Le 30 septembre 2023, je m’étais abonné à 60 millions de consommateurs, de l’Institut national de la consommation (INC).
1 an, 11 numéros « papier » + Hors Série Jeux 1 + Accès contenu en ligne
Prix : 29,00 €
En fait, je ne voulais qu’accéder au contenu en ligne, mais cette offre était plus intéressante financièrement.
Donc, chaque mois, je me suis habitué à trouver le magazine « papier » de 60 millions dans ma boîte aux lettres.
Fin septembre 2024, j’ai reçu mon dernier numéro, et je m’étais fait à l’idée que c’était terminé.
Il faut dire que je préfère le « dématérialisé » — donc la lecture en ligne — notamment pour des problèmes de presbytie, mais aussi pour protéger la planète.
Mais il était hors de question de me réabonner à moins d’une offre particulièrement intéressante.
Mais hier, 26 octobre 2024, j’ouvre ma BAL, et que vois-je ? Un numéro de 60 millions de consommateurs !
Et il est accompagné d’une enveloppe en quadrichromie avec une fenêtre laissant apparaître la mention « Votre abonnement est terminé ».
À l’intérieur, une lettre/bulletin de réabonnement recto verso, également en quadrichromie, avec ce texte :
« Cher Abonné,
Je vous fais parvenir le dernier numéro de 60 millions de consommateurs à titre exceptionnel, parce que je suis persuadé que vous risquez de regretter d’interrompre votre abonnement.
Pourtant nous n’avons pas reçu votre demande de réabonnement et il est temps de régulariser votre situation pour ne pas subir d’interruption.Attention : cet envoi gracieux ne se reproduira pas, il est impératif de vous réabonner pour rester un consommateur exigeant, capable de se défendre en connaissance de cause contre les abus de la consommation.
Alors, n’hésitez plus : renvoyez-nous vite votre bulletin de réabonnement !
Je compte sur vous,
WT
Responsable de la diffusion »
Étais-je mauvaise humeur ? Mais j’ai particulièrement mal pris ce courrier.
- « Je risque de regretter d’interrompre mon abonnement » : Cette affirmation est bien prétentieuse ! Et je m’étais fait à l’idée de cette interruption, justement sans le moindre regret.
- « Pourtant nous n’avons pas reçu votre demande de réabonnement » : Normal, je n’ai effectué aucune action en ce sens !
- « …il est temps de régulariser votre situation… » : Régulariser ma situation ? Mais c’est presque comminatoire ! Aurais-je commis une faute ?
- Et — confère le « gras » —, je ne pourrais « rester un consommateur exigeant capable de me défendre en connaissance de cause contre les abus de la consommation » sans 60 millions de consommateurs ? Mais je ne suis pas un enfant, et je n’ai nullement besoin de vous pour me défendre !
Je trouve cette lettre agressive, voire insultante.
Et c’est un organisme « consumériste » qui est derrière !
J’aurais presque envie de me rapprocher d’une association de consommateurs concurrente pour signaler ce comportement !
Alors, pour ce qui est du « réabonnement, c’est le moment de se marrer…
L’offre qui m’est faite — « Conso éclairé » — est de 35 euros, soit une augmentation de 20,69 % par rapport à celle de l’année dernière !
Désolé, je n’ai pas/plus les moyens pour un tel montant ! Eh oui, je suis aussi frappé par la « crise» (organisée) !
D’autant que vous pourriez me demander ce que je pense de 60 millions de consommateurs avant de faire ce « forcing ».
Et en plus, sachez qu’avec les méthodes « marketing » employées par ces organismes de « défense des consommateurs », je me suis déjà fait « baiser » le mois dernier.
Oui, j’ai reçu un mail le 12 octobre 2024 — après avoir reçu mon dernier numéro de “60” —, avec cette offre :
« Bonjour PF,
Voilà plusieurs mois que vous n’avez plus accès à nos tests, aux conseils de nos experts et à toute l’information sur Quechoisir.org.
En tant qu’ancien abonné, je vous propose une offre unique, réservée à votre attention au tarif de 23 € pour un abonnement annuel au lieu de 49 €.
J’espère pouvoir compter sur vous pour rejoindre la communauté de nos fidèles lecteurs.► JE ME RÉABONNE
Attention, cette offre est valable jusqu’au 19/10/2024. »
Et j’ai cliqué… et payé !
Croyant me réabonner à… 60 millions !
Mais non, je me trouvais chez Que Choisir, le principal concurrent, où j’avais souscrit à un abonnement d’un seul mois en mars 2024 !
Ah, que le monde de la consommation est cruel !!!
N’est-ce pas, 60 millions ?
PS : Je trouve que nous sommes très mal défendus par ces organismes consuméristes. Et, de plus, ils utilisent les mêmes mauvaises pratiques que ceux contre qui ils sont censés lutter.
Visuel : « C’est terminé ? Mais ça continue ! »
© PF/Grinçant.com (2024)
Quand M. Pierre HINARD a découvert et a alerté en tant que « sentinelle » sur la remballe et que son employeur l’a « renvoyé », aucune des deux revues n’est intervenue pour l’aider / le soutenir, rendre publics dans leur revue les défauts, les méfaits constatés, voire entendre M. Pierre HINARD pour en faire un article réellement concret. Et cela concernait exclusivement la « bouffe » ou la viande pour être gentil !
Pour Pierre HINARD, ceux qui ne le connaissent pas, veuillez découvrir comment son patron l’a malmené : https://actu.fr/pays-de-la-loire/chateaubriant_44036/chateaubriant-pierre-hinard-gagne-son-proces-contre-castel-viandes_60934573.html
Pour en revenir aux deux mensuels, j’ai relevé ceci :
« Les deux entités, “UFC-Que Choisir” et “60 millions de consommateurs”, diffèrent sur plusieurs aspects.
Tout d’abord, UFC-Que Choisir est une association privée indépendante, créée en 1951, tandis que “60 millions de consommateurs” est édité par l’Institut National de la Consommation (INC), un établissement public. Cette différence de statut explique que UFC-Que Choisir soit financée principalement par les adhésions et abonnements, alors que “60 millions de consommateurs” reçoit un financement gouvernemental. »
Loin de moi ces deux revues qui ne vivent que par des abonnements sans monter au créneau en ignorant le sieur Pierre HINARD et son livre Omerta sur la viande que j’ai lu.
C’est pour cela que j’ai employé le mot « organismes ».
Et « consuméristes » au sens « Relatif à la défense des droits et intérêts des consommateurs ».
La « défense des consommateurs » est un alibi pour vendre ces fameux abonnements.
Le marasme actuel et tous les abus qui vont avec les arrangent bien.
Pour 60 millions de consommateurs/l’INC, j’ai trouvé un vieux rapport de la Cour des comptes — Réf. S2016-2738 — qui vaut sont pesant de cacahuètes.
J’ai trouvé ce rapport de 57 pages… Je le lirai peut-être plus tard, mais comme il va dans le sens où le magazine ne fait pas son travail honnêtement, je suis moins concerné, le détestant déjà. Que les abonnés du magazine lisent ce rapport ou regardent mon commentaire sur M. Pierre HINARD en effectuant des recherches sur le Net pour en apprendre beaucoup plus sur cette personne ou lire son livre !