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Polypathologie : la syndicardite en plus de la politicardite ! 

J’ai beau ne plus regarder que des médias « alternatifs », je n’ai pas pu y échapper !
Même fugacement, j’ai vu leurs tronches, pour la remise sur le tapis de la « réforme des retraites »…
Celle de Laurent BERGER, de la CFDT.
Et ensuite celle de Philippe MARTINEZ, de la CGT.
Et de suite, j’ai eu une crise de syndicardite.
Des symptômes différents de ceux de la politicardite, mais bien sûr il y a cumul, comme pour les « mandats ».
Aussitôt j’ai perdu la boussole, il y en a au Sud, mais ils sont tous à l’ouest.
Et il y a la langue qui devient pendante, prête à lécher tout ce qui passe.
L’amour propre qui disparaît, avec la perte de toute estime de soi.
Puis une curieuse appétence pour la vaseline et les graviers.
Ma phobie des serpents s’est barrée pour pouvoir avaler un maximum de couleuvres.
Tout est devenu lâche, la moindre action devenant compliquée, pesante.
Une envie subite de trahir tout le monde et de ne plus pratiquer que le mensonge, la tromperie.
Et l’impression d’être devenu idiot, utile comme inutile.
Bref, des symptômes tant physiques que psychologiques, voire psychiatriques.
Oui, je fais de la syndicardite, je savais ça chronique chez moi depuis de nombreuses années, mais là c’est une crise aiguë, presque invalidante.
Vite, un vaccin !

© PF/Grinçant.com (2021)

2 commentaires sur “Polypathologie : la syndicardite en plus de la politicardite ! ”

  1. Avatar photo

    C’est le début de la Brève, « la réforme des retraites » qui me fend le cœur… Fendre le cœur = susciter une vive compassion ; exciter la compassion ; toucher au point le plus sensible ; chagriner ; attrister ; décevoir ; fendre l’âme ; causer une douleur affective.

    La réforme des retraites revient sur le tapis périodiquement, surtout quand des élections sont en vue, afin que les systèmes privés et publics soient plus égaux quant aux cotisations et aux systèmes de calcul des retraites. Mais ceux qui font les lois (parlementaires, ministres) ne sont pas pressés que cette réforme survienne, car, actuellement et depuis des lustres, c’est très avantageux pour eux par rapport aux salariés ou aux agriculteurs. Philippe Pascot avait dénoncé ces abus (le mot est faible) mais quand « on » (parlementaires, ministres) ne veut pas intervenir, « on » (parlementaires, ministres) laisse couler/passer le temps. Et on transmet le « bébé » au gouvernement/président suivant sans rien de concret pour faire cesser cette inégalité. Trois liens pour trois articles de ce genre, mais il y en a tellement que le lectorat se lasserait dans le cas où j’en mettrais trop.
    — La retraite des parlementaires (la-retraite-en-clair.fr — Le 23/02/2018)
    — Comment certains parlementaires « agriculteurs » parviennent à échapper aux cotisations sociales (Atlantico.fr — « Avec Philippe Pascot, le 25/03/2017)
    — Réforme des retraites : un régime pas vraiment universel pour les agents du Parlement (LeFigaro.fr — Par Fondation Ifrap, le 04/03/2020)


    « Il est vain de demander au public s’il est “contre la pollution” ou s’il est pour “la retraite à 60 ans”, pour brandir ensuite avec triomphe le pourcentage des oui. »

    Alfred Sauvy (1898-1990), Croissance zéro ?, p. 255 (paru en 1973).

    1. Avatar photo

      Pour ceux que je vise — les « syndicats » au sens large —, il n’y a rien à fendre, car ils n’ont pas de cœur.
      Ils font aussi tout pour que l’iniquité et l’injustice continuent, dans ce domaine comme dans bien d’autres.
      C’est « tout pour ma gueule », avec le corporatisme en étendard.

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