Pauvre jeune horticulteur qui ne trouve pas de travail !
Macron lui a dit que, du boulot, il y en avait plein, rien qu’en traversant la rue, dans le secteur CHR (Café-Hôtel-Restaurant), ou dans le BTP…
Il est vrai que pour un type comme lui, il y a des métiers d’un autre temps, inutiles, et même parasites.
C’est vrai, quoi, à l’heure de Bayer/Monsanto et des OGM, à quoi peut bien servir un horticulteur ?
Et puis les abeilles, lui, il sait qu’elles sont utiles, à quoi elles servent, alors autant le stériliser aussi.
Et pour couler du béton, il faut bien détruire des terres saines, raser la nature, détruire des fleurs.
Quant à nourrir les con-citoyens, la malbouffe est prioritaire, alors des pétales de roses ou une violette confite, c’est forcément à gerber.
Et bien sûr, le BTP, dans le bitume et le goudron, c’est forcément épanouissant comme boulot.
Sans même parler de la « restauration », avec des emplois de crevards, déballeurs de produits industriels sous vide, ou « plongeurs », mais en apnée dans une odeur de vieille huile de friteuse.
L’horticulture ne serait-elle pas une (vraie) passion aussi ?
Tout passionné doit être « désintoxiqué », humilié, éliminé !
L’heure est aux parasites, aux hybrides, aux OGM, aux clones, aux illégitimes.
La « culture » ? Pas horticole, ni même littéraire… Non, des chiffres trafiqués dans des colonnes d’affairistes, de banquiers et de politiques pourris jusqu’au trognon.
Jeune homme horticulteur, vous n’êtes qu’une merde ! Votre vie est vouée à l’échec ! Vous l’avez compris maintenant, foi de président de la république française ?
Et en face, pour tenir de tels propos à votre égard, vous aviez un dangereux dégénéré coupé de tout, sauf de sa bande d’affidés prêts à toutes les vilénies et saloperies.
© PF/Grinçant.com (2018)
Sur la vidéo, j’ai « apprécié » la vision des deux jeunes femmes qui opinent gravement de la tête devant les affirmations de notre mâle alpha national.
J’ai 57 ans et changé plusieurs fois de métier pour m’adapter, pour manger ou pour évoluer professionnellement. Je reprends actuellement des études pour obtenir un Master.
Quelles questions me posent-on, à votre avis, lors d’un entretien ou d’une conversation avec des collègues ou des proches ? Alors que je devrais être en train de préparer ma retraite !
Il est une chose certaine : si je croise notre mâle alpha dans une gare, je ferai partie des gens qui ne sont rien. D’autant plus que je ne suis pas lieutenant colonel de réserve.
Bon, je vous laisse; je vais retirer mes prothèses dentaires et me mettre au lit :-).
Dans vos malheurs, vous avez quand même deux « avantages » presque indécents à notre époque…
Vous avez (encore) un lit, et surtout des… prothèses dentaires !;¬)
Un mâle « alpha » ??? Même le qualifier de « bêta » serait un compliment !
C’est un vrai malfaisant doublé d’une marionnette.
Il ne faut pas parler de malheurs dans mon cas ; j’ai juste envie de parler de vie, d’avatars, de certains refus de soumission, etc.
Pour le lit et les prothèses, c’est vrai, mais il faut ajouter le toit.
NB : Ça fait vraiment très mal de se faire sauter toutes les dents (parodontite), au niveau physique et mental. Mais je suis content car je n’ai plus de douleurs dentaires, je peux mordre les nodocéphales en scooter avec mes prothèses.
C’était une boutade.
Et souvent, derrière des « traces/signes », il y a de beaux motifs/de belles explications à ne surtout pas renier. Le « refus de soumission » étant souvent (très) cher payé, mais qu’il est respectable ;¬)
PS : Et bien sûr, je faisais allusion au terrible « sans dents » de F. Hollande… Son successeur est encore pire dans le dédain/la bêtise, mais il a été à bonnes écoles (pluriel volontaire).
Vos chroniques me manquent ! Pas toujours en accord avec vous, mais toujours intéressé; peut-être souhaitez vous passer à autre chose ? Dans ce cas, bonne continuation !
