaires sur “À la recherche de clémentines corses”

  1. Avatar photo

    J’en ai acheté deux kilos ce matin.
    5 €
    Directement chez le producteur sur le marché !
    Mais elles ont du goût. Vraiment.
    Rien à voir avec ce qu’on peut trouver sur le continent.

    1. Avatar photo

      Décidément, les Corses ont vraiment de ces avantages ;-)

      Des feuilles, du goût, pas de pépins, de France (et pourquoi pas de Corse)…
      Ce n’est pourtant pas compliqué, et pourtant !

      Il y a deux semaines, j’en avais trouvé du même genre (des corses) :
      – La barquette d’1 kg à 2,49 €
      – Des bios, à 1,99 € la barquette de 500 g, soit 3,98 € le kg
      (Les deux de Corsica Comptoir, 20230 San-Nicolao)

      Les « bios » avaient deux particularités, en plus d’être plus chères :
      1) Les feuilles n’étaient pas attachées aux agrumes, elles étaient « jetées » au milieu.
      2) Elles étaient moins gouteuses que les non-bios.
      Mais, même achetées sus le continent, elles restaient meilleures que des espagnoles.

      (Celles du billet viennent d’Agru Corse, 20213 Folelli)

  2. Avatar photo

    Jeudi 12 décembre, marché de l’Ile Rousse en Balagne (Haute Corse), un filet de 2kg de Clémentine Corse en direct du producteur : 4€ le filet. Et elles sont bonnes en plus…
    Et encore mieux, celles que l’on cueille directement sur l’arbre dans le jardin d’amis : 0€ et toujours aussi bonnes….

    1. Avatar photo

      Ah, les fruits du jardin d’amis !
      Ou même ceux du voisin…
      Ça leur donne encore meilleur goût.

      Cela dit, vous me confirmez qu’il y a bien des clémentines en Corse.
      Car, avec l’histoire du Saucisson corse d’Âne d’Amérique du Sud, il pouvait rester un doute ;-)

      Cela dit, c’est bien qu’il y ait cette fameuse IGP.

      PS : Vu mon parcours pour finalement en trouver et en acheter 1 kilo, un caprice étant un caprice, peut-être que je serais finalement arrivé en Corse s’il n’y avait pas eu ce Lidl.

        1. Avatar photo

          Merci, c’est sympa et je n’y avais pas pensé ;-)
          Mais les tarifs postaux sont disproportionnés pour ce genre de produit.

      1. Avatar photo

        Euh… l’indication géographique protégée ça ratisse large.

        Je me rappelle un reportage où jambon de Bayonne AGP pouvait aller jusqu’en Dordogne, en gros un bon quart sud-ouest de l’hexagone, pour la provenance.

        Sinon je pense que comme pour le poisson, le plus frais, le plus varié, les meilleurs légumes, fruits, etc. c’est à Rungis qu’elles sont vos clémentines corses ;-)

        1. Avatar photo

          Cela dit, concernant la Corse, l’IGP semble facile à déterminer… Géographiquement !
          D’ailleurs, je viens de trouver la définition exacte de la zone pour cette IGP Corse :

          Aire géographique :
          L’aire géographique de production de la «Clémentine de Corse» s’étend au territoire ou partie du territoire de certaines communes des départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, constituant l’île de la Corse en Méditerranée. Ce territoire est, le plus souvent, sur les zones littorales et défini selon des critères d’altitude, de pente et de distance à la mer (voir paragraphe 4.6).
          L’ensemble des trois opérations, que sont la production, la récolte et le conditionnement, est effectué dans la zone IGP.

          L’emballeur des lots Corsica Comptoir et Agru Corse, c’est le même : APRODEC à Bastia.
          Après, pour des chaînes comme Lidl, pas certain que cela passe par Rungis.

          Quant à la définition de la clémentine corse :

          La «Clémentine de Corse» est une clémentine (Citrus clémentina) sans pépin, qui doit présenter les caractéristiques suivantes :
          — de couleur orangé-rouge pouvant présenter jusqu’à 1/5e de la surface de l’épiderme en vert,
          — de calibre moyen à petit, avec un diamètre maximal de la section équatoriale compris entre 46 et 68 mm,
          — d’une teneur en jus de 42 % minimum,
          — de goût acidulé,
          — d’une maturité interne définie par le rapport (E/A) du taux de sucre de son jus (E), exprimé en Degré Brix, avec l’acidité de ce même jus (A), exprimée en grammes d’acide citrique pour 100 grammes. Ce rapport E/A doit être compris entre 8 et 17, pour une acidité comprise entre 0,65 et 1,4,
          — commercialisée avec une à deux feuille(s) attachée(s) à son pédoncule pour une proportion minimale de 30 % des fruits.

          L’IGP a été obtenue en 2007.
          La demande d’enregistrement est ici : CLÉMENTINE DE CORSE
          Toutes les infos sur l’IGP sont ici, avec les noms des communes : INAO – Clémentine de Corse (elles poussent normalement à moins de 15 km de la mer, pour les effets de l’influence maritime).

