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Mon dentiste : artiste et filou

Empreinte numérique - Implants dentairesQuelle joie que d’aller voir un dentiste !
Au fil du temps, et de l’Économie, il ne répare plus, mais il construit !

Tel un architecte, il veut que votre avenue de dents, rive haute, rive basse, soit belle et blanche.

Tel un artiste, votre dentition doit être son œuvre, sa peinture, sa sculpture, sa création !

Tel un entrepreneur des travaux publics, il n’hésite pas à créer des ronds-points là où ça n’est pas nécessaire.

Outre votre sourire, il a un bel argument : « On ne gagne pas d’argent en faisant des soins, alors on fait des prothèses, plus rémunératrices »

Et votre intérêt dans l’histoire ?

Témoignage de résistance (de l’auteur) :

Au milieu des années 80, douleur à une dent.
N’ayant pas de dentiste, je prends un rendez-vous chez celui qui se trouve en face de mon généraliste.
Équipement ultra moderne, musique d’ambiance…
Radiographie, diagnostic : « c’est une molaire, je vais la dévitaliser, mais il vous faudra une couronne sur pivot, la dent n’est pas récupérable ».
Puis, « je vous mets un pansement provisoire, le temps que votre demande d’entente préalable soit acceptée par la Sécurité sociale, revenez dès que vous avez l’accord ».

Drôle d’impression sur le coup… Le sentiment que quelque chose ne va pas. Décision de voir un autre dentiste.
Puis, comme souvent, le problème passe à la trappe.

15 années défilent… Santé de fer, pas de médecin, pas de dentiste.

Alors en région parisienne, rage de dents…
Le miroir rend son verdict : le « pansement » du milieu des années 80 est parti !
En quête d’un dentiste, dans l’urgence…
« Non, nous n’acceptons pas les nouveaux clients ! », telle est la réponse toujours entendue.
Puis, debout devant un immeuble miteux avec une plaque de dentiste fixée à côté de la porte d’entrée, le miracle ! Coup de fil devant la porte et « Oui, je peux vous prendre, passez dans trente minutes ».
Salle d’attente à l’image de l’immeuble, parquet craquant, pièces mal insonorisées…
J’entends ce qui se dit dans le cabinet :
La patiente : « Docteur, je n’ai pas assez d’argent pour payer ces prothèses »
Le dentiste : « Bon, écoutez, on arrondit à 1 500 €, et vous pourrez me payer en 3 fois, mais en espèces »
Ça semble bien mal parti pour moi !
Mon tour…
« Docteur, je suis de passage en région parisienne, et j’ai une rage de dents » (l’argument pour dire qu’il n’est pas possible de partir dans de longues opérations)
« Oui, c’est la molaire, là, mais on peut la réparer… »
Aussitôt dit, aussitôt fait…
Un beau plombage tout neuf que l’on aurait pu me faire 15 ans avant plutôt que de vouloir mettre une couronne…
Celui que j’attendais en escroc a bien fait son boulot, enfin presque, il m’a juste facturé quelques radios fictives, mais ça n’est rien au regard de ce que font certains.

Quelques années passent encore, j’entre définitivement dans l’âge où tout semble permis pour les dentistes…

Marre de ces expériences, aussi je prends rendez-vous dans un grand hôpital de province. On m’oriente vers le service de « Chirurgie maxillo-faciale ».
Reçu par une doctoresse qui, preuves radiologiques à l’appui, me propose de m’arracher trois dents pour les remplacer par des… Prothèses !
Surpris, car une seule était douloureuse, elle me répond que c’est pour « l’équilibre », et que « autant le faire maintenant ».
Finalement, mon option est acceptée, et rendez-vous est pris pour arracher la dent en cause, plus une dent de sagesse historique, par précaution.
Refus catégorique d’une anesthésie générale, quitte à souffrir et à assister au spectacle…
Celui-ci valait finalement le coup : deux « chirurgiennes » à l’action, ainsi qu’une assistante…
La main presque constamment levée pour réclamer une piqûre supplémentaire d’anesthésiant (finalement, je suis presque parvenu à l’anesthésie générale refusée), j’ai assisté à un bien triste spectacle…
« Passez-moi un extracteur »… « Il n’y en a pas Madame »… « Mais c’est pas vrai, ils ont tout utilisé hier sans en remettre ? » « Ben oui madame »… « M’en fou, trouvez-m’en un ailleurs »… Etc.
Au bout d’une heure, au lieu des trente minutes annoncées, une seule dent avait été enlevée.
Félicitations de la « Chef » qui n’en revenait pas de mon endurance ni de ma placidité : « Je vous remercie pour votre calme et votre courage »

Deux, trois années passent… Nouvelles douleurs.

