Ça y est, le département d’Ille-et-Vilaine a son gentilé, « nom que portent les habitants d’un lieu ».
Tout comme les Parisiens habitent Paris (75).
Les Bretilliens habitent maintenant l’Ille-et-Vilaine (35) !
Coût officiel pour le trouver et l’adopter : 30 000 euros.
Sachant que c’est très largement minoré, car de nombreux coûts annexes ont été occultés.
Mais passons.
Surtout à une époque où l’on parle de supprimer les départements.
52 conseillers généraux se sont réunis jeudi 20 juin 2013, dans cette grande salle, pour en décider souverainement, en la présence d’un « Comité d’experts » qui avait été chargé de la chose…
Et, au passage, un maire/conseiller général (PRG) répond publiquement à un autre en disant :
« Mais non, cette histoire ne nous coûte rien.
Qu’est-ce que 30 000 € sur un budget d’un milliard ? »
Eh oui, mon con ! Qu’est-ce que 30 000 euros ?
Surtout quand tu n’as pas à les gagner !
Surtout quand tu les piques dans la poche des autres !
Surtout quand certains sont saignés, saisis, pour que tu les dilapides !
Surtout quand c’est pour des conneries, de la branlette de petits mandarins en période de crise !
Toi, maire et conseiller général, il ne faudrait pas que tu montes trop en politique avec une telle mentalité !
Quoique, tu es bien dans le moule !
Continuons avec une petite plongée dans « Bretagne ensemble » / « Breizh A-Gevret » n° 22, le journal de la région…
Vous savez, le genre de truc quasiment hagiographique, avec un côté « ma trombine à moi chez toi »…
Là, page 5, il y a une brève qui commence ainsi :
L’agence de notation Fitch rating a attribué la note AA et une « perspective stable » à la Région Bretagne, fondant son évaluation sur « des performances budgétaires solides, un faible endettement, une gestion sophistiquée et un profil socio-économique favorable ».
N’en jetez plus !
Fitch Ratings, vous savez, c’est comme Standard & Poor’s…
Ces agences qui ont fait des dégâts monumentaux, et qui ont démontré une totale incompétence.
Des agences que l’on paye pour être « noté ».
Ces élus sont pires que des gamins à l’école…
Ils vont payer ces tordus (combien ?) pour obtenir une note de complaisance, et ils vous la resservent, comme ça, pour se valoriser.
Vu du terrain, d’une falaise bretonne, c’est une insulte aux citoyens !
(Surtout s’ils travaillent chez PSA Rennes, chez Doux, dans la filière agroalimentaire, dans l’élevage, dans l’armée à Brest, etc.)
La connerie étant universelle, la preuve, le mot existe même en breton (konirioù), ils continuent…
« Parallèlement, la Région a confié à Vigéo, la principale agence de notation extra-financière en Europe, l’évaluation de sa responsabilité sociale et environnementale.
L’agence lui a attribué un score de 57/100, la plaçant ainsi au troisième rang des 27 collectivités européennes notées. »
Vigéo, Vigeo ?
Ah oui, c’est ce truc qui a été créé en 2002, et à la tête duquel on a mis Nicole NOTAT, l’ex-patronne de la CFDT !
Une sorte de recyclage, dans un écrin, un cocon… Remarquez, ça colle avec ce qui est environnemental !
Sauf que Vigeo, en 2011, c’est un chiffre d’affaires de 6 632 200 euros, et un résultat net de – 3 521 300 euros, traduisez « pertes phénoménales » (et normalement dépôt de bilan, d’autant que cela dure depuis des années)…
Un résultat qui rend bien évidemment apte à noter les autres !
En novembre 2008, Vigeo revendiquait plus de 140 missions d’audits…
Pour un chiffre d’affaires déclaré de 20 910 000 € de 2004 à 2008…
140 missions pour 20 millions, ça nous fait la « mission », en moyenne, à près de 145 000 euros, ça !