Merci pour cette marque d’intérêt/de sympathie.
Je vous rappelle mon billet d’il y a cinq jours : Non, je ne vous lâche pas !
Par contre, le contexte étant de plus en plus compliqué, je devais marquer une « pause » et réfléchir, voire me repositionner (sur plusieurs fronts)…
Je reviendrai sur tout cela d’une façon ou d’une autre.
Notez quand même qu’en 3 jours, je suis intervenu près d’une trentaine de fois en commentaires, et parfois sur du « lourd », ce qui est chronophage.
Cela montre bien une tendance à la « reprise » ;¬)…
À titre personnel, je me poserais plutôt la question :
Faut-il encore s’émouvoir des « dérapages » et des « conneries » que crache à la gueule des citoyens ce conn… de Macron ?
Cela a-t-il un effet ? Je ne sais.
En revanche, au-delà du stade de l’émotion, il me semble, pour reprendre le terme d’Audiard, qu’un bon « bourre-pif » dans sa tronche de ce premier de la classe suffisant et méprisant ferait le plus grand bien pour calmer ce financier mégalo. Si possible effectuer ce « bourre-pif » avec un fer à cheval dans le gant :)
Concernant l’horticulture, la France étant l’un des premiers, si ce n’est le premier consommateur mondial de pesticides, rapportés à la surface agricole, on peut s’interroger sur l’avenir de ce métier et sur son côté inoffensif. Car les respirer à longueur de journée et en ingérer doit nuire un tantinet à la santé.
Les métiers de bouche « touristiques » ont effectivement plus d’avenir, et en ce sens le Morpi — euh Macron — donne un bon conseil.
Toutefois, rappelons que si des emplois y sont à pourvoir, il serait bon de s’interroger pourquoi ils ne l’ont pas été alors que la TVA a été baissée et que le patronat s’était engagé à baisser ses prix, embaucher et revoir les salaires… sous Sarkozy, en 2009 ou 2010 je crois.
Cette farce a encore de beaux jours devant elle, vu les dernières déclarations de l’autre tache de girouette qui est ministre de Macron, à savoir Bruno Lemonteenl’air.
Bref, résumé des origines à aujourd’hui de ce scandale ici : Les dindons de la TVA (LesEchos.fr — Par Jean-Marc VITTORI, le 12/06/18)
En clair, on va vous mettre à contribution pour renflouer les caisses parce qu’on a décidé de ne rien faire contre ces gens qui sont des saints, d’ailleurs il suffit de voir leurs promesses et oh combien ils les tiennent. (C’est là la teneur du discours politique qui va vous être servi.)
Rajoutons quand même, qu’il est bon de savoir également que la fraude fiscale et le travail dissimulé (oui, on ne dit plus « travail au noir », c’est raciste il parait) sont très répandus dans ce secteur d’activité et se chiffrent en… (je laisse le soin à tout un chacun de mettre le montant) pour vous aider je vais juste vous préciser que des logiciels de caisse sécurisés vont être mis en place pour atténuer ce phénomène bien connu du fisc.
Bref, est-il judicieux d’orienter ce jeune citoyen vers ces métiers, monsieur le conn… ?
Peut-être que oui, vu votre attitude d’allumé irrespectueux et d’autocrate.
Car, à leur façon, bon nombre de ces patrons (surtout ceux des groupes comme Accord et consorts) sont finalement vos petits élèves en pratiquant à leur manière, ce qui caractérise tant votre activité/métier en tant que banquier d’affaire ET de « politicard » malodorant.
Optimiser, dissimuler, mentir, flouer les gens et se garder d’assumer toutes responsabilités en cas de couac.
Donc, oui si l’horticulture est aux ordures, reste à savoir ce que nous allons faire des VRAIES ordures dont vous êtes indéniablement un des plus, si ce n’est le plus, édifiant représentant.
C’est comme tout, on peut pratiquer l’horticulture sans tous ces toxiques de merde…
On m’a parlé récemment d’un passionné qui fait ça dans son coin, et il obtient des merveilles. Par contre, il crève la dalle et il est obligé d’avoir un « boulot » tout juste « alimentaire » à côté (qu’il vient de perdre d’ailleurs)…
Les « sorties » de Macron sont bien pires que des insultes.
