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Ma première expérience “drive”, une horreur !

Oui, en cette période spéciale, je pensais que le « drive » était la méthode la plus « hygiénique » — pour tout le monde — pour se ravitailler.
J’ai d’ailleurs galéré pour trouver un drive disponible, ce que je raconte ici : La galère des courses, même en Drive (19/03/2020)
Et finalement, j’ai échoué dans un « drive » Hyper U…
Je suis arrivé à l’heure précise de début de mon « créneau », et là j’ai découvert qu’il n’y avait qu’une seule « piste » !
Chaque voiture — il y en avait trois devant moi — doit s’arrêter devant l’entrée, puis il faut descendre pour se rendre au comptoir, après avoir franchi une porte vitrée…
Et je voyais les gens ressortir eux-mêmes avec des paniers à roulettes pour mettre les articles dans leur coffre. En plus, c’était en vrac, les cabas étant « contingentés ».

Et puis ça a été mon tour…
J’entre, et j’arrive au comptoir.
Une bâche transparente en plastique tombait devant celui-ci pour « protéger » le personnel. On me demande mon nom, sans même prendre mon bon de commande avec le QR Code.
Puis l’hôtesse revient avec deux paniers empilés, plus (à la main et sous le bras) des articles qui apparaissaient comme manquants une fois ma commande « préparée » en ligne (finalement j’aurai donc tout).
Et il m’a fallu payer…
Et là, j’ai halluciné !…
Le clavier/lecteur de carte bancaire était uniquement accessible par une « trappe » découpée dans la bâche.
Et pour voir le montant/taper son code, il fallait… s’approcher et coller son visage contre la bâche !!!
Bref, imaginez le tableau, avec le défilement des clients en cette période « intense » pour les drives, et tout le monde — infecté ou non par le coronavirus — avec le nez collé au même endroit…
Pour « protéger » le personnel, on fabrique une usine à contaminer les clients !!!…

Cela m’a inconsciemment déstabilisé, car j’ai fait deux fois une erreur en entrant mon code CB. Comme il ne me restait plus qu’un essai, j’ai préféré utiliser une seconde carte.
Je suis reparti de là avec un drôle de sentiment. Un constat d’un grand n’importe quoi, et de mise en danger de la vie d’autrui par bêtise à tous les niveaux.

Cette nuit, j’ai fait un rêve curieux…
J’étais confronté à un clavier CB avec des touches colorées, de différentes formes, des deux côtés de l’appareil, et il m’était impossible d’entrer correctement mon code.
Et je ne trouvais pas la touche correction/effacement, avant de découvrir que c’était une manivelle orange sur le dessus du boitier…
Bref, comme l’impression de devenir dingo dans un monde de dingues.

© PF/Grinçant.com (2020)

5 commentaires sur “Ma première expérience “drive”, une horreur !”

  1. Avatar photo

    Ce n’est pas étonnant. Aucune entreprise n’est prête, sans compter qu’ils ne pensaient, jusqu’à aujourd’hui, qu’au CA et à économiser sur tout.
    À part de critiquer Amazon, il ne savent rien faire d’autre.
    J’ai fait une commande sur Toupargel, mais je ne sais pas si j’aurai tous mes produits, sans compter qu’ils n’ont pas prélevé la carte au bon moment. Maintenant, ils proposent un chèque ou des espèces pour régler. Pas moyen de les joindre par téléphone. Le mail ne répond pas.
    Ma mairie est inexistante.
    En Russie, ils préparent des chariots types.
    Si nos livreurs et facteurs étaient bien équipés, les problèmes seraient moins nombreux.
    J’ai juste fait un essai de drive au début de la crise, et elles n’avaient rien pour se protéger !
    Les salariés devraient tous dire stop jusqu’à obtention des protections.
    Leclerc peut parler à la télé.

    1. Avatar photo

      J’ai vu une interview du directeur de cet Hyper U dans la presse locale, et il pleurniche en disant qu’on ne leur donne aucun moyen…
      Mais qui a ordonné de mettre une bâche aussi débile dans le « drive » (minable) de son hypermarché ?

      Quant à M.-E. Leclerc, à la fin de cette vidéo du 11 mars 2020 (donc en plein fiasco, déjà), il annonçait fièrement qu’au printemps son enseigne allait partir à la conquête. d’Amazon !!! À partir de 19’30 — Citation : « Et sur les dix ans qui viennent, je pense que Leclerc sera le Amazon français. »


      (Vidéo initialement mentionnée dans ce post)

      Mais, actuellement, en permanence, quand je vais sur le site “Drive” (et c’est apparemment national) de Leclerc, ben j’obtiens ça :

      Leclerc, site indisponible

      Putain, on est vraiment mal barrés en France avec des bras cassés de cet acabit !
      Là aussi, il faudra en tirer de sacrées leçons.

  2. Avatar photo

    Question au directeur de cet Hyper U…
    — Je suis contaminé au Covid-19, est-ce que je prends ma commande ?
    — Je ne suis pas contaminé — ou je pense ne pas l’être — est-ce que je prends ma commande ?
    Pour ma part, je suis vacciné… Pas contre le coronavirus, mais contre ce magasin !!!

    PS : Je tiens à la disposition de Dominique Schelcher, « patron » de Système U, le nom de ce magasin/drive… Mais n’est-il pas aussi responsable, alors que je l’ai vu à plusieurs reprises à la TV ces derniers temps ?…

  3. Avatar photo

    Enseigne U, hue les cornes !
    Il va falloir que l’enseigne U se mette en symbiose avec la population pour pouvoir être acclamée, applaudie, ovationnée, sinon ce sera l’infortune.
    « … Au directeur du U, vous venez de tomber sur un gros oignon qui va vous faire pleurer !… »

    « Le courage dans l’infortune irrite les cœurs lâches, mais il plaît aux cœurs généreux. »
    Rousseau (Jean-Jacques) 1712-1778, les Confessions, X.

    1. Avatar photo

      Je n’en reviens toujours pas de cette expérience absolument calamiteuse !
      En plus, une seule « piste » (je rappelle que c’est un « hypermarché »), et on charge soi-même.

      PS : Je reviens d’un « vrai » Drive (ce matin, 9h15), et ça n’avait rien à voir… Des bornes électroniques, 10 pistes, et la jeune fille (masquée et gantée) m’a dit « Ah, vous n’avez pas le droit de nous aider ! ». Arrivée/Départ en 5 minutes…
      Par contre, ça a été un (autre) exploit — Leclerc, voir pancarte plus haut — que d’arriver à passer une commande (j’ai réussi, à 2h20 du matin, dans la nuit du 25/03).
      Choix (très) limité, mais j’ai tout eu.

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