Vous n’allez quand même pas en conclure que la Région Bretagne dépense de telles sommes de cette manière-là ?
Probablement si, c’est mathématique…
La conclusion de la « brève » :
« Ces deux évaluations indépendantes témoignent de l’engagement de la région Bretagne à faire coïncider la performance financière avec la responsabilité sociale et environnementale. »
« Indépendantes » ?
À ce prix, et avec de tels « évaluateurs » (Fitch et Vigeo), s’ils le disent…
Bref, la crise est toujours derrière nous selon notre Hollande de Président.
Et localement, tout va bien.
Foi d’élu bretillien, un dicton shadokien :
« Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »
Quant au fric, un Shadok, élu régional breton, vous dirait :
« Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. »
Remarquez, ça n’est pas spécifique à la Bretagne, et dans chaque région, surtout depuis la décentralisation, il y a des… régionalismes !
PS : Preuve que les « élus », même locaux, ne représentent plus qu’eux-mêmes, et plus du tout leurs concitoyens…
Ouest-France avait lancé une consultation auprès des internautes.
9 000 votes en deux semaines…
Voici les résultats :
(Source : Ouest-France)
(NDLR du 20/08/2014-16h30 : Version en ligne de l’article contenant l’infographie devenue indisponible, voir commentaire)
Crédit photo : JosuéJacob CC-2.0 Wikimedia
© PF/Grinçant.com (2013)
Sources : Ouest-France & Bretagne ensemble n° 22 (juin 2013)
Billets en rapport :
Les sociétés de « conseil(s) » doivent se faire des gonades en métal précieux : Ils sont entrain de faire la même chose dans le Loiret et, ici, le suspense est insoutenable !! Ligériens, Ligérains, Loiretains……… Dame ! Faut avoir fait des études pour penser à tout ça.
Que j’apprécie vos articles, Grinçant, merci d’apporter un peu de bon sens dans ce monde d’énarques et d’experts.
Il leur resterait l’Ain, l’Allier, la Dordogne, l’Indre-et-Loire et le Loiret.
Vous confirmez pour ce dernier département, c’est en cours.
Gageons qu’ils vont vite s’occuper des 4 restants.
Merci pour votre appréciation sur ce site.
Cordialement.
Nota : le pire, c’est que ceux dont nous parlons ici ne sont même pas énarques. Et pas experts non plus, remarquez.
Concernant l’Indre-et-Loire, il y a Tourangeau et Tourangelle pour les habitants de la Touraine.
Pourquoi chercher plus loin, si ce n’est pour dépenser encore un peu d’argent public ?
Peut-être parce que cela fait trop référence à Tours, la capitale du département ?
Ou tout simplement pour donner de l’argent à des entreprises amies ?
Il reste également les habitants de la Loire-Atlantique à nommer. Et ne dites pas aux castelbriantais et anceniens qu’ils sont nantais.
Pas plus que Ligériens dont abusent les journaux régionaux alors que ce terme appartient aux habitants de la Loire. Amis du Loiret, vous aurez également du mal à vous l’approprier.
La création du gentilé découle d’une délibération du 15 février 2012 visant à « s’associer les services d’un comité d’experts qui fera aux élus une proposition fédératrice, susceptible de faire adhérer le plus grand nombre ».
Elle intervient au terme d’une procédure dans laquelle le président du comité dit d’experts se révèle être un publicitaire rémunéré dans le cadre d’un contrat ayant fait l’objet d’un « marché à procédure adaptée » en dessous du seuil des 15.000 euros HT qui dispense de l’essentiel des formalités.
J’ajoute que les « experts » n’en sont évidemment pas, puisque ce sont en réalité des « personnalités » locales, désignées par le titulaire du marché.
Cette décision est en contradiction flagrante avec les engagements pris par le Président du Conseil Général en janvier de ne soumettre la question à l’assemblée qu’en fin d’année, après que les habitants aient pu en connaître et en débattre.