Je pense que je reviendrai sur un tel sujet.
Et à ce stade, je me demande si cela ne relève tout simplement pas de la psychiatrie.
Pour le fer à cheval, vous noterez que Trump l’a pris par la main, tel un enfant en bas âge, au lieu de lui montrer ce qu’était un poing… américain !
@PF
Oui oui, mais c’était aussi pour rappeler le problème des pesticides :)
Un petit effet miroir me permettant d’étayer mon développement :)
Pour revenir à votre point, oui, nombre de communes les ont d’ailleurs bannis des jardins publics.
Toutefois, je m’interroge :
Qui de la volonté écologique ou de la crainte des procès — si un enfant, un riverain et/ou un employé s’empoisonnai(en)t — a prévalu dans la majorité de ces décisions municipales ?
Bon j’ai mon idée sur la question :)
Concernant le sujet, je maintiens mon propos de mon précédent commentaire, eh oui, un poing américain c’est bien aussi, mais plus difficile à dissimuler dans un gant, surtout le vrai avec la lame en plus :)
Notons l’implantation de plus en plus fréquente de ruches en milieu urbain, et que les abeilles semblent mieux s’y porter qu’à la campagne, un comble.
« Principe de précaution » dirons-nous –> Même « idée » que vous. ;¬)
Le poing américain est considéré comme une arme, un fer à cheval, je ne pense pas, surtout si vous prenez la précaution d’en amener un avec vous comme alibi…
Et dans la cavalerie de la « garde républicaine », personne pour se dévouer ?
« Les abeilles semblent se porter mieux qu’à la campagne » ; le Roundup est probablement plus toxique que le diesel…
Quant à la fraude évoquée par Flavien, les plus grands fraudeurs se trouvent dans les paradis fiscaux, tous tenus par la City qui est un État indépendant de l’UK, contrairement au mythe.
Pour ma part, vu le comportement de Macron, et son regard qui certains jours est opaque comme l’œil d’un mort, je le considère plutôt comme un « early bird » soit le 1er transhumaniste présenté par ses maîtres.
Ah que oui. Je pousse le raisonnement de ces gens là : je suis ultra libéral (boutade), et, de ce fait, je reconnais le droit au plus fort de profiter des plus faibles. Ne reconnaissant pas moins la force physique que celle de l’argent, je me fais fort d’être plus costaud que micron…
Désolé pour l’orthographe, je suis censé être mort depuis 1 semaine, je vais à l’hôpital pour un mal de reins, je me fais transporter en hélico dans un CHU pour un remplacement total de l’aorte en urgence, et au final je suis coincé dans un lit pour une allergie ou une bactérie ou un acarien.
Le plus incroyable, c’est qu’après avoir renoncé à m’opérer, on m’a demandé pourquoi je souhaitais voir un psychologue. En fait, je suis tombé dans une cour d’école sans surveillant. Donc inutile de me demander ce que je pense des élites.
Je suis venu vous parler de la rue d’en face.
Dans la vente, on n’engage personne, on cherche des gens capables de faire du chiffre et de s’intégrer à l’équipe au cas où un employé pète les plombs.
Du coup, pas d’annonces dans les journaux, ni d’obligation d’annoncer au chômage les places vacantes, et une réserve d’employés sur appel en cas de maladie, de démission, de burn-out ou de dépression. Pareil dans les restaurants, en pire, parce que c’est une « brigade », donc l’ambiance est militaire et pas maniaco-dépressive comme dans la vente.
Suffit de regarder les places occupées dans les bistrots ou sur les terrasses ou les clients flânant dans les allées pour savoir s’ils engagent réellement. Je rappelle qu’il y a pas une année, elles étaient 6 000 personnes à Barcelone à faire la queue sur la place centrale, juste pour déposer son CV pour une place pas encore annonce officiellement, et pas une seule à traverser la rue pour distribuer son CV à tous les cafés de la place.
