Dans le top 50 des billets de ce blog les plus lus ces sept derniers jours, il y a quelques anciens qui reviennent et qui tiennent la forme.
(Sur 194 billets, hors Projections)
- En 3e position, « Électrocution des Français : Coup de bambou sur l’électricité », preuve que, dès qu’il fait un peu froid, les Français se posent vraiment des questions sur leurs factures et la façon dont ils vont pourvoir les régler.
- En 4e position, « 01 72 88 10 60 – Tentative d’escroquerie et intimidation », preuve de la montée extravagante des impayés de tous types avec, derrière, des officines qui se déchaînent pour essayer de plumer des œufs. Méthodes d’escrocs, et les pouvoirs publics ne font toujours rien.
- En 19e position, « ATD et tuerie sociale », preuve que les services fiscaux exécutent de plus en plus de gens en envoyant ces papiers à tour de bras, sachant pourtant que cela les plongera encore plus dans la mouise. Une fuite en avant qui ne rime à rien, avec ses petits tamponneurs, maîtres des basses œuvres.
- En 36e position, « Saisies, les pinces du crabe se referment », preuve que les huissiers s’en donnent plus que jamais à cœur joie dans une période de crise qui ne peut qu’illustrer encore mieux le principe des vases communicants. Quand tout le monde sera sur le carreau, que feront ces individus froids et le plus souvent inhumains ?
- En 40e position, « Misère et Business en France », preuve que tout va bien, que la crise est derrière nous, et que rien ne change. La misère est plus que jamais un business organisé, avec ses bonnes âmes sous forme associative. Notez par ailleurs que sans misère, les services sociaux se poseraient une sérieuse question. La réponse est toute trouvée : il faut l’entretenir et la développer.
- En 42e position, « Bourreaux des temps modernes », qui parle un peu de tout cela, et des ordures qui précipitent les choses. Preuve que « bourreau » est une fonction qui a vraiment le vent en poupe. Ce qui est génial, c’est que les cursus sont assez diversifiés pour parvenir à cette fonction. La meilleure école, et la moins salissante pour la suite, étant tout de même l’ENA.
- En 43e position, heureusement, nous retrouvons « CARAMEL – Un chat de notre époque vous parle » qui, lui, a compris beaucoup de choses. Malheureusement, et c’est bien dommage, les chats de gouttière, n’ont pas vocation à siéger à l’Assemblée nationale ni au Sénat, et encore moins à être ministre ou président de la République. Et c’est bien dommage, car cela irait probablement beaucoup mieux.
Pendant ce temps, j’ai eu à observer les coups tordus d’un promoteur de 70 ans qui a escroqué une vieille dame de 85 ans, avec la complicité d’un Géomètre-Expert véreux.
Le tout étant dûment entériné par un « officier ministériel » qualifié de notaire, métier qui ne connaît pas non plus la crise.
Pas grave, l’argent n’a pas d’odeur, surtout lorsque l’on en touche quoi que l’on fasse qui relève de sa compétence, et ce par obligation. Le passage à l’acte notarié n’est pas aussi carré que l’on veut bien nous le faire croire, et il y aussi quelques fripouilles qui arrangent le Droit à leur propre sauce, le sceau étant bien pratique pour valider bien des avanies.
Et puisqu’il faut bien mettre un peu de couleur pour dérider celles et ceux qui seraient concernés par ces billets.
Au hasard en ayant reçu un ATD par la Poste, le jour où on leur a coupé l’électricité et qu’un huissier dit « de Justice » venait saisir leurs biens, alors qu’ils sont bien incapables de payer quoi que ce soit vu que leurs comptes bancaires ont été bloqués par l’ATD précité.
Pas grave pour le frigo coupé faute de jus, il était presque vide, et il est insaisissable.
Voici quelques photos d’une étude de notaires pas éloignée des turpitudes précitées.
Ceci pour que vous puissiez apprécier la modestie des lieux, surtout s’agissant d’une profession très opportuniste qui devrait pourtant se faire discrète quant au paraître.
D’ailleurs, la vue à 360° des locaux dont sont extraites ces photos est placardée en page d’accueil de leur site internet.
Je pense que ce billet devrait aussi parler aux personnes qui vont se retrouver face à une autre profession juridique très protégée, notamment par un numerus clausus drastique, à savoir les liquidateurs et autres mandataires judiciaires qui se font très discrets tant l’herbe est bonne.
En effet, l’abattage ne concerne plus seulement les volailles et les porcs, mais les humains.
L’hécatombe actuelle n’est pas perdue pour tout le monde, croyez-moi.
Mais rassurez-vous, tout va bien !
Enfin, c’est le constat que je fais du haut de ce blog qui mérite finalement bien son nom.