C’est en effet dans le plus grand secret qu’elle a été instruite, le Président invoquant le droit de l’assemblée à la primeur pour refuser jusqu’à la dernière minute de dévoiler aux habitants les gentilés qui seraient soumis au vote en séance.
Enfin, la décision dénie frontalement les aspirations de la population qui s’était massivement exprimée, puisque le gentilé retenu n’a jamais été évoqué parmi les centaines de propositions qui en ont émané.
Le résultat est accablant : 90 % des internautes ont immédiatement fait part de leur dépit et de leur désaccord.
Sachant que le Président du Conseil Général n’a pas manifesté son intention d’en prendre acte, et que le titulaire du marché reste contractuellement chargé de « la popularisation du gentilé », je suggère que soit étudié un recours au « droit d’interpellation populaire : http://interpellation.ille-et-vilaine.fr/ .
Cela suppose 5.000 signatures.
Pour mémoire : le sondage effectué l’an passé par Ouest-France avait réuni près de 9.000 votants… dont 53,5 %, soit près de 5.000 en faveur de la racine Breizh.
Le président du Conseil général d’Ille-et-Vilaine, Jean-Louis Tourenne est pourtant fier de son coup.
Le jour même, le 20/06/2013, il a en effet publié ceci sur son blog.
(Immortalisons-le, d’autant que cela est public et destiné à la population de ce monde)
« Bretilliens !
Depuis aujourd’hui, nos habitants ont un nom! Ce n’est pas du gadget. Certes nous avons bien vécu sans gentilé jusqu’à aujourd’hui mais ça ne veut pas dire que ce n’est pas important, ou que nous sommes condamnés à ne pas en avoir.
Cela me semble d’autant plus important que nous traversons une période difficile, et que nous avons besoin de ressentir ce sentiment d’appartenance à une même communauté de destin. Le gentilé nous permet non seulement de nous identifier, au-delà de la seule information géographique, mais aussi, il nous rassemble.
Depuis aujourd’hui donc, nous sommes tous des bretilliens !
D’abord parce nous sommes bretons. Nous partageons, avec les finistériens, les costarmoricains et les morbihanais, cette même histoire. Celle de territoires pauvres et plutôt isolés, qui ne pouvaient compter que sur eux-mêmes pour se développer. Nous partageons cette tradition du dialogue social et cet engagement vers un nouveau modèle de développement. En Bretagne, l’économie sociale et solidaire, plus éthique, plus locale et plus respectueuse de son environnement, a trouvé des territoires pour s’ancrer et se développer. A la rentrée, l’expérimentation d’une monnaie solidaire complémentaire, le galléco, témoignera de la volonté de notre Département de soutenir une économie locale et responsable.
Si « bretilliens » renvoie à nos racines bretonnes, il a l’avantage de nous rattacher aussi à l’Ille-et-Vilaine. Je pense que c’était l’un des principaux inconvénients de la proposition « Haut-Breton » qui ne rattachait aucunement à notre Département et se prêtait mal à la féminisation.
Enfin « bretillien » est un nom facile à mémoriser, plutôt mélodieux, et « sérieux ». Les internautes du sondage réalisé par Ouest France avaient largement plébiscité le gentilé « Breizh-Illien » qui certes, aurait « fait le buzz » mais serait devenu ridicule une fois le jeu de mots passé. Par ailleurs, l’Ille-et-Vilaine n’appartient pas à la Bretagne bretonnante. Dans notre département, on parle aussi le gallo et on partage également les rouages de la culture gallèse.
Rassembleur, résistant aux effets de mode, élégant mais mélodieux, caractéristique d’une Bretagne jeune, moderne et innovante, moins maritime qu’agroalimentaire, sociale et solidaire, le gentilé « bretillien » ne demande maintenant qu’à s’imprégner dans nos discours à tous du quotidien.