Pour l’informatique, on nous parle de places vacantes, mais c’est pas de l’informatique genre réparation ou dépannage, on veut soit de l’hyper-ingénieur spécialisé en « Big data », en surveillance des utilisateurs, ou nouvelles technologies, donc Google, Twitter, Instagram et Facebook et autres nouveautés pour les jeunes et les vieux frustrés de vieillir. Donc, les 25 000 informaticiens qu’ils cherchent, c’est pas pour le pays, mais en télétravail, donc pour la planète.
(Je me demande si ça n’est pas notre version moderne des Raisins de la Colère.)
Ensuite, cet horticulteur n’a pas de travail pour deux raisons, la première c’est que les offices d’orientation scolaire, le chômage et les RH ne connaissent pas leurs besoins à long terme, et ils ne savent pas juger un humain, même en 45 minutes d’entretien, l’autre raison c’est que les jardiniers et les femmes de ménage sont les formations payées par le chômage aux immigrants illettrés à des prix cassés pour les intégrer et faire mousser les statistiques de l’intégration.
Les économistes et les politiciens se cachent derrière le « turn-over », le taux de roulement des emplois vacants ou remplacements/renouvellements naturels. Hors rhétorique, faut bien comprendre qu’une formation dure X années, et qu’après X années la charge coûte trop cher et que l’on ne fait que virer des vieux de plus en plus rapidement pour faire croire aux parents que leurs enfants ont un emploi qui a de l’avenir.
Mais en économie on est beaucoup moins précis, on considère que 0,1 point de PIB en moins est égal à 300 000 chômeurs en plus, d’où l’intérêt de faire croire qu’il y a de plein emploi et que la bourse va bien et que les immigrés vont contribuer à maintenir l’inflation qui payera la retraite des vieux.
Du coup, on comprend mieux l’utilité des troubles sociaux et des racismes ambiants, et quand les gens auront compris et sortiront dans la rue, il se passera exactement ce qui s’est passé en Grèce ces 7 dernières années.
Bonne chance quand même.
Pour l’orthographe et la grammaire, je fais (presque) toujours une correction rapide sans toucher au fond, ne vous en inquiétez donc pas.
Ces histoires d’emplois à pourvoir sont complètement foireuses.
Cet horticulteur a joué le jeu devant caméras pour aller postuler pour de la plonge là où qui vous savez l’avait prié d’aller voir d’une manière insultante. Et bien naturellement, pas le moindre « job » comme résultat.
Il aurait trouvé un emploi dans son domaine, mais sans ce battage médiatique, il serait toujours sur le carreau.
Concernant l’informatique, vous avez raison, c’est complètement faux, ils ne recrutent pas, ou alors que des moutons à 18 pattes.
La plupart des « offres » sont bidon, et c’est pour faire croire que ces boites se portent bien.
Ça n’est pas pour rien que les « SSII », maintenant appelées « ESN », sont surnommées par les connaisseurs (dont je fais partie) « marchands de viande »… (Sauf que la « viande », ce sont les… ingénieurs !)
Sortez-vous de cette galère de santé. ;¬)
Demain, ils me transfèrent en région parce que mon cas n’est plus assez intéressant pour un CHU, et faut bien que je comprenne que si je suis jamais allé chez le médecin de ma vie, c’est pas pour qu’aujourd’hui on me fasse un checkup complet, parce que je suis critique avec leur diagnostic et que je ne peux pas comprendre toutes les dimensions du problème. Donc l’effet n’as pas de cause dans cette histoire.
Concernant les moutons à 18 pattes.
Le but est de mettre la pression salariale sans dire manifestement que nous sommes dans une mondialisation des salaires et que, par fierté mal placée, l’occident a dit non au nivellement par le haut proposé par la Chine pour garder son indépendance et justifier un style de vie à la Grèce.
300 à 500 € pour un ouvrier et 1000-1500 € pour un cadre. Comme au Maroc, comme en Chine, comme bientôt chez vous.
Comme dans Les Raisins de la Colère de Steinbeck. On constate que les fachos (dictature des entreprises et des politiques sur le peuple, et pas le nazisme) manipulent les masses pour les amener là ou ils veulent en utilisant les problèmes « climatiques / socio-économiques ». On est en 29, juste après les lois antitrusts pour éviter le monopole des Rockfeller, etc.