Finalement, je prends rendez-vous, en mentant sur une pseudo-recommandation, dans le cabinet qui semble le plus réputé de la ville.
Dès mon arrivée, on me fait visiter l’établissement, et l’on me montre avec fierté l’appareil de radiologie panoramique. (NDLR : Qui devrait d’ailleurs être obligatoire chez tout dentiste)
Dans la salle d’attente, il y a un « diplôme d’implantologie » fièrement accroché au mur…
Devinez ce qu’il advint : dans un cabinet où l’on fait de l’implantologie, on ne répare pas, on change !
Rafale de radios, sortie de l’appareil photo numérique pour faire des gros plans plus parlants…
Puis devis, devis : 1re tranche, 2e tranche, puis il y en aura d’autres après…
Là, on fait un pansement en attendant que vous acceptiez le premier devis valable six mois.
Mais « faites vite, si vous voulez, on peut même commencer maintenant ».

Pour vérifier, j’ai parlé à une amie de cette université de Corse qui délivre un diplôme en implantologie…
Ça n’a pas raté, elle a consulté le seul diplômé de sa commune, qui lui a remis un premier devis de 18 000 €, rien que pour améliorer le sourire !
Remarquez, vous avez été reçu par un(e) titulaire du « Diplôme inter-universitaire Européen en Implantologie orale » de l’Università di Corsica Pasquale Paoli, alors pourquoi finasser ?

Peu enclin à me faire remplacer des parties de mon corps qui pourraient être réparées, je laisse courir (encore).

2013, les galettes, et les Rois… Tiens, une fève !
Non, c’est le plombage de la région parisienne qui vient de se faire la malle, tout seul, comme un grand.
Il est là, dans ma main, tout nickel même si c’est du plomb (enfin non, c’est un amalgame).

Pas décidé à retourner chez les constructeurs, je me mets à la recherche d’un réparateur.
À la campagne, ça sera peut-être mieux, non ?

Rendez-vous dans un cabinet d’une petite commune, où deux dentistes exercent, près de l’église et de la mairie.
Le nom du mien n’est pas sur la plaque : c’est un remplaçant (qui vient de la ville).

Dans la salle d’attente, divers avertissements, dont un « Suite à de nombreux incidents de paiement, la patientèle est invitée à régler à chaque visite »…
« Patientèle », quel joli mot ! Autant être honnête et parler de « clientèle », comme dans tout commerce, non ?

Chut, il sort avec sa patiente/cliente… Et il lui parle…
Devinez de quoi ? D’implants !
Il lui explique que ce sera mieux et lui demande si elle a une bonne mutuelle.

C’est mon tour…
Je lui déclare avoir des problèmes avec la Sécu et lui réclame des soins « dilatoires ».
« Euh, pardon, c’est-à-dire ? » me demande-t-il, car visiblement il ne connaît pas ce mot… « Oui, pour temporiser, gagner du temps, par rapport à une éventuelle prothèse »« Ah oui », dit-il d’un air consterné.

Finalement, il serait impossible de refaire le plombage… Il faudra une couronne sur pivot !
En attendant que je règle mes problèmes avec la Sécu, il me fait un… Pansement !
En affirmant que ça ne tiendra pas… Longtemps !

Édifiant, hélas !

C’est un peu comme si vous entriez à l’hôpital pour une entorse et que vous en ressortiez avec une jambe artificielle.
Le praticien n’en a rien à faire de la nature, et de vos dents vivantes, votre mâchoire est devenue un casino !
Une fissure dans le mur ? On rase la maison, et on en fait une neuve… Qui ne tiendra d’ailleurs pas bien longtemps.

