Non, ce jour-là, je n’ai pas rencontré Beetlejuice.
Et encore moins Edward aux mains d’argent.
Mais je tiens peut-être la trame d’un film.
Si Tim passe par là, et si ça l’intéresse…
Premier rôle/acteur, le paon.
Il est là, à vivre sa vie, à parcourir cette terrasse de restaurant.
En fait il y en a deux, mais l’autre se fait discret.
Quoique, à entendre ses criaillements…
J’ose une demande à la serveuse.
« Vous avez du magret de paon ? »
Difficile de me répondre non, mais elle l’a pourtant fait.
« Oh non, nous ne ferions pas cela à Léon ! »
J’apprendrai toutefois que c’est affectueux.
Et que « ça ne coûte pas cher ».
Car on en trouverait, « vivants », à vingt euros la bête.
Peut-être une idée originale pour étoffer la carte…
C’est le moment de parler d’un profiteur.
Il avait senti qu’il y avait de la viande sur notre table.
Un bouledogue français, belge, ou québéquois.
Je trouve qu’il y a un certain mimétisme avec le sol.
Mais c’est peut-être mon daltonisme qui me joue des tours.
En quittant la caisse, je me rends compte qu’il y en a un deuxième.
Un « doré » et un « argenté ».
Deux paons, deux chiens.
Je verrais bien deux chevaux pour compléter le scénario.
Et justement, en retournant au parking…
Immanquable, bien en évidence, un bien curieux véhicule…
Une « Burton » !
Un drôle de cabriolet que j’ai failli prendre pour une réplique.
Mais il y avait comme une dissonance, rien qu’en voyant les sièges presque « baquets ».
En fait, cet engin a été construit à partir de l’an 2000.
Sur une plateforme de… Citroën 2 CV/Dyane !
Moteur 2 cylindres, de 602 ou 650 cm³.
Vitesse maximale : 130 km/h.
Et la carrosserie est en… polyester !
Poids à vide de 540 kg.
Il y en aurait une cinquantaine en France.
Je verrais bien l’un des chiens au volant, un paon à ses côtés.
Oreilles de dogue et crête de paon au vent…
Un « attelage » de 580 kilogrammes, plein d’essence compris.
La « team »… Burton !
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