Dans cette histoire, l’État laisse distribuer pas avion des tracts pour des 5 000, 10 000, 25 000 places de travail dans les fermes californiennes. Bien sûr, le nombre est là pour faire du dumping, et si on les embête il suffit de dire que les 300 hectares de pêches qui sont à ramasser en 1 semaine nécessitent 5 000 personnes. Donc c’est la ruée vers l’or et la sécurité est offerte sur un plateau par l’état et sa police qui ressemble plus à la police du Mississippi qu’aux Beach Boys.
Les familles au chômage vendent leurs terrains à vils prix (comme par hasard, c’est à la même époque que l’on pratique les plus grandes réformes parcellaires). Ils vendent le champ une bouchée de pain pour acheter des épaves (là, c’est le boum des vendeur de bagnoles qui se retrouvent tous nationalisés après le crash) pour aller là où il n’y a pas de travail fixe (travail saisonnier dans les champs) pour mourir de faim (les fruits des récoltes ne sont pas vendus moins cher, mais mis en boîtes, donc spéculation boursière) dans de jolis camps « dortoirs » (donc camps de concentration, comme jus de tomate concentré, ou camps de travail, ou de vacance comme on disait à l’époque) tenus par le peuple lui-même (donc liberté démocratique où les gens deviennent tous des collabos) pour cacher au peuple (« Fake News ») que leurs pauvres s’entretuent dans les bidonvilles pour des broutilles, et qu’à la fin il n’y a aucun cadavre à enterrer. (Comme en Corée du Nord, et comme chez nous pour ceux qui ont étudié la vie des cimetières.)
Toute cette machine, c’est juste dans le but de faire de la « ventilation » pour crée un soufflé au fromage socio-économique qui donne le change en apparence, mais qui ne permettra pas d’éviter la guerre. Quand je pense à « ventilation », je parle d’une sorte de mille-feuilles de mesures où la planche à billet, la cavalerie et la création de « banques de sauvetage » ne sont que la pointe de l’iceberg médiatique.
< - Début de caca nerveux ->
Quand on suit le trajet de tous les objets acteurs de ce livre, on se rend compte qu’ils serviront à préparer la guerre à tous les niveaux, de la boite de conserve qui nourrira les G.I. et les tickets de rationnement, la voiture qui servira à construire les chars et les bombardiers, les gens qui s’entretuent dans les camps feront office d’entrainement paramilitaire et le cannibalisme de tabou pour sceller sous le boisseau toute l’histoire, et cette crise dans son ensemble poussera tous les gens en bonne santé à s’engager dans l’armée pour le gite et le couvert pour que les caisses de retraite américaines ne fassent pas faillite après l’annexion de l’Alsace, la Lorraine et la Ruhr. Comme si l’Allemagne n’avait pas parlé français pendant 998 ans, et que la France n’avait pas son berceau historique à deux pas de la ville de Nuremberg, en Franconie.
< - Fin de caca nerveux ->
Ce récit romanesque de la déchéance d’une civilisation (Les Raisins de la Colère) est très politisé, ce qui montre bien la collusion. Les versions ont chacune une fin différente. La version écrite, prône le socialisme à la Rousseau, et la jeune mère de famille donne son sein pour sauver un vieillard. Le film en VO est tourné à la gloire du positivisme, du « Great America Again » où la famille s’en sort toujours, c’est clairement la propagande de Washington DC pour tenir les rênes du peuple par la manipulation de masse (c’est l’âge d’or de la psychologie). Quant à la fin du film en VF, elle présente le héros comme un rebelle qui prend le maquis, car l’avenir est incertain et que vivre dans les bidonvilles ou écouter le système ne peut que mener à la mort ou en prison. Une espèce de Lucky Luke ou de chevalier romanesque à la française de l’âge d’or du socialisme, un type qui a bon fond, mais qui devient un prisonnier par des circonstances qui feraient de nous tous des prisonniers, et qui posera les bases des origines de la méchanceté moderne (voir : Le Chouchou du professeur).
