Hier, il y avait comme du relâchement.
Finie la limite des dix kilomètres !
Enfin, pour les personnes qui la respectaient, ce qui n’était pas mon cas.
L’occasion, pour beaucoup, d’aller « loin ».
Mais comme tout est relatif, le « loin » n’est peut-être pas si loin.
Et il est amusant d’observer qu’aller « loin », c’est souvent être seul(e).
Le « loin » n’est pas forcément synonyme de destination.
On peut se laisser porter, par l’eau, par le vent, par l’intuition.
Mais le « loin » est souvent contraint.
Par l’épuisement, de soi ou des éléments.
Les jambes qui fléchissent, le vent qui faiblit, une vague qui meurt.
Mais le principal est d’arriver, si possible le plus loin possible.
C’est valable pour un moment, comme pour une vie.
Le sable, c’est épuisant, et pourtant il faut aller… au loin !
Cette moutarde sauvage ne monte pas au nez, mais elle veut aller loin, vers le ciel…
Trop loin pour mon objectif, cette cigogne me nargue, mais de loin…
Tout là-haut, un avion, il est seul et va probablement loin, mais à bord les gens ne sont pas seuls, même s’ils vont aussi… loin !
Ce héron vient de décoller pour me fuir, et aller loin… de moi !
Encore un bécasseau sanderling, seul, et venu de loin, car c’est un migrateur du grand Nord.
Le plus loin possible sur la jetée, pour être seul(e) et regarder au… loin !
Oh qu’elle est longue et déserte cette plage, et dire qu’il faut aller loin, loin !…
Cette méduse est allée trop… loin !
En parapente, le jeu, c’est d’aller au gré du vent, et le plus… loin possible !
Un autre qui veut aussi aller loin, mais dans l’autre sens.
Au loin, isolé, un kitesurf, et encore plus loin, isolé, un phare, pour guider les bateaux, au… loin !
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