Pensées & Rêveries
Quand ça gamberge, avec humour et poésie
Lâcher-prise et lâcher d’eau de février
Plus personne dans la rue, ou presque, pour manifester !
Plus personne pour commenter/contribuer sur le blog !
Alors je prends mes aises, je me barre !
Début février, la météo redevient arrangeante, il faut en profiter.
Trois lieux différents, en trois fois.
Un peu de marche, environ 22 km au total.
Avec mon éternel sac.
Et mon précieux appareil photo.
Pour faire un billet qui n’apporte rien en référencement.
Pour faire un billet qui n’apporte rien en traffic.
Bref, un billet qui pourrait être parfaitement… INUTILE !
Petite virée, sans chavirer, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Dimanche dernier, manifestation à Paris « contre l’islamophobie » et « pour le port du voile »…
Moi, j’ai préféré aller manifester pour le port du filet — de pêche — et pour le port de la voile, avec ou sans vapeur.
Quoi de mieux qu’un petit port vendéen pour cela ?
Mois de novembre, et entre deux averses, de quoi passer deux très belles petites heures…
J’ai choisi Saint-Gilles-Croix-de-Vie, et je vous y emmène pour vous changer un peu les idées.
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Grisailles à 180°
Une belle journée prise en étau par la grisaille.
Un lac presque asséché malgré toute cette pluie.
Comme si tout ne tournait pas rond.
Alors, autant en rajouter.
Enlever les couleurs pour tout passer en gris.
Partir avec un objectif improbable pour photographier.
S’approcher de frayères à poissons avec un… “fisheye” !
Bon, c’est pour le clin d’œil, car elles sont aussi à sec.
13 photos inspirantes des dernières semaines
Plus que jamais besoin de me changer les idées.
Après les frissons de Clisson, j’en redemande.
Encore des sorties, et des pas, rarement de travers.
Appareil photo en extension de la main droite.
Œil aux aguets, sensibilité en ISO et à fleur de peau.
Les kilomètres s’enchaînent, les photos s’empilent.
Beaucoup de campagne, mais aussi un peu de ville.
Et une sélection de ces moments pas toujours facile.
La, je viens d’en choisir treize, pour faire dans l’ascèse…
Drôle d’ambiance
Le temps passe, passe.
Et, au-delà des problèmes de santé, force est de constater qu’il y a comme un je ne sais quoi qui ne va pas.
De la morosité, du spleen, voire du dégoût.
D’où un syndrome de la page blanche, ou de l’écran vierge, du clavier déserté.
Et du blog livré à lui-même, assurant seulement la maintenance technique, le minimum vital quoi.
Mais force est de constater aussi que je ne suis pas le seul.
Rita a décidé de partir vivre en Inde, marre de la France !
Valérie est en stand-by, tentative de changement de vie dans un monde en inertie.
Une blogueuse que j’affectionne semble également en panne.
Mais la vie continue, on s’y accroche.
Dans une ambiance que je trouve de plus en plus glauque.
Dans une France qui me donne de plus en plus la nausée.
Dans un climat malsain, voire toxique.
Sur mes chemins de décembre, bizarroïdes
Alors que l’épuisement est plus rapide.
Et pendant que l’ambiance vire au sordide.
Je fais tout pour rendre les choses plus limpides.
Pour changer de Macron et de son teint livide.
Je fuis le vide en continuant à être mon guide.
Constatant avoir pris un peu de bide et quelques rides.
Rien de mieux pour rester lucide.
Que d’aller dans des zones humides.
En quête de tout ce qui semble fluide.
Balade bucolique dans un cimetière
Drôle d’alternative à une randonnée.
Une balade « bucolique » dans un cimetière.
Alors que je suis totalement agnostique.
Et que ce cimetière ne représente rien pour moi.
Sinon un cimetière « de ville », ordinaire.
Un cimetière où j’étais quasiment le seul « vivant ».
Ce jour, entre 18h15 et 19h30, je m’y suis promené.
Presque sacrilège, je photographiais !
Si vous regardez, c’est inspirant.
On y parle beaucoup d’anges.
Les salauds semblent ne pas y être.
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Comme un bloc de cadeaux de Noël 2017
La photo de cet arbre me conviendra en guise de sapin de Noël.
Il est très bien là où il est, à résister aux tempêtes et à contrer un terrain pentu.
Pas de guirlandes ni de boules, mais un curieux bloc à son pied.
Un calendrier, avec toutes les dates, mais le jour correspondant à entourer.
Comme une liasse d’ordonnances pour équilibre et santé.
Sur chacune d’elles, une citation, une pensée, voire une vérité.
Il manquait quelques pages, mais j’ai pu en feuilleter trois cent quarante.
En cette période de Noël, je les ai lues et relues, comme des cadeaux.
Et j’ai choisi ce qui me convenait le mieux, celles que j’aurais aimé faire miennes.
Je vous livre donc ma sélection, il y en a trente-neuf.
Plus une pour arrondir — avec un peu de triche — à quarante.
En espérant que vous en ferez bon usage, car c’est précieux, et à méditer.
Allégories de l’Europe en randonnée
Pour moi, une randonnée doit être synonyme de lâcher-prise.
Là, ça a bien été le cas.
Sauf en regardant ma moisson de photos du jour.
J’ai cherché un sens à cela.
Et, en cette période de plus en plus trouble…
J’ai de suite pensé à l’Europe !
Tout d’abord un camion, sur un pont probablement “cofinancé” par l’Europe.
Pour permettre de mieux délocaliser, et de fabriquer ailleurs à moindres coûts.
Ensuite, il faut bien transporter et polluer…
Mais dans un camion “Astre”, « La souplesse des PME, la puissance d’un grand », c’est mieux !
Avec un drapeau/logo européen revisité au massicot, mais conservant ses 12 étoiles.
En pleine nature, voilà une belle illustration de notre société…