          Je constate que pour les « bios » citées en commentaire, la règle n’est pas respectée, les feuilles étant détachées, et à mon avis en nombre insuffisant…
          Toujours vérifier avant d’acheter ;-)

          Autres infos…
          – 130 producteurs
          – 1 200 hectares
          – 500 000 plants de clémentiniers
          – 17 000 à 20 000 tonnes produites par an
          – 85 % de la production sous IGP
          (Source)

          Si j’ai bien compris votre message, vous me conseillez de m’arrêter en région parisienne…
          C’est nettement moins sexy que la Corse ;-)

      2. Avatar photo

        En ce qui concerne le saucisson d’âne, il ne s’agit pas du tout d’une spécialité Corse. C’est surtout un effet marketing, les gens en demandant, certain charcutier (pour la plupart industriels) en ont produit pour répondre à cette demande incongrue.
        Car ici en Corse, l’âne est utilisé pour le transport, en montagne, et est beaucoup trop précieux pour être transformé en saucisson.
        Et en ce qui concerne la VRAIE charcuterie Corse, oubliez celle que l’on trouve dans les supermarchés, car il s’agit là aussi de produits industriels faits avec des porcs qui ont vu la Corse lors de leur sortie du bateau.
        La vraie charcuterie Corse, est chère, mais excellente. Les porcs mangent des glands et des châtaigne, et certains fermiers vont jusqu’à emmener leurs porcs dans les montagnes en été. La Charcuterie Fermière Corse est un signe de qualité, car le fermier élève ses porcs, les abats, les prépare en salaisons et les affine. Et croyez moi, qu’un morceau de jambon cru de Porcu Nustrale (le cochon Corse) qui a 36 mois d’affinage, c’est tout simplement exceptionnel.

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          Je commande ma charcuterie chez un éleveur UN AN à l’avance !
          Et inutile de lui demander autre chose le jour J, tout est réservé.

        2. Avatar photo

          Le problème, c’est que ces fausses « charcuteries corses » sont vendues sur le continent, sur les marchés et dans les galeries marchandes, comme de la vraie, et souvent à des prix exorbitants.
          J’ai vu récemment un étal de ce genre dans un hyper qui loue des emplacements.

          Par contre, il est vrai qu’un connaisseur ne se laissera pas abuser.
          Et qu’il est vrai qu’il y a un monde (gustatif) entre les vrais produits traditionnels du terroir et les imitations (souvent industrielles et à base de surgelé).
          La législation fait tout pour entretenir le flou et on laisse faire.

          L’un des exemple les plus criants, c’est le « Jambon Aoste » qui n’a rien à voir avec du « jambon d’Aoste » italien et artisanal.

          Quant à vous deux (mpil & chatdenuit), vous avez la chance d’habiter sur cette île magnifique, et donc de pouvoir vous fournir à la source.

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            Je pense que c’est comme partout, il y a des avantages et des inconvénients !
            Ce matin, aller-retour à Ajaccio pour acheter un gicleur pour dépanner un ami.
            2h 30 de route et 16€ une pièce que j’achetais 6€ « avant »…
            L’insularité est une bonne excuse pour beaucoup d’escrocs.

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    Il se consomme 270 000 tonnes de clémentines par an en France. Et la production corse (j’ai failli écrire française !) est de 25 000 à 35 000 tonnes. Donc mathématiquement, nous n’avons qu’une chance sur 10 de trouver des clémentines IGP Corse. En voir partout serait suspect.

    Dans un hypermarché Carrefour également, j’ai également souvent vu des clémentines espagnoles affichées « provenance Corse ». C’est même récurrent dans le Carrefour dans lequel je me rends le plus souvent. Idem pour les courgettes et les tomates pancartées « origine France » mais, en y regardant bien sur les cageots, en provenance d’Espagne. Combien de fois n’ai-je pas réclamé à ce sujet !

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      « Combien de fois n’ai-je pas réclamé à ce sujet ! »
      Ce qui n’empêche pas ces magasins de continuer ces pratiques (extrêmement fréquentes sur les marchés)…

      Entièrement d’accord sur votre approche mathématique des clémentines IGP Corse.
      Il est cependant croustillant d’en trouver dans les Lidl (je suis allé dans un autre, il y en avait aussi), et pas dans des super/hyper (même en quantité restreinte), ni dans des supérettes de rupins.
      C’est aussi, très probablement, dû à la (mauvaise) volonté de ces magasins.

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        Je pense que la centrale d’achats qui approvisionne les Lidl se contente de quantités moindres compatibles avec ce que les producteurs Corses peuvent livrer. Tandis que l’effet de massification des commandes des hypermarchés de type Carrefour ne leur laisse aucune chance de pouvoir fournir les quantités exigées. Autre exemple, vous verrez également assez peu dans la grande distribution des pomme de terres de l’Ile de Ré (une AOP), ni même de Noirmoutier (dont je m’étonne d’ailleurs qu’elle ne bénéficie pas d’une AOP ou d’une IGP). Le sel de Guérande (IGP depuis 2012) s’en sort encore.