Crédit illustration : L’homme au masque de fer – Au château de Vaux-le-Vicomte © PF/Grinçant.com (2005-2013)
Crédit photos : Une étude de notaires dans l’est de la France, s’ils se reconnaissent, ils peuvent demander à être cités.
© PF/Grinçant.com (2013)
Billets en rapport :
Salut,
Ce que j’aime bien noter dans la communication des professionnels épargnés par la crise cités, c’est la noblesse des relations client. Forcément, elle est au plus haut niveau, sauf que les victimes, comme pour le tir au pigeon, ne remplissent pas une fiche qualité.
L’argent n’a pas d’odeur, la rentabilité si !
Je note aussi dans la presse locale que certaines victimes reçoivent ces « preux » chevaliers avec du plomb et de la poudre. Là, comme pour les corridas où le taureau embroche, ou quand les chasseurs se tirent dessus, je loue l’ironie du sort.
Le masque de fer, c’est pour le plumé, ou le plumeur ? La paille en arrière plan laisse suggérer la 1ère option…
Certains se font accueillir avec le fusil, effectivement, et ils le méritent bien.
Il est important de signaler que beaucoup de ces professions « protégées » (notaires, huissiers, avocats, experts-comptables), utilisent des moyens détournés pour se faire de la publicité alors que cela leur est interdit.
Et bien entendu, ils n’ont aucune sanction, ni de leur « ordre » ni des pouvoirs publics.
En plus, ils empiètent souvent sans vergogne sur les activités d’autres professionnels qui, eux, ne sont pas « protégés ».
Le masque de fer, c’est en fait pour les deux.
Pour le plumé, car certains vont même jusqu’à les menacer de prison alors que l’on est en train de les escroquer (officines de recouvrement, certains huissiers, etc.).
Pour les plumeurs, car ils se montrent « inflexibles » et « de fer », alors que leur place devrait être dans un trou à rat.
J’ajoute que certains avancent masqués, anonymement ou sous un faux nom.
Dommage que la Bastille n’existe plus, il y aurait matière à la remplir, mais avec ceux qui se disent « respectables ».
Photo prise au Château de Vaux-le-Vicomte.
C’était à l’époque de Fouquet.
L’homme au masque de fer sur Wikipédia.
Bonjour
Avant toute chose je dois préciser que je ne suis pas expert-comptable. Si je suis tout à fait de votre avis sur le sujet huissier, notaires et avocats qui sont des intermédiaires obligés pour certaines démarches (et avec en plus des honoraires fixés par la loi …..) ,ceci n’est pas le cas des expert-comptables.
En effet, rien n’oblige d’utiliser les services d’un expert-comptable et vous pouvez faire jouer la concurrence sur toute la France. De plus, depuis quelques temps, les banques et des associations diverses suivant votre profession (ARAPL par ex pour les professions libérales) vous démarchent pour faire des missions qui étaient normalement effectuées par des experts-comptables.
Paradoxalement, de surcroit, l’expert-comptable (compétent) est le seul qui peut aussi vous aider à vous défendre contre les rapaces que sont (en vrac) les organismes sociaux genre RSI / URSSAF, les impots, les huissiers etc.
Je parle évidemment ici des petits cabinets et non pas des grosses structures d’expertise comptable pour lesquelles un petit commerçant, artisan, etc. n’est qu’un pigeon à plumer… Hélas, au vu des tracas mis en place pour les petits cabinets et, justement, de la venue des banques et association style ARAPL, ces petits cabinets disparaissent peu à peu car ils ne peuvent, côté tarifs, concurrencer ces grosse structures et ne peuvent plus faire face aux charges diverses et variées.
Comme toujours, à l’arrivée, ce sont les petits qui trinquent (client et expert-comptable).
Bonjour,
En fait, j’ai rajouté les experts-comptables uniquement dans mon dernier commentaire.
Ils ne figuraient pas parmi les « plumeurs » du billet…
Mais il y aurait aussi beaucoup à dire…
Car, beaucoup de petits commerçants/artisans/autoentrepreneurs/TPE/etc. se font aussi souvent plumer par cette corporation, également en « ordre ».
Quand l’on passe aux « Commissaires aux comptes », là on est davantage dans la complicité/accompagnement de grosses structures, et les enjeux ne sont plus les mêmes.
Dans ce cas, les « œufs » à tondre sont les salariés et les petits actionnaires.
J’ai ajouté les experts-comptables parce que beaucoup se permettent de faire du conseil informatique (notamment) auprès des petites entreprises, alors qu’ils ne sont absolument pas compétents pour cela.
Ils se font « prescripteurs » et touchent des commissions/marges arrières sur le dos de leurs petits clients, qui leur font souvent une confiance absolue*, lorsqu’ils s’équipent de logiciels de comptabilité/gestion commerciale ou d’ERP.