Je remercie tous les membres du comité d’experts, qui ont accepté de travailler sur cet enjeu identitaire. Je remercie les conseillers généraux membres de la commission 5 et l’ensemble de l’assemblée départementale pour leur participation dans cette aventure que l’on considèrera dans plusieurs années comme relevant de notre patrimoine historique.
Cette entrée a été publiée dans Tribunes le 20 juin 2013.»
Source : Bretilliens !
Et il (Jean-Marie Tourenne, Président du CG35) s’est visiblement senti obligé de se justifier dans une nouvelle tribune du 25/06/2013.
Immortalisons-la également pour éviter une disparition ou des modifications…
D’autant qu’il enfonce l’un des clous du billet avec cette phrase : « 15 000 €. C’est une somme dérisoire comparée au Milliard du budget. »
C’est donc bien un « élément de langage » dans ce dossier.
Ceux qui n’ont plus rien pour continuer le mois apprécieront, vive nos élus !
« Bretilliens et bretilliennes …
Une habitude n’existe pas à priori. C’est nous qui la construisons. Quand nous répétons une action sur un temps long et qu’elle nous procure une certaine satisfaction, nous la transformons en habitude. Les costarmoricains ont mis un an avant de s’approprier et de revendiquer leur gentilé. Porter un nom de famille sans en avoir eu jusqu’alors semble, depuis jeudi, susciter des réserves ou inquiétudes de la part de quelques-uns de nos concitoyens. Je voudrais leur apporter quelques explications.
Ce n’est pas un gadget
La preuve, la quasi-totalité des départements français ont un gentilé pour leurs habitants, à l’exception de cinq. D’autres viennent de le faire ou sont en cours. Le gentilé renseigne sur notre territoire d’appartenance et nous rassemble. C’est d’autant plus utile que nous traversons une période de crise difficile où nous avons besoin de resserrer les liens sociaux pour davantage de cohésion.
D’où une procédure sérieuse
En février 2012, l’assemblée départementale s’est officiellement engagée d’un an de processus de création du gentilé. Elle a chargé Jacques Delanoë d’animer la démarche et de constituer un comité composé de personnalités, non pas scientifiques, mais représentatives de la population d’Ille-et-Vilaine. Le comité a retenu 3 noms qui ont été proposé à la 5ème commission du Conseil général composée d’élus travaillant sur des thématiques transversales aux missions de la collectivité. Ces derniers ont retenu 2 des 3 noms qu’ils ont soumis au vote de l’assemblée départementale ce jeudi 20 juin 2013
Et la population dans tout ça ?
Son avis, par l’intermédiaire du sondage lancé par Ouest France en 2012, auquel 8500 personnes ont répondu, a été pris en considération. Les membres du comité ont examiné de façon approfondie la proposition de gentilé « Breizh-Illien ». D’ailleurs, « Bretilliens » a été construit sur la base de « Breizh-Illiens » sans pour autant accepter la racine « Breizh » dans la mesure où les habitants d’Ille-et-Vilaine ne parlent pas particulièrement le breton. Le gentilé « Breizh-Illiens » pouvait tout autant apparaître séduisant que provocant. Dans tous les cas, il est apparu comme trop clivant par les membres du comité qui ont alors proposé « Bretilliens » pour référer à la Bretagne mais pas nécessairement à la Bretagne bretonnante.
Pourquoi n’avoir pas fait de référendum ?
La période de crise n’est jamais propice au référendum, qui multiplie les avis et les divisions. Par ailleurs c’est une procédure qui coûte très cher. Bien que la démarche de création d’un gentilé soit importante, le Département d’Ille-et-Vilaine n’a pas mis en péril ses dépenses sur cette opération. Actuellement pour d’autres Départements lancés dans la démarche, les façons de procéder sont beaucoup plus coûteuses.
Combien la démarche du gentilé a-t-elle couté justement ?
