Audra Mae, pour un peu de lâcher-prise

Curieuse journée que ce 30 mars.
Une heure de moins.
C’est le passage à l’heure d’été.
Tournée des horloges et des montres.
Mais aussi des appareils électroniques de toutes sortes.
Il y en a tant que cela fait perdre du temps.

Oh malheur ! Surtout ne pas allumer la télé !
Faute de voir ces courtisans de circonstance.
Au deuxième tour des élections municipales.
Ils squattent les bureaux de vote.
Pour se faire photographier, filmer.
En train de voter pour eux-mêmes.

Et que dire de ces deux femmes qui s’arrachent la capitale ?
Elles ont fait le pari de gagner Paris ou le Grand Paris.
Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet.
Que de nullité lors de leur débat télévisé !
Et dire que l’on veut nous imposer la parité avec de telles harpies.
Insipides et vulgaires, elles aussi donnent la nausée.

Heureusement, je suis tombé sur une perle.
Des chansons tristes, mais une voix magnifique.
Oh certes ! Il y a quelques Ooooooooo…
Mais ils vont si bien avec ces douces mélodies.
De quoi vous laisser porter et transformer cette journée.
Et vous réconcilier avec ce que devrait être une femme, douce et sensible.

Cinq petits titres, cinq moments de bonheur.
The River ; The Fable ; Eli, The Barrow Boy ; On Silver Dollar ; Sullivan’s Letter.
Vingt petites minutes à se laisser transporter, les yeux fermés.
Loin de toutes ces scories qui nous envahissent telles des radiations de Fukushima.
Laissez vous aller à écouter un peu de douceur, de volupté.
Aujourd’hui, jour d’élections, je vote Haunt d’Audra Mae !

© PF/Grinçant.com (2014)