Bon, j’arrête, c’est pas bon de passer pour un fou pour rien…
Bigre, je ne sais pas ce qu’ils ont mis dans votre perfusion, au CHU, mais c’est un drôle de remontant !;¬)
« “SSII”, maintenant appelées “ESN” »
Mon conseiller me demande ce qui ferait avancer mon CV, je lui dis qu’en programmation j’ai la logique mais pas la pratique, et il m’a inscrit à un cours de technicien réseau que j’ai réussi les doigts dans le nez, 59/60, et je passais les leçons à seconder le prof. Mais le jour où j’ai voulu aller passer le test chez Comptia ou Microsoft, cette certification n’existait plus. 4 000 Frs partis en fumée.
Alors je me suis demandé si ça valait la peine de faire le MCSE, j’ai donc demandé à mon mentor, qui est directeur de sécurité dans une grandes institution, et il m’a dit : « Au boulot, on appelle ça “Moins Con, Sans Expérience”. »
Ensuite, au chômage, on ne comprenait pas comment un type aussi intelligent que moi ne trouvait pas du travail, et du coup j’ai essayé d’expliquer les fréquences statistiques des probabilités à mon conseiller qui est quand même sensé avoir fait l’université, contrairement à moi, et quand on parlait de mon entregent, de ma capacité à me mettre en valeur dans un entretien, il me prenait pour un vantard. J’avais même un super CV avec tous les logos des entreprises où j’avais bossé, et des bonnes boîtes, un super visuel qui cartonnait dans un pile de feuilles uniformisées : il m’ont obligé à les enlever parce que ça faisait « publicité ».
J’ai fini dans le bureau du directeur du chômage pour soi-disant : « J’aime bien voir tous les chômeurs qui passe par ici, pour donner un visage plus humain du chômage ! »
Je lui demande si, de son ordinateur, il pouvait me sortir le nombre de chômeurs en informatique dans la région. Il me demande pourquoi. « Ben, si vous me dites qu’on est 300, il faut peut-être que je pense à me reconvertir ». « Ah oui, c’est pas con » me répondit-il.
Du coup, on m’a plus fait chier, jusqu’à qu’il se disent qu’un type si malin devait forcement les manipuler. Ils ont donc bousillé mon nouveau départ aux Philippines, et ma colère administrative m’a poussé dans la clandestinité, parce qu’à l’école et dans mon premier travail c’était le même bordel.
Depuis, j’ai compris que plus un pays prospère, plus les gens deviennent pauvres et cons. C’est de la logique Darwinienne, les cons se reproduisent plus vite que les gens sages.
Bref, maintenant j’apprends l’anatomie et le jardinage, et je crois qu’il faut que j’arrête les hôpitaux, ça me rend bavard…
A+
« j’apprends l’anatomie et le jardinage »
En Macronie, vous allez bientôt être recruté comme chirurgien si vous mettez ça dans un CV…
Puisqu’il parait qu’ils vont remettre d’aplomb notre « système de santé » sinistré.
Il parait qu’ils vont remettre d’aplomb notre « système de santé » sinistré.
Ouaips, on y croit à fond…
Ils vont le sauver avec l’argent public, dans la limite des stocks de médicaments disponibles en fonction du sport pratiqué, ainsi que des fruits et légumes, du nombre de clopes, de graisse, de sel et de sucre consommés.
Puis, dans 30 ans, quand tous les petits vieux seront morts, on apprendra que c’était la faute aux ondes électromagnétiques et qu’on savait pas.
Mais maintenant qu’on sait, on vit vraiment dans un monde de futur, de progrès et d’avenir.
Si déjà les médecins et les infirmières ne dispensaient pas leurs soins comme les politiciens dépensent notre pognon comme si c’était pas le leur, ça nous coûterait aux moins 20% à 30% de moins. Si le corps médical n’avait pas de passe-droits et reconnaissait ses erreurs comme ses fautes, que l’omerta, le secret médical et la corruption n’étaient pas tout puissants, je pense qu’on en récupérait encore 20 à 30%.
@jails :
« Si déjà les médecins et les infirmières ne dispensaient pas leurs soins comme les politiciens dépensent notre pognon comme si c’était pas le leur, ça nous coûterait aux moins 20% à 30% de moins. Si le corps médical n’avait pas de passe-droits et reconnaissait ses erreurs comme ses fautes, que l’omerta, le secret médical et la corruption n’étaient pas tout puissants, je pense qu’on en récupérait encore 20 à 30%. »
Ce discours globaliste me dérange beaucoup. Je dirais même qu’il me heurte, voire me scandalise.
