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J’arrête de prendre le café devant vous

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

Devant vous seulement, mon tiroir dédié étant toujours très bien achalandé !
Ma dernière photo d’À propos/du De l’auteur était pourtant récente (17/10/2020), mais ça m’a pris hier : je vais encore en changer !
Se montrer tranquillement en train de déguster un café avec tout ce qui se passe en ce moment, même en tenant un blog comme celui-ci, était-ce bien une bonne idée ?
J’ai pensé mettre une tenue de camouflage, et me photographier armé jusqu’aux dents, façon « survivaliste », mais à part quelques barres de céréales et des couteaux, je n’avais pas grand-chose de très contextuel et agressif.
Alors j’ai opté pour une pose « urbain & nature » — le fond —, pour un air dubitatif, et c’est bien le moins que l’on puisse faire en ce moment, ainsi que pour mes lunettes à verres progressifs — que je ne mets presque jamais — pour tenter de voir où nous allons.
Question artillerie, j’ai quand même sorti la lourde, mais pour prendre la photographie, car je ne voulais pas vous gratifier de l’un de ces immondes selfies pour occuper une place si importante sur le blog.
Trépied, boîtier APS-C haut de gamme, zoom 70-200 f2.8, flash cobra pour déboucher le contre-jour, et l’indispensable télécommande sans fil pour déclencher en mode « autoportrait », sans citer quelques menus accessoires supplémentaires.
Après une séance de 66 photos — j’aurais bien voulu en faire 666, ça aurait été de circonstance question diableries, mais c’est usant —, le moment finalement presque le plus difficile : CHOISIR !
Prendre la plus adaptée, celle où on se sent le moins con, et qui surtout ne fera pas fuir tout le monde tout en espérant que l’on vous prendra au sérieux.
J’aurais aussi pu me photographier avec un grand verre de whisky à la main, en mode « bourré », ou encore, peut-être mieux, avec une seringue façon docteur Mabuse en l’honneur de Mauricette de Sevran.
Mais non, depuis hier 28/12/2020-16h30, vous avez celle-ci :

PF, auteur du blog Grinçant.com — 28/12/2020

À la place de celle-ci :

PF, auteur du blog Grinçant.com — 17/10/2020

Et pour le matériel, ça donnait ça :

© PF/Grinçant.com (2020)

6 commentaires sur “J’arrête de prendre le café devant vous”

  1. Au revoir, le café… Une citation vaut mieux qu’une mauvaise prose, fût-elle même courte !

    « Le café, pour l’amateur que je suis, c’est la clé du jour. Le café, pour le connaisseur que je suis, il faut se le préparer soi-même et ne pas se le faire servir. Car celui qui vous l’apporte y ajoute ses paroles, et le café du matin ne supporte pas le moindre mot. Il est aube vierge et silencieuse. L’aube — mon aube — est étrangère à la moindre parole. L’odeur du café hait le moindre bruit, fût-ce un simple bonjour, et se gâte. »
    Une mémoire pour l’oubli : Le temps : Beyrouth, Le lieu : un jour d’août 1982, Mahmoud Darwich (trad. Yves Gonzalez-Quijano, Farouk Mardam-Bey), éd. Actes Sud, 2007, p. 18. – Mahmoud Darwich

    1. Je vais vous faire une confidence…
      Compte tenu de la quantité ingurgitée, je me suis mis au « déca », mais à l’italienne, et surtout traité à l’eau, c’est-à-dire « sans solvant ».
      Des petites dosettes ESE/Pods bien serrées, café servi dans une tasse à double paroi.
      Et actuellement, je me permets même d’en accompagner certains avec des chocolats fins d’un Maître chocolatier du coin.
      Par les temps qui courent, il ne faut pas se laisser abattre.

      Mais la photo précédente pouvait laisser à penser que ce blog était celui d’un caféinomane, ce qui va bientôt devenir répréhensible, comme tout le reste.

    2. J’aime bien la citation , car , comme dans une vieille pub pour le Kawoua qui passait autrefois à la télé , je suis moi aussi un ours tant que je n’ai pas dégusté mon premier café du jour , à l’odeur , d’abord , les grains juste moulus pour la fraîcheur de l’arôme , instant sacré comme le breuvage , surtout pour une fille originaire du Nord de la France , puis au goût, après « distillation » à l’eau de source , il ne faut pas m’adresser la parole , surtout pour demander platement ce qu’on va manger ce soir , si j’ai repassé la chemise bleue pour le rendez vous avec le banquier ( toujours faire bonne impression à celui qui ne vous prête un parapluie que lorsqu’il fait beau ) ou si j’ai bien dormi . Cet instant m’appartient , c’est une page blanche où personne n’a le droit de venir gribouiller ses banalités , après , c’est bon , je me suis reconnectée à la (dure) réalité . J’ai un faible pour cette photo avec la jolie tasse transparente révélant le nectar et sa mousse onctueuse , péché de gourmandise , l’un des plus joli qui soit et qui aide à vivre…Pourvu que le café ne soit jamais prohibé !

      1. Tasse double paroi, avec de l’air au milieu : le café est maintenu au chaud, et on peut la tenir sans craindre de se brûler.
        Par contre, attention à la chute ! Rarement vu autant de morceaux au sol malgré la petitesse de l’objet.

        J’ai récemment découvert du café au ginseng : plutôt bon et original, avec un arrière goût assez prononcé de chocolat.

        Dosette ESE café au ginseng

        Et aussi de l’orge « orzo », qui serait prisée des Italiens, mais bof. :-/

        1. ARGHHHHH ! Pour le café au ginseng qui a goût de chocolat (mon autre péché mignon ou sympathique), j’achète ! Je vois que Môssieu est un connaisseur ! :-)))

          1. Je ne sais si je suis un « connaisseur », mais j’ai un tiroir entier dédié au café (expresso) : Café musical
            Oui, j’ai pris goût à ce breuvage atypique/inhabituel. En plus, rien qu’en ouvrant le sachet, l’odeur annonce clairement la suite, sans tromperie.

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