15 000 €. C’est une somme dérisoire comparée au Milliard du budget. D’une manière générale, les dépenses de communication du département d’Ille-et-Vilaine sont sans doute les plus basses et de loin parmi les grandes collectivités. Par ailleurs, cette communication ne sert strictement qu’à la promotion de l’Ille et Vilaine et non pas de ses élus. Combien nous aurait coûté une campagne de publicité pour l’Ille et Vilaine telle que celle que nous avons obtenue gratuitement dans les journaux nationaux, régionaux, la télévision et la radio ? C’est plutôt un excellent investissement. 15 000€ c’est enfin une somme dérisoire en comparaison des dépenses engagées par les autres départements qui se sont lancés dans une pareille démarche de gentilé.
Rien n’était joué d’avance ?
Non absolument rien. La procédure a suivi son cours. Certains se demandent pourquoi le nom de domaine Bretillien.fr était déjà réservé par le Conseil général dès le lundi précédent le vote. Certes, mais les noms de domaine pour les 2 autres propositions également. Les 38 conseillers départementaux (sur 53) qui ont voté pour « Bretilliens » ont motivé leur choix par la considération première d’un gentilé qui renvoie à la fois à la Bretagne et à l’Ille-et-Vilaine, mais surtout qui rassemble.
Un mot de conclusion
Il aurait été dommage qu’un Département aussi dynamique que l’Ille-et-Vilaine, qui vient de passer le cap du million d’habitants n’ait pas de gentilé, d’autant plus que celui retenu, « Bretilliens » transcrit parfaitement l’appartenance de nos habitants à une Bretagne moderne, innovante et gallèse. N’importe quel nom aurait suscité des réactions, négatives comme positives. Car je sais aussi que ce nom plaît, « c’est joli, cela sonne bien » comme Erik Orsenna l’a plaidé dans l’édition du week-end de Ouest France.
Bien sûr il faudra un peu de temps pour s’y faire :
– La première réaction est légitimement celle de la surprise, tout comme la première fois qu’on entend une chanson.
– Avoir un nom est d’abord un moyen de rassemblement des habitants. Il ne parle pas forcément à l’extérieur au début. Mais il en est ainsi de beaucoup de noms. Ainsi où habitent les Samariens, les Mariligériens, les Séquanodyonisiens ?
– L’usage rendra certainement doux à l’oreille et identitaire Bretillien et Bretillienne. Laissons lui un peu de temps …
Cette entrée a été publiée dans Démocratie, Réflexions et commentaires, Tribunes, et marquée avec bretillien, gentilé, le 25 juin 2013.»
Source : Bretilliens et bretilliennes …
Habitant en bas et à droite (région PACA) j’ai en mémoire le changement de logo de la région il y a de cela deux ou trois ans.
Primordial le changement de logo en pleine crise !
Les sommes versées – dont je n’ai malheureusement aucun souvenir, mais ça doit pouvoir se retrouver- étaient sans commune mesure avec le résultat.
Sans compter les frais « annexes » . Il a fallu refaire tout les documents officiels avec ce nouveau logo.
En dizaines de millions d’euros au final sûrement.
Mais c’est tellement facile avec l’argent des autres…
Il n’y a qu’à voir la politique actuelle : Impôts nouveaux, les anciens en augmentation, taxes les plus stupides inventées les unes après les autres, suppression des avantages, augmentation de la durée de travail avant la retraite, j’en passe et des meilleures !
Mais le mot « économies » semble totalement inconnu et banni du vocabulaire.
C’est comme ce qui a été voté récemment : les Conseils généraux deviennent des Conseils départementaux !
Même les panneaux routiers vont devoir être changés, et ce dans tous les départements !
Il y a franchement de quoi se taper le cul par terre.
Un ancien billet : Mauvaise blague : les Conseils généraux deviennent « départementaux » ?
Pourquoi pas RENNESOLITES ou BREIZENTES pour désigner les aborigènes du département, par analogie avec les curiosolitres et les diablentes ou alors supprimons les départements et restons tous BRETONS et BRETONNES.