– Rendre responsables dans leur ensemble les médecins et infirmières des coûts de la santé.
– Les considérer comme corrompus au-dessus des lois et les qualifier d’incompétents.
NON monsieur, votre discours, est au mieux une dérive inacceptable, au pire une diffamation gratuite de votre part.
Je ne dis pas que tous sont au-dessus de tout soupçon, qu’il n’y a pas de brebis galeuses et de mauvais praticiens, mais cette généralisation est insupportable et inique.
Ce sont eux aussi des Hommes et des Femmes, et ils peuvent être faillibles, comme vous, comme moi, comme tout un chacun en fait.
Alors, qu’ils commettent des erreurs, oui et ? Qui n’en commet pas ?
La médecine n’est pas une science exacte, et d’un patient à un autre, à symptôme identique, le remède à apporter ne sera pas forcément le même.
Le vrai souci des coûts et de l’omerta que vous dénoncez, c’est justement parce que les politiques veulent faire fonctionner la médecine comme on gère une entreprise privée, et que les infirmières, les médecins sont mis dans la situation où leur job n’est plus de faire de la médecine humaniste, mais du chiffre !
– Tiens, renseignez-vous sur le nombre de médecins généralistes qui se font allumer et condamner pécuniairement pour ne pas prescrire assez de « génériques » dont tout le monde sait que, si la molécule active est la même, les excipients, NON, et ce sont eux justement qui souvent posent problème (cf. par exemple le cas du Lévothyrox).
Expliquez-moi pourquoi des médicaments à bas coûts, mais indispensables (certains anticancéreux, protecteurs cardiaques, etc., etc.), sont en pénurie, alors que ceux atteignant des coûts astronomiques ne sont eux jamais en rupture ?
Votre discours — assassin — envers ces professionnels manque de mesure.
– Qui décide des fermetures d’hôpitaux ?
– Qui décide de mettre sur le marché des produits pourris et demande à ce qu’ils soient prescrits ?
– Qui décide de la mise en place de tel ou tel protocole de soins ?
Etc., etc.
Et enfin, je vais conclure puisque vous parlez de coûts :
– Sont-ce les médecins & infirmières qui sont responsables des problèmes du Lévothyrox ?
– Sont-ce les médecins & infirmières qui sont responsables des problèmes du Médiator ?
– Sont-ce les médecins & infirmières qui sont responsables des problèmes des prothèses PIP ?
Etc., etc.
Bref, sachez raison garder et ne « démontez » pas tous les médecins et toutes les infirmières en les rendant responsables de tous les maux pour lesquels ils sont étrangers dans la fameuse proportion du principe de Pareto.
À titre personnel, je peux vous dire que les services urgentistes, le SAMU, les infirmières et les chirurgiens, je leur dois la Vie, et certains de mes proches aussi.
Alors, stop le bashing généraliste, merci.
Ne vous fâchez pas @Flavien ;¬), c’est mauvais pour la santé, et il semblerait que notre ami Jails ne soit pas dans une période facile.
D’ailleurs, avez-vous vu la réponse que je lui ai faite le 11/10 à 15h02 ? –> « Bigre, je ne sais pas ce qu’ils ont mis dans votre perfusion, au CHU, mais c’est un drôle de remontant !;¬) »
Vous le savez bien, je ne suis pas toujours tendre ici avec le monde « médical »… Il n’y a qu’à suivre mon Tag « Médecine ».
D’ailleurs, je suis moi-même en plein dans une drôle d’expérience/de vécu dans ce domaine. :¬/
@PF
Eheh ;-)
Je la sentais venir et elle tombe pile-poil :)
De facto, moi non plus je suis pas toujours tendre avec certains de ces professionnels, mais globaliser est injuste.
La grande majorité essaie de faire du mieux possible avec des moyens qui sont de plus en plus réduits et des contraintes humaines, psychologiques et environnementales de plus en plus difficiles.
En réfléchissant 2 minutes, chacun saura pourquoi et identifiera les responsables… jamais coupables pourtant.
