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À l’heure habituelle de la rocade ou de l’embauche

À l’heure où les rocades, les périphériques bouchonnent.
À l’heure où l’on pointe, où l’on prend son poste.
À l’heure où l’on va se faire engueuler.
Ou bien à l’heure des bises du matin.
À l’heure de la machine à café.
À l’heure du « merci patron ».
Souvent avec la boule au ventre.
L’inquiétude dans la tête.
Le stress permanent.

Il est aussi possible de faire autre chose.
Avec un petit coup de RTT, de congés payés.
Avec un peu d’organisation.
Avec un peu de volonté.
Avec un peu de lâcher-prise.

Un matin ordinaire.
Un peu d’air frais après la canicule.
Des choses simples, à apprécier, tout simplement.

8h15, le champ de blé et ses arbres-silhouettes

8h15, le champ de blé et ses arbres-silhouettes

8h30, le nénuphar dans son étang

8h30, le nénuphar dans son étang

9h15, la libellule qui prend son temps

9h15, la libellule qui prend son temps

© PF/Grinçant.com (2017)

2 commentaires sur “À l’heure habituelle de la rocade ou de l’embauche”

  1. Avatar photo

    Lorsque l’on voit ces photos qui inspirent la quiétude dans toute sa splendeur, on se sent comme à l’abri de la dure réalité qui se déroule « ailleurs », loin de la campagne. Sans être déconnectée de l’agitation qui règne désormais un peu partout, j’ai l’impression de bénéficier d’un véritable privilège. ……en vivant loin de toutes les turpitudes urbaines auxquelles sont confrontées toutes ces personnes qui malheureusement n’ont guère d’autres choix. Quoique…….?

    1. Avatar photo

      Oui, « Quoique…….? »
      Car ce sont souvent ces mêmes personnes qui donnent des leçons en disant que « l’on a toujours le choix ».
      Souvent également ces mêmes personnes qui passent leur « temps libre » dans les centres commerciaux, devant la TNT, ou concentrées sur des plages à chichis dès qu’il fait chaud et que leur patron les a autorisées à prendre leurs congés « payés ».
      Souvent les mêmes personnes qui disent : « Tu as raison, mais que pouvons-nous y faire ? »

      Restez donc « privilégiée », mais dans le bon sens du terme, pas dévoyé. ;-)

      PS : Ce matin, j’avais aussi la possibilité de faire (presque) comme… tout le monde ! Et je ne regrette pas mon « choix », comme très souvent quand il va dans ce sens.

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