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JO : tribunes vides et surbooking

Alors que Scotland Yard arrête des revendeurs de billets à la sauvette…

Des billets achetés par des petits malins, qui essayent de les revendre entre deux et dix fois le prix initial.

Dans certains stades des JO d’été de Londres, les tribunes sont vides, au point que des militaires les occupent pour meubler et passer le temps.

Pourquoi est-ce vide ?
Simplement parce que de nombreux billets ont été, notamment, vendus une fortune à des entreprises qui les offrent à des clients ou à leurs salariés qui… s’en foutent !

Mais ces billets ont été dûment payés !

La solution trouvée ?

Remettre en vente ces billets !

Donc le CIO (Comité International Olympique) pratique de fait le « surbooking », et s’autorise à vendre au moins deux fois une même place.

Pour la quasi même raison, les revendeurs, qui ne font qu’une certaine sorte de trading, sont arrêtés.

Cherchez l’erreur !

Il est aussi vrai que montrer la réalité, à savoir des tribunes vides, est peu valorisant pour ce grand événement sportif qui aura au moins coûté 12 milliards d’euros à la Grande-Bretagne.

Alors tous les moyens sont bons !

Pierre de Coubertin doit en manger le chapeau qu’il lui arrivait de porter !

© PF/Grinçant.com (2012)

Billet en rapport : JO de Londres : est-ce bien raisonnable ?

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