Demain, anesthésie générale.
Morphée va m’accueillir dans ses bras.
J’espère qu’ils ne sont pas trop velus.
Au moins, je vais vous foutre la paix.
Dans ces conditions, impossible d’écrire un billet.
Ou de pondre le moindre commentaire.
J’ai de la chance, ce sera sans intubation.
En ce moment, on s’habitue à respirer en manquant d’oxygène.
C’est l’un des nombreux avantages du masque.
Pragmatique, j’ai envisagé le non-réveil.
Je voulais donc avoir de belles images dans la tête.
Aussi, j’ai fait une escapade dans un parc floral.
Bon, autant évacuer d’emblée un sujet qui fâche.
Avant d’y aller, j’avais regardé sur leur site Internet si le masque était obligatoire.
Et je suis tombé sur une « Fiche sanitaire » qui précisait ceci :
« Port du masque obligatoire dans le hall d’accueil et la boutique. »
C’est bon, je pouvais y aller, dans le parc on peut l’oublier !
Oui, sauf qu’une fois sur place, la pancarte était nettement moins explicite !

L’équipe du Parc floral vous remercie »
Et tenez-vous bien, dans le parc, je n’ai quasiment croisé que des gens… masqués !
Ils me regardaient — moi le dissident — comme si j’étais un fou furieux.
Un seul couple de retraités a fini par enlever cet attribut en me voyant déambuler.
Les autres — j’ai dû croiser une quinzaine de personnes — me fuyaient comme la peste.
Remarquez, ça m’a bien arrangé, puisque je voulais avoir le cadre dégagé d’humains.
Pour faire quelques photos avenantes et non consternantes.
Pas de blabla, je vous emmène à la recherche du dernier lotus en fleur…
Un petit pont à franchir pour découvrir ceci…
Petit bouc peut-il redresser ce tronc ?
Dans la serre tropicale…
Non, un cygne noir n’est pas mauvais signe !
Cette fleur n’est pas celle d’un lotus !
L’étang aux lotus…
Presque tout est fané !
Avouez quand même que c’est beau comme fleur !
Question lotus, je ne trouverai pas mieux comme scène :
Au milieu de la végétation, quelques palmipèdes…
Un arbre, le soleil…
L’occasion de faire un « sunstar » !
Belles nuances de feuillages
Un tournesol, sans huile ni professeur…
Jolies fleurs, sans peau de vache…
Musique végétale
Et près de la sortie, l’arbre qui parle et me dit :
« Bonne coloscopie ! »
Ouais, sauf que c’est pas marrant !:-/
Vignette : « Le “fruit” du lotus, et c’est comestible ! »
© PF/Grinçant.com (2020)
Quelles belles images !… Un véritable plongeon dans la pureté de la nature, une bouffée d’oxygène plutôt la bienvenue en cette période d’abêtissement généralisé. De tout cœur avec vous pour ce nouvel examen.
Oui, j’essaye de prendre un peu de distance avec tout ça, mais ça n’est pas facile.
Même dans ce genre d’endroit, on se trouve confronté à la bêtise ambiante.
Pour cet « examen », c’est le genre de truc que je préfère affronter seul. Mais merci pour le soutien par la pensée ;-)
Merci pour ce beau partage végétal, floral, lumineux, animalier… La nature permet de se ressourcer et de recharger les batteries ! Et au moins, la plupart du temps, elle apporte de la joie, de la paix, de l’émerveillement… choses qui manquent tellement de nos jours !
Ce qui m’a dérangé dans cette visite, eh bien ce sont les humains, heureusement peu nombreux (tarif « hors saison »), mais c’était encore trop !
J’ai même vu une femme qui se baladait avec son masque et son smartphone au bout d’une perche à selfie. J’étais tenté de la photographier, mais je n’ai pas voulu polluer ma carte SD et ma série de photos.
La nature est belle, merveilleuse et votre œil sait choisir et imprimer/photographier des morceaux de cette précieuse et riche faune et flore que l’Homme, en général, a coutume de détruire pour y construire des immeubles, routes, parkings, quand ce n’est pas par un incendie dirigé pour faire croire à un incendie accidentel, et d’y mettre à la place immeubles, routes, parkings…
La sérénité de la nature doit être considérée comme un idéal absolu. La nature est un havre de paix, de grâce pour l’esprit et pour la liberté, liberté dont l’État nous en réduit le rayon continuellement…
« En harmonie avec cette vie reposée et sans autres émotions que celles données par la famille, ces lieux communiquaient à l’âme leur sérénité. »
Balzac (Honoré de) 1799-1850, le Lys dans la vallée, Pl., t. VIII, p. 800
Merci pour le compliment. :-)
Pour ce lieu, il faut bien souligner que c’est « façonné » par l’homme, mais en tenant compte de ce qu’est la nature, et surtout des saisons.
Ce parc doit rester « attractif » — par exemple la roseraie était encore plus « passée » que les lotus — pendant sa période d’ouverture (début avril à fin octobre) : bravo aux jardiniers.
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