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          Oui, mais les pommes de terre primeurs AOC de l’Île de Ré, c’est encore beaucoup plus confidentiel (2 000 tonnes/an) que les clémentines IGP Corse (20 000 tonnes/an).
          Quant à la bonnotte de Noirmoutier, c’est moins de 100 tonnes par an.

          Cela dit, quand on arrive à trouver ce genre de PDT, il faut essayer, ça a vraiment du goût, et c’est d’un fondant !

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    J’ai acheté vos clémentines , 2 kg , en cagette chez LECLERC;j’ai l’habitude de n’acheter que des CORSES,et là ,il faut dire que nous avons été déçus ,très peu de gout , un manque de parfum, j’ai acheté d’autres clémentines CORSES, d’un autre producteur , et là idem ,manque de sucre , de parfum, ce peut il, que les fruits de cette année soient moins bons que les autres années , ou nous les avions appréciés BIEN DOMMAGE

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      Je ne me souviens pas de celles de l’an dernier, mais celles dont je parle étaient bien meilleures (2 productions différentes) que leurs équivalentes espagnoles (avec feuilles).
      Par contre, il est certain que le goût se perd, et c’est valable pour (presque) tout, hélas.
      Je pense aussi que le voyage (ou stockage) est un peu long, et que nos amis corses ont bien de la chance avec celles qui ne quittent pas leur île.

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    Sinon, les oranges d’Italie (Sardaigne je crois ?) ou du Portugal sont excellentes, rien à voir avec les oranges espagnoles. Elles ont une autre gueule, pas des trucs tous rond tout brillant. Elles sont généralement beaucoup plus grosses, la peau plus granuleuse et plus matte, une forme moins ronde et surtout du goût et du parfum. Elles valent entre deux et trois euros le kilo au marché selon les moments, au choix (pas en filet/barquette) avec plus ou moins de branches.

    Ce qui m’étonne ces derniers temps c’est un biocoop pas loin de chez moi (je suis à Paris) qui arrive à faire moins cher qu’au marché sur certains fruits ou légumes, là où les Franprix sont franchement hors de prix, et de toute façon, sans aucune qualité. En y réfléchissant, là seule chose qui m’amène à aller encore au Franprix, ce sont les papiers toilettes. Je n’ai pas de voiture donc, pas la peine de penser aller dans les hyper. Aucun intérêt de dépenser des fortunes dans caisse + assurance + essence de toute façon là ou un vélo suffit. Je ne prend plus le métro qu’une fois tous les 2 ou 3 mois quand je porte quelque chose qui ne rentre plus dans le caddie du vélo + sac à dos, c’est dans la majorité des cas plus lent et infiniment plus cher (1€33 le ticket, si on les prend par 10, à 2 ça fait déjà 5€32 allez-retour). Des fois j’ai l’impression de prendre le vélo pour un âne corse. avec les sac sur les poignées et le caddie remplit, quand je part faire des courses de certains fruits, légumes et tofu (chez le fabriquant) dans les quartiers chinois. Pour les œufs et pas la majorité des épices les épiceries dites ‘orientales’ (du pourtour de la méditerranée), sont moins cher que les supérettes ou supermarchés.

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      À bien y réfléchir, prendre son véhicule pour faire certaines courses est tout sauf rentable.
      En hiver surtout, le simple fait de le démarrer et de faire quelques malheureux kilomètres vous coûte au moins 3 euros rien qu’en carburant…

      Vous, vous n’êtes visiblement pas gagné pour les « drives » ;-)
      Génération ChronoDrive, expressément pressée

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    Je suis désespérée, 3 hypermarchés et que des clémentines espagnoles, mais sapristi, je suis prête à payer un peu plus cher pour avoir de la qualité, sinon je n’en mange pas, idem pour le poulet fermier ou les œufs de poules élevées en plein air, pourtant je n’ai que de modestes revenus (assistante maternelle)

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      Il est vrai que les Espagnols font le forcing, à moins que ça ne soit la grande distribution qui nous impose cela.
      J’ai vu des « corses » à 2,49 € le kilo, avec quelques feuilles jetées sur le cageot pour faire bien…

      Quant aux poulets fermiers et aux oeufs, regardez donc cette petite vidéo sur les « oeufs bio » avec des poules qui peuvent sortir, mais qui ne le font pas (eh oui, ça fait partie du plan machiavélique) :

      (Vidéo publiée initialement ici)

      Pour ma part, j’arrête aussi les oeufs ;-)

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      Cela dit, j’ai accepté la punition :

      Clémentines / Clemenlunes espagnoles

      Notez le côté « internationalisation » de l’étiquette…
      Ainsi que les produits qui vous sont offerts en prime : thiabendazole (fongicide), imazalil (fongicide), ortho-phenylphenol (germicide) et propiconazole (fongicide)… Normalement, tout cela devrait éliminer les dermatoses ainsi que toutes facultés de reproduction chez les consommateurs ;-)

      2,49 € le plateau de 2,3 kg, soit 1,08 €/kg.
      Je viens d’en voir dans un catalogue à 1,79 € le filet de 2 kg, soit 0,895 €/kg…

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