Alors, pour éviter cela, brossez-vous les dents, nettoyez-les, blanchissez-les…

Pour vous aider, deux marques se détachent (c’est le cas de le dire, vous allez voir) :

  • Colgate, du groupe Colgate-Palmolive, qui vous propose également : Paic, Soupline, Sanex, Génie, La Croix… (®)
  • Signal, du groupe Unilever, qui vous propose également : Cajoline, Cif, Domestos, Omo, Skip, Sun… (®)

L’entretien au quotidien de vos dents dépendrait-il des grands lessiviers ?

Il semblerait bien que oui.
Et comme le marché est énorme et récurrent, toutes les méthodes sont permises, y compris en accord avec les dentistes…

Vous connaissiez Colgate et l’Union française pour la Santé Bucco Dentaire (UFSBD), une « association loi 1901 » probablement destinée à du lobbying pur et dur…

Eh bien, Signal a trouvé son arme fatale, récemment mise en avant lors des campagnes TV pour son dentifrice « Signal Sensitif Expert »…

Extrait pub TV pour le dentifrice Signal Sensitif Expert
Extrait pub TV Signal

Il s’agit du « Collège national des Chirurgiens-Dentistes universitaires en Santé publique »* (CNCDUSP), un bidule (une autre association Loi 1901) dont le nom sent bon l’amalgame (normal pour des dentistes) de mots clefs pour enfumer le gogo…
(Fumer jaunit les dents)

Signal, recommandé par le Collège national des chirurgiens-dentistes universitaires en santé publique
Extrait pub TV Signal

Malheureusement, cet « organisme » au nom ronflant n’est que la nouvelle dénomination (depuis 2010) de l’ancien « Collège national des Enseignants odontologistes en Santé publique », Association loi 1901 dont le siège social est à la Faculté de chirurgie dentaire de Toulouse…

Le "Collège national des Enseignants odontologistes en santé publique" devient le "Collège national des Chirurgiens-Dentistes universitaires en Santé publique"

Bigre, les industriels travailleraient à la racine ?
La pulpe de notre enseignement universitaire cautionnerait Signal ?

Mais au fait, d’où vient l’expression « Mentir comme un arracheur de dents » ?
Souriez, contre beaucoup d’euros, vous aurez la réponse !

*Addenda du 25/02/2013 : dans le spot télé diffusé en ce moment, le mot « universitaire » dans « Collège national des Chirurgiens-Dentistes universitaires en Santé publique » saute en bande-son.
Pour encore mieux manipuler le consommateur ?

Crédit photo : Flickr CC BY-NC-ND 2.0 par dentissime

© PF/Grinçant.com (2013)

13 commentaires sur “Mon dentiste : artiste et filou”

  1. Avatar photo

    Et bien, suite à cette lecture, je me dit que « ma » dentiste est vraiment extra, 35 ans que toute la famille va chez elle, jamais un soin non nécessaire, toujours des rv rapidement, je suis bien contente qu’elle se soit installée dans le village, et à voir tous les dessins d’enfants qui ornent son cabinet, je ne dois pas être la seule à apprécier :-)

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      Oui, cela existe, fort heureusement.
      Cependant, je crois que vous êtes en Belgique. Le climat médical n’y est-il pas plus favorable ?

      En France, la désertification (disons plutôt la mauvaise répartition) médicale est de plus en plus d’actualité.
      La phrase « Nous ne prenons pas de nouveau client » devient systématique, ou bien les délais s’allongent de manière considérable (la revue Capital a d’ailleurs fait un dossier, voilà peu, sur les délais et les dépassements d’honoraires).
      Quant aux mauvaises pratiques, hélas, elles se multiplient.

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    C’est exact, je pense qu’ici en Belgique, « l’offre » médicale est plus abondante, rien que pour la commune de Bassenge, 8802 habitants, il y a 12 médecins traitants.