En clair, c’est un peu par exemple comme dire que le SAMU est incompétent parce que y’a des dysfonctionnements dans les centres d’appels.
Mais pourquoi y a-t-il ces problèmes ?
C’est cela qu’il faut dénoncer, car c’est là que réside la cause et elle est totalement étrangère au médical, mais bien sûr c’est le service médical qu’on va rendre responsable…
Pour le reste, soignez-vous bien et prenez soin de vous au mieux vu les circonstances.
« La grande majorité essaie de faire du mieux possible avec des moyens qui sont de plus en plus réduits et des contraintes humaines, psychologiques et environnementales de plus en plus difficiles. »
Le problème, c’est que lorsque l’on accepte l’inacceptable, on le rend acceptable, et même obligatoire pour les autres.
Il faudrait que je vous offre mon petit eBook « Petite histoire d’un Bêta-Débloqué » dont j’ai arrêté la diffusion. ;¬)
Avec mon actualité « santé », il se pourrait que j’en écrive un autre sur ce thème…
PS : Si vous me lisez comme il faut, vous savez bien que je fais preuve de discernement. Ou alors je suis dans la provocation, et c’est volontaire…
« Du “grinçant”, à ne pas lire qu’au premier degré, pour pousser à réfléchir et à réagir. Pour changer un peu le monde, si cela est encore possible… » (Cf. mon « De l’auteur »)
@PF : « Le problème, c’est que lorsque l’on accepte l’inacceptable, on le rend acceptable, et même obligatoire pour les autres. »
Alors OUI, en grande partie et sous certaines conditions, toutefois cela nécessite à mon avis une mise en situation analytique et économico/psychologique.
Mais NON dans d’autres cas et d’autres conditions :
Par exemple, pour rester sur le sujet. Combien de grèves de personnels hospitaliers, médecins, urgentistes et infirmières ? Beaucoup.
Quels soutiens ont-ils reçus de la part de ceux dont ils assurent les soins ? Aucun ou à la marge.
Résultat, perte de salaire pour eux et l’impression d’être un peu plus incompris, marginalisés.
Quand certains n’usent pas du discours… Mais de quoi se plaignent-ils, ils ont un boulot, sont bien payés (rions quand on connait leurs émoluments), voire en plus certains rajoutent pour les personnels des AP « sales nantis de fonctionnaires »…
Quant aux réponses des politiques, évitons par décence d’en parler.
Encore une fois, je ne nie pas le fait qu’il n’y a pas des « brebis galeuses », je l’ai dit et le redis, mais globaliser, NON.
Combien de ces personnels infirmiers, médecins travaillent dans des conditions que beaucoup n’imaginent même pas. Les antidépresseurs et burnout et autres maladies du travail les frappent eux aussi au même titre que le quidam que nous sommes.
Mais bon, cela mérite sans doute un débat qui n’est pas l’objet de ce sujet initial.
Néanmoins je persiste et signe : TOUT est à refaire, et cette Société est pourrie et infâme.
On reconnait un pays à ses grands Hommes.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la France est aujourd’hui très petite et bien mal engagée, il suffit de regarder les pantins qui la « dirigent », dont le premier d’entre eux est une véritable ordure.
@PF : « Si vous me lisez comme il faut, vous savez bien que je fais preuve de discernement. Ou alors je suis dans la provocation, et c’est volontaire… »
J’ajouterai que si je vous lis et noircis (trop peut-être) votre blog par mes écrits, c’est peut-être parce que je m’y retrouve et le suis sans doute aussi un peu ;-)
« Mais bon, cela mérite sans doute un débat qui n’est pas l’objet de ce sujet initial. »
C’est tout à fait vrai.
Mais le monde du « médical » est quand même très particulier, et je dis cela sans dépassement d’honoraires ou honoraires de « dispensation », et encore moins avec un esprit de mandarin. ;¬)
Et quand des « actes » (graves/inutiles) sont effectués au nom de la T2A, il y a certes une pression administrative/politique, mais ceux qui « opèrent » le font en connaissance de cause…
Et ne parlons même pas du jeu cynique des « cliniques ».
Et avec une ministre comme AB, ça ne peut qu’empirer malgré tout ce que l’on nous dit/annonce.