Les habitants du département auront été trompés jusqu’à la dernière minute.
Qui peut prétendre le contraire après avoir lu cet extrait d’une page du site du Conseil Général qui a été supprimée le 20 juin 2013 ?
« A l’occasion des vœux à la presse, ce mardi 15 janvier, Jean-Louis Tourenne, président du Conseil général, a présenté la démarche qui donnera un nom aux habitants d’Ille-et-Vilaine
…/…
Une première liste de noms fédérateurs
Dans un premier temps, « un groupe d’experts en culture, en histoire et en politique va être nommé ». Ce comité d’experts sera présidé par une personnalité extérieure reconnue. Les membres de ce groupe auront pour mission de faire des propositions fédératrices, qui devront plaire au plus grand nombre. Une première liste de noms sera ainsi définie, puis présentée aux élus du Département. Ces derniers, réunis en commission, affineront la sélection pour ne garder que 2 ou 3 noms.
Une consultation de tous les habitants d’Ille-et-Vilaine
Une fois validés par le Président, ces derniers noms seront proposés aux habitants d’Ille-et-Vilaine, via les supports de communication habituels : le magazine Nous Vous Ille, le site Internet,… Les médias locaux souhaitant s’associer à cette consultation pourront également relayer l’information. L’objectif : soumettre au vote des habitants les 2 ou 3 noms restants. Le nom qui ressortira de ce vote sera soumis à l’Assemblée départementale en fin d’année, lors d’une session où le choix final sera fait. »
Cherchez les erreurs !… ;-)
Humour :
« Le gentilé renseigne sur notre territoire d’appartenance et nous rassemble » (Jean-Louis Tourenne)
Humour :
« Les gens vont peut-être être surpris au début. Il va falloir s’y faire » (Jacques Delanoë)
Comme je l’ai précédemment indiqué, la « personnalité extérieure » qui devait réunir un « comité d’experts » s’est révélée être un publicitaire entouré de personnalités locales cooptées (Jacques Delanoé, administrateur du stade rennais, actuellement gérant de l’agence de publicité GFT domiciliée à St Grégoire, qui a été libre de composer son groupe de travail à sa guise).
On se souvient aussi qu’il est intervenu en vertu d’un contrat passé dans le cadre d’un marché public d’un montant avoisinant 15.000 euros (seuil qui dispense notamment des formalités de mise en concurrence et de bien d’autres choses).
Je veux bien encore admettre que si, 3 jours avant que la décision soit prise, le Conseil Général a fait l’acquisition des noms de domaines bretillien.com et bretillien.biz (en plus de bretillien.fr, bretillien.eu, bretillien.org, bretillien.info, qui paraissaient plus naturels), ce n’était que pour faire barrage à une utilisation commerciale abusive.
Mais je constate que le Conseil Général a déposé à l’INPI – le jour même de sa délibération du 20 juin – la *marque commerciale* Bretillien dans 15 domaines de la classification dite de Nice.
Et j’ai bien l’impression que ça ne fait que confirmer le fait que nous n’en sommes qu’au début d’une opération de marketing concernant des produits.
Je trouve qu’on est vraiment bien loin d’une démarche citoyenne d’association des habitants au choix d’un nom à tort ou à raison jugé nécessaire.
Exact :
Sachant que seules les 3 premières classes sont comprises dans le tarif de base…
J’ai vraiment beaucoup de mal à comprendre comment il peut se faire que le Président du Conseil Général, relayant semble t’il le point de vue du comité dit d’experts, dit avoir conscience qu’il s’agit véritablement d’un choix fait « pour l’éternité ».
Il me semblait que les départements étaient de création récente et que, dans toutes les hypothèses que l’on peut faire à moyen terme, leur avenir était particulièrement incertain.
J’ai encore plus de mal à comprendre comment il peut se faire que le Président du Conseil Général considère que la racine Breizh ne peut pas convenir pour désigner les habitants d’un territoire qui n’est pas bretonnant.
