1er avril 2019, 12h55, ma messagerie me signale un mail que je pressens comme négatif. Et ça n’est hélas pas un poisson d’avril. C’est un relent du passé, une connaissance féminine qui se rappelle à ma mémoire.
Je reconnais la prose, et le venin caché à l’intérieur, insidieux, progressif.
Me convainquant de rester calme, je lis les 3 426 caractères, et réponds laconiquement avec 1 127 signes, une citation du blog — qu’elle dit lire pour mieux me traquer (« Tu vas bien, tu es même allé à Clisson ») — incluse.
Malheureusement, ça ne l’arrête pas, et d’autres mails suivent.
De quoi stresser, énerver, pousser à bout.
Je sens la tension monter, et le palpitant palpiter d’énervement, de colère. Je dois bien atteindre 20 de tension et 140 de pouls.
Le 4 avril à 16h25, je conclus par un dernier mail : « Compte tenu du climat devenu extrêmement malsain et du manque total de confiance visiblement réciproque… /… Malheureux d’en arriver là. Cordialement. »
Cette mise en situation de stress — « sociétal » — aura duré plus de 3 jours, 76 heures, ou exactement 4 530 minutes, et il en reste encore des toxines.
J’appelle ça le « Stress de la connasse »…
Vendredi 5 avril 2019, je marche tranquillement vers l’hôpital.
Le rendez-vous était fixé depuis longtemps. Il s’agit normalement d’un « Électrocardiogramme d’effort ».
Je suis un peu fatigué, et je me demande à quel « effort » je vais être soumis : marche ou pédalage ?
15h00, j’entre dans une salle marquée « Échographie ».
Une cardiologue, une infirmière, et un interne m’accueillent très cordialement.
On m’explique qu’en fait ce sera « artificiel » et médicamenteux, pour me soumettre à un « Stress cardiaque ». Que l’on va me poser une perfusion et que l’on m’injectera des produits, sous monitoring complet (électrocardiographe, tensiomètre), avec un contrôle par échographie Doppler.
Le tout est normalement parfaitement maîtrisé.
Je ne m’attendais pas à cela, mais je dois m’y plier, parcours médical oblige.
J’ai droit à quatre injections/doses de Dobutamine. Puis à un « complément » d’Atropine.
Curieuse impression. Le cœur accélère, la tension monte. Je l’entends clairement dans mes tympans, et le Doppler fait « Blop, Blop, Blop, Blop »…
Je plafonne à 22 de tension et à 142 de pouls.
Et l’on m’annonce un « antidote », de la Ténormine, pour me ramener à un rythme plus « normal ».
Je viens de subir/passer une « Échographie sous Dobutamine », j’ai atteint 87 % de ma FMT — Fréquence Maximale Théorique —, et tout semble parfait pour la cardiologue, nul besoin d’examens plus poussés sur ce point.
L’ensemble aura duré 45 minutes.
À votre avis, des deux épreuves, quel a été mon « stress » préféré, et surtout le plus utile ?
© PF/Grinçant.com (2019)
Le stress est toujours utile quand il est contrôlé, ce qui n’est pas toujours évident quand l’émotionnel s’en mêle.
Le contraire du stress est encore plus utile, pas évident non plus dans ce monde de brutes. D’où l’intérêt de se protéger sainement.
Vous avez bien des recettes de pare-feu et d’antivirus à adapter au 1er cas, non ? Dans la vraie vie et dans le cyberespace ;-)
Gardez toujours confiance et sérénité pour que votre cerveau délivre seul les bonnes molécules.
Bon courage !
Le souci, c’est qu’en l’espèce le « Stress de la connasse » est à l’épreuve du pare-feu et de l’antivirus.
La technique est insidieuse, vicieuse, avec un résultat garanti comme insupportable.
Le problème du parasite, c’est qu’il vit sa vie de parasite, et que la seule solution est de l’éviter, voire de fuir s’il vous poursuit.
Dans la forêt, j’évite les zones que je sais à tiques. Mais là, c’est une grosse tique, avec des moyens modernes (dont le mail) utilisés à distance…
Disons que mes soucis de santé font que la « sérénité » est de moins en moins évidente, et que le « parasite » en question va jusqu’à en jouer d’une manière gerbante.
Dans la semaine concernée, l’épisode « Dobutamine » a presque été un divertissement. ;¬)
Il prouve par ailleurs que le cerveau peut être très largement outrepassé par la chimie…
Bonjour Grinçant,
La connasse en question, « vampire énergétique » ne serait-elle pas une manipulatrice perverse narcissique ?
Portez vous bien.
En abrégé, “MPN”… Bon diagnostic, oui, c’est bien ça. ;¬)
En général, mieux vaut se carapater, car ça ne semble pas soignable.
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