Vous avez cité le RSI : c’est le pire du pire du pire… Pathétique ! (Incompétence, irresponsabilité, cupidité, cynisme, bêtise, incorrection, je-m’en-foutisme, etc.)
En plus, ils sont totalement en faillite avec des placements débiles et risqués.
Mais c’est l’omerta !
*Souvent, s’en est même hallucinant, jusqu’au jour où les choses vont mal (;-(
Cote informatique je vais répondre (c’est mon domaine un peu…)
Je ne vais pas trop pleurer sur les gens qui demandent des conseils en informatique à des professions dont ce n’est pas le métier… Tous les jours, je cotoie des gens qui croient que l’informatique est facile car ils cliquent sur une souris dans un navigateur web… Si des gens demandent conseil à une expert-comptable sur de l’informatique, c’est comme si ils demandaient à un informaticien de valider leur compta et puis de se plaindre après…. En fait, comme ils essayent de faire des économies de bout de chandelle, ils s’adressent à une expert-comptable sur ce pointa fin de faire rentrer ca dans le cadre de la mission de conseil ==> sans debourser un centime pour le « conseil »…. Alors ils n’ont qu’à assumer leur choix. Je connais tres bien ce genre de comportement… Du coup l’expert-comptable leur donne le nom du produit que LUI utilise pour faire son travail (et pour cause, il n’en connait pas d’autres …)
Sauf que, souvent, c’est l’expert-comptable qui impose le produit en disant : « Vous comprenez, c’est pour que je puisse récupérer vos écritures… »
Oubliant d’ailleurs de faire une remise au client alors que la saisie ne sera plus faite par le cabinet.
Au passage, ils plantent souvent le client par une mauvaise prescription qui obère ses activités de vente.
Une fois la comptabilité imposée, la Gestion commerciale est du même éditeur, et là c’est souvent la cata !
Amusez-vous à regarder le comportement de cabinets d’experts-comptables utilisant la comptabilité COALA, et voyez s’ils ne poussent pas leurs clients vers les « solutions » Sage/Ciel…
Il y a aussi des cas où c’est EBP qui est poussé chez le client…
Mais voyez la stratégie (pris sur leur site, à l’instant) :
Partenaire de la profession depuis de nombreuses années, EBP développe et enrichit sans cesse son offre de solutions et de services exclusivement dédiée aux Experts-Comptables :
– Des solutions de Production pour le cabinet,
– Des solutions pour accompagner efficacement vos clients dans leur informatisation, optimiser les échanges d’écritures et développer vos missions de conseil,
– Un programme partenaire basé sur le respect de la stratégie du cabinet.
Aujourd’hui, plus de 3 000 Experts-Comptables recommandent les logiciels EBP. Pourquoi pas vous ?
C’est plutôt explicite et lourd de sous-entendus, non ?
Et croyez-moi, ces logiciels ne coûtent pas vraiment cher aux prescripteurs.
Certains livrent même les boîtes et installent les softs…
Idem pour les produits CEGID, qui à l’origine étaient destinés aux experts-comptables, et pas aux clients.
Par contre, pour les vraies problématiques (GesCom, CRM, production, PGI/ERP), le client se retrouve avec des outils inadaptés.
Je ne veux pas polémiquer mais soyons serieux. J’ai testé Ebp et Ciel pour ma compta. Si on veut utiliser correctement des logiciels de compta, il faut deja de tres bonnes notions de comptabilité sinon on court le gros risque de se tromper dans les rubriques …. D’ailleurs, ca arrive souvent. En fait ces trucs sont faits pour etre utilisés par un comptable pour transmission et validation à l’expert comptable. Du coup, je les ai supprimé et je transmets la paperasse à mon expert-comptable. Lui recoit directement de ma banque mes infos bancaires.
Pour conclure : un expert comptable qui recommande ca à un client individuel ou une PTE/PTI n’est pas sérieux….
Il ne s’agit pas de polémiquer, mais de constater les pratiques.
Les noms que j’ai cités sont déjà suffisants, à mon sens, rien que pour illustrer.
Et après, il y a aussi des méga-daubes quasi inconnues prescrites par des EP (ils sont les seuls à les connaître d’ailleurs).
Bref, nous nous écartons du sujet initial, mais c’est aussi une façon de plumer/planter des « petits », le tout « en Ordre ».
et un ERP dans une TPE c’est vraiment du n’importe quoi….
Vous avez des TPE en croissance qui ont des problématiques d’ERP/PGI.
Souvent implantés n’importe comment d’ailleurs.
Et ne parlons pas d’autres usines à gaz célèbres pour les grands comptes.
Un commentaire où je parle des revenus des notaires :
https://www.grincant.com/2013/10/23/dictature-par-huissiers-de-justice-ump-et-socialistes-meme-combat-de-traitres/#comment-2232
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