Je me demande alors pourquoi de l’ordre de 300 entreprises implantées en Ille et Vilaine l’ont retenue dans leur raison sociale et pourquoi plus de 250 associations domiciliées dans le département l’ont retenue dans leur intitulé ?…
Et je me dis que l’appellation Breizh-Illois avait tout pour plaire à une majorité de la population, des acteurs économiques et du monde associatif, si seulement ils avait été consultés pour choisir par exemple entre Haut(e)-breton(ne), Bretillien(ne) et Breizh-Illois(e).
Oui, la racine Breizh avait tout pour plaire, d’autant qu’elle est déjà très usitée commercialement (preuve que cela identifie bien la Bretagne), et ce même pour des fraises produites localement…
Oui, les départements sont plutôt récents (1790 quand même), et il était question de supprimer cet étage administratif.
Mais l’on n’a fait que changer le nom des Conseils généraux :
Mauvaise blague : les Conseils généraux deviennent « départementaux » ?
Les petits roitelets vont pouvoir continuer…
Entièrement d’accord avec vous sur Breizh-Illois.
Le principal problème me parait être que l’écrasante majorité des habitants se moque de tout ça, et que les sites, forums, réseaux sociaux qui recueillent l’opinion de ceux qui en expriment une (y compris celui ci) me paraissent se contenter d’être des exutoires… sans aucune volonté d’agir.
Vu de ce blog, écrire un billet est déjà « agir »…
Le souci, c’est que c’est un (petit) problème de plus par rapport à bien d’autres.
Avec souvent, comme dénominateur commun, des élus et leurs bidouilles.
Quant au fait « que l’écrasante majorité des habitants se moque de tout ça »…
Et, hélas, pas que de cela !
Le matraquage publicitaire est commencé : https://www.facebook.com/illeetvilaine?ref=ts&fref=ts
En Alsace, dans la même veine, on a eu ça : Frémissements autour de la marque Alsace
Pffffffffffff … No comment !
Décidément, c’est une épidémie !
Bonjour,
Je viens de publier ça : https://www.facebook.com/EtreOuNePasEtreBretillien …
…et ce n’est qu’un début !… ;-)
J’ai également déposé un petit questionnaire à cette adresse :
Ça ne prend que 2 minutes pour y répondre.
Merci de votre intérêt pour cette question.
patrick.jehannin at gmail.com
Je viens de répondre à votre questionnaire.
Bon courage dans ce combat, qui est totalement justifié.
Cordialement.
J’ai mis un lien vers votre article sur le site de Mr Tourenne.
Mon commentaire est en « attente de modération ».
On parie qu’il va attendre longtemps ?
Bonne question (;-)
Nous allons bien voir.
Petite précision : ce site n’est pas blacklisté, le lien devrait donc normalement passer les filtres automatiques du CMS utilisé par Mr Tourenne (WordPress).
Au passage, dans le dernier Nous Vous Ille (n°102*), le « magazine » du Conseil général d’Ille-et-Vilaine tiré à 500 000 exemplaires, Jean-Louis Tourenne, président, n’a pas signé l’article « Nous sommes tous des Bretilliens » de son nom, il a laissé ce soin à Corinne Duval, « Rédactrice en chef ».
Des regrets ?
De la honte ?
De la (fausse) modestie ?
*73,5 tonnes de papier, l’équivalent de 28 000 ramettes de papier A4, 1 million d’agrafes.
Bilan carbone ?
Le coût ? Probablement rien sur un budget de 1 milliard !
Merci à Pierre-Marie Bourdaud.
J’avais moi-même déposé une contribution sur le blog de Jean-Louis Tourenne qui est restée en attente de modération avant de disparaitre (la même que sur le site du Conseil Général).
Je n’exclus pas du tout que votre contribution ait déclenché le fait que Jean-Louis Tourenne m’a adressé une lettre aussi courtoise que dilatoire pour me transmettre divers éléments constitutifs du dossier relatif au « gentilé ».
J’ai publié ma réponse sur la page Facebook « être ou ne pas être bretillien », mais je dépose ici un lien direct : http://www.imotus.org/reponse_a_Psdt_CG35.pdf
Cordialement
PS : n’omettez pas de répondre au questionnaire qui est au bout de ce lien : et surtout de le propager.
Je commence à être sollicité par les médias, mais je freine volontairement pendant la période estivale.
Cordialement
Il semblerait que les commentaires aient beaucoup de mal à passer sur le blog de Jean-Louis Tourenne…
Peut-être sont-ils soumis à un « Comité d’experts » ?
J’ai mis vos liens en gras/souligné.
Cordialement.
Merci aussi si vous pouvez participer un peu sur la page Facebook « être ou ne pas être bretillien ».
C’est nécessaire pour lui donner un peu de corps, pour sa crédibilité.
Et c’est d’autant plus opportun que vient d’être ouverte une page Facebook « Bretilliens et Bretilliennes » possiblement pilotée puisque son auteur est la récente secrétaire de la section du parti socialiste de Dinard.
@ suivre
Petit problème pour ce qui concerne l’auteur de ce blog : il est farouchement opposé à Facebook (le diable) et consorts.
Mais pour ceux qui en jouent, allez-y, le sujet en vaut la peine !
Le lien : https://www.facebook.com/EtreOuNePasEtreBretillien
Merci pour toutes ces réactions…
Je suis moi-même très réticent à Facebook (et consorts), comme au demeurant beaucoup des membres de mon entourage, mais j’y ai vu un moyen de propagation que je ne voyais pas par ailleurs.
J’ai l’intention de réaliser un petit blog qui serait relié à cette page Facebook, comme ça il y en aurait pour tous goûts !… ;-)
Bonne journée
Oui, je ne joue pas du tout le jeu des réseaux dits « sociaux », et je les déconseille à qui veut bien m’entendre.
Twitter n’est utilisé ici que pour une raison bien précise, et il ne s’agit nullement d’apport de trafic.
Quant à Facebook, il est voué aux gémonies.
Pour ce qui concerne votre démarche Être ou ne pas être bretillien, j’admets cependant que Facebook peut être une bonne démarche.
Mais de là à m’y inscrire, je refuse.
Je vous conseille vraiment la démarche du blog, mais l’approche est très différente.
Bonne journée.
Je suis tout-à-fait d’accord avec cela : je peste tous les jours de me retrouver à utiliser Facebook quand j’ai horreur de ce truc dont je ne comprends même pas le fonctionnement, ce qui fait que je ne sais jamais trop ce que j’y fais !… Le seul problème, c’est que je ne suis guère familier des blogs non plus, et que j’hésite à consacrer trop de temps à la création de celui qu’il me faudrait.
Je ne suis pourtant pas tout-à-fait un bizuth dans le monde des NTIC puisque j’avais ouvert un BBS à Rennes il y a une trentaine d’années, via lequel les rennais (qui ne travaillaient pas dans les labos universitaires) ont envoyé leurs premiers emails. Ça fonctionnait avec une passerelle UUCP (prononcer youyoussippi) : c’était avant le web, il y avait un forum qui fonctionnait sur 4 lignes groupées, et les PC qui ne connaissaient pas encore windows y accédaient sous interface graphique !…
Bon, je vais prendre mon courage à deux mains et je vais y consacrer un petit moment ces prochains jours.
Vous fonctionnez certainement sous WordPress. C’est quoi le thème ? Est il libre de droits ?…
Attention, la démarche du blog est beaucoup plus lourde qu’une page Facebook.
C’est aussi beaucoup plus technique, surtout si vous l’hébergez vous-même (hors plateforme WordPress.com donc).
Oui, le CMS utilisé ici est bien WordPress, dans sa version à héberger.