  3. Avatar photo

    Problème à la racine d’une dent : un kyste qui s’est étendu vers les sinus et faisant, semble-t’il, ses petits dégâts à la base osseusse du maxillaire supérieur dont il tend à réduire l’épaisseur (d’après la radio, un scanner pardi ! et les commentaires autorisés sur ces clichés). Kyste découvert par hasard quand il a commencé à provoquer la mobilité d’une dent sur pivot.
    Verdict du chirurgien-dentiste (une charmante dame au demeurant) : je ne fais pas ça moi (lire je ne traite pas ça). Je vous conseille un confrère. Oublie juste de dire que son confrère n’est pas conventionné : 70 euros la consultation pour présenter le devis de son intervention : 2400 €. Et 2400 € dont rien de rien ne sera remboursé puisque intervention classée « hors nomenclature » et chirurgien dentiste « non conventionné ». Vous pouvez prendre le problème dans n’importe quel sens !
    2400 € ? s’interrogea le médecin généraliste que je mis dans la confidence de mon problème de kyste. Lui qui dépasse les tarifs de 3 € me sembla pensif. Et il pensa que si je prenais rendez-vous auprès du service de chirurgie maxillaire du grand hôpital du coin, ce ne serait pas plus mal.
    Bon, j’ai attendu le rendez-vous six mois. Mais au jour du rendez-vous, verdict : « une petite intervention de chirurgie maxillaire » et il fut même demandé à la secrétaire d’en programmer deux ! J’ai compris ensuite que cette notion de « petite intervention » représentait une unité de temps et de mobilisation du plateau technique idoine. En l’occurence, deux cases et non pas une dans le programme de la journée fixé pour cette intervention. Moi le patient (et accessoirement mon kyste) comptant donc double sur le planning du service de chirurgie maxillaire.
    Le jour dit, plus deux heures à percer, creuser, gratter, aspirer dans mon maxilllaire supérieur par un stomatologiste.
    Facture de l’hôpital : une centaine d’euros. Le tout remboursé au tarif sécu + complément par ma mutuelle.
    Je me dis que ça a coûté bien plus cher que ça à l’hôpital public.
    J’ai aussi appris que n’importe quel chirurgien dentiste est habilité à procéder à ce genre d’intervention. Mais y passer deux heures pour gagner 100 € (moins les frais du produit anesthésique, les compresses, la stérilisation du matériel et tutti quanti), plus aucun ne veut s’y coller. Sauf le confrère non conventionné fixant librement ses tarifs avec tact et mesure (sic).

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      Merci pour votre témoignage.

      Chirurgien-dentiste conventionné : 23 euros par visite pour des soins.
      À ce tarif-là, beaucoup préfèrent déraper de la roulette ou mentir pour placer des prothèses qu’il faudra du reste remplacer régulièrement (casse, évolution de la dentition).

      Et il y a une véritable omerta sur le sujet.

      Le cas des « diplômés d’implantologie » est emblématique : pour ces praticiens, le « soin » (un pansement) n’est qu’une étape pour le(s) devis…

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    Je découvre ce blog. Complètement d’accord avec « PLR ». Après des années en libéral, avec toutes les dérives financières que vous notez, je me fais maintenant suivre à la Clinique Dentaire de notre CHU (genre école d’application de la Fac D’odontologie, dans un sens). Petits jeunes charmants, les profs jamais loin, quand vous avez qq chose à dire on vous écoute et on le note sur votre dossier, et tarifs … zeeeeeeeeeen ! Dommage que cette Clinique Dentaire ait encore la réputation « dentiste pour SDF » …

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      Bonne solution en effet.

      Avant il y avait les centres mutualistes, mais maintenant même combat : les praticiens louent les plateaux à la matinée/journée et sont dans une logique de rentabilité.

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    Génial votre commentaire et entièrement d’accord avec : « on ne soigne plus, on construit ». Ma dentiste m’a envoyé chez un spécialiste du retraitement canalaire (sur une molaire dévitalisée deux fois en 40 jours) Coût 761 euros hors nomenclature. Mon ancien dentiste est parti à la retraite. Lui il soignait…. J’ai trois implants sur lesquels on a posé trois couronnes soudées sur 35,36;37. Mais impossible de mastiquer depuis un an. Donc on enlève les couronnes (bouche ouverte durant 2H30) pour les remettre en individuelles. Mais ensuite toujours douleur à la mastication. Je me suis aperçu moi-même que la douleur venait du haut la dent 26 dévitalisée 2 fois.
    Voila pourquoi je me retrouve chez le spécialiste pour incompétence de la dentiste. Négligence. Et vu un autre dentiste pour soigner caries sur deux autres dents qu’elle n’avait pas soigné malgré trente deux déplacements à son cabinet. Année cauchemardesque….

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      Je vous avoue avoir la rage, et même pas de dents, contre ces pratiques scandaleuses.
      C’est du sabotage dans un intérêt purement mercantile.
      Sans même parler de compétence et d’incompétence tout au long du processus.

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    Tiens j’avais pas vu ce billet.

    Vous pourriez d’ailleurs en faire un similaire sur les ophtalmos si ce n’est déjà fait.
    Il me semble en avoir vu un mais je ne suis pas certain.

    Alors oui nombre de chirurgiens dentiste sont des « allumés » des dépenses somptuaires et n’hésitent pas avant même que vous n’ouvriez la bouche à vous dire: « vous êtes affiliés à quelle mutuelle ? »

    Personnellement j’ai de la chance depuis 12 ans je vois toujours le même « découvert » un jour de grande solitude douloureuse imputable à une gingivite carabinée qui répondit à mon appel désespéré à 18:30 après appel infructueux à 4 ou 5 autres dentistes du secteur, en m’offrant une prise de rdv dans la foulée pour 19:30 si je pouvais être à son cabinet.

    Ce brave homme est un « réparateur » pur jus qui a pour devise « on garde vos dents aussi longtemps que vous vivrez ».
    Le fait est qu’ayant quand même une fragilité sur 3 dents qui ont la « bonne idée » de se trouver côte à côte, c’est réglé comme du papier à musique chaque année un coup l’une un coup l’autre à besoin de son « lifting ».

    Cette année encore paf … Et cette année encore je me suis dit bon cette fois je vais y passer.
    Que nenni car cette année encore mon brave dentiste m’a dit : « non on peut encore réparer »
    Et la dent de sagesse vous pensez pas qu’on pourrait l’enlever ? Lui demandais-je…
    Mais grand dieu pourquoi faire, on va la soigner elle aussi, elle gène pas les 3 autres et au moins vous gardez vos dents, fut sa réponse.
    Et ça fait 12 ans que ça dure…

    Total des soins, radios et détartrage inclus pour 2015 : 130€
    Remboursement sous 8 jours : 130€
    Merci monsieur et si tout va bien à 2016 !

    Dois je vous dire la « haute » opinion qu’il a de nombre de ses confrères ? Non vous vous en doutez bien ;)

    1. Avatar photo

      Compte tenu de l’état de la société, du pays, et de leurs mauvaises pratiques, c’est plutôt un dossier sur les proctologues qu’il faudrait faire ;-)
      De plus, et c’est bien connu, avec une mauvaise dentition, ne pas pouvoir mastiquer ne facilite pas la digestion.

      Quant aux ophtalmos, que les Français aient une mauvaise vue, ça arrange beaucoup de monde…
      D’ailleurs, les lunettes ne sont plus faites pour voir, il s’agit d’accessoires de mode !

      Lunettes, accessoires de mode

      Quant à votre praticien dentaire, c’est un « vrai de vrai », chapeau, gardez-le, car des comme ça, c’est devenu rarissime !
      La norme, maintenant, c’est plutôt ce que confirme Kriss, dans sa contribution d’1h06, pas le Krys du magasin d’optique en photo ;-)

    2. Avatar photo

      Idem pour moi, mon dentiste je tiens à le garder, de la même manière qu’il conserve mes dents.
      Il trouve toujours une solution pour entretenir ce qu’il me reste de la salle à manger. Tant que la racine est bonne, pas de couronne, pas de pivot, de la simple réparation, du bricolage, et ça tient (malgré mes chicots que j’ai flingués à la guimbarde à mon adolescence (microfissures), je me permets de mettre les bouchées doubles à table ;)
      En revanche, je n’hésite pas a prendre rendez-vous une fois par an, même si je n’ai pas mal, pour un contrôle, condition indispensable pour la sauvegarde du patrimoine buccal.

  7. Avatar photo

    Bonjour,

    J’ai moi même eu beaucoup de mésaventure avec les dentistes. J’ai porté et soufflet d’un appareil dentaire pendant de nombreuses années pour finalement… les perdre.
    Je n’ose même plus sourire et les remplacer me coûterait de l’argent que je n’ai pas, du coup je me retrouve avec des trous…
    Les facs dentaires restent mon dernier espoir.
    Je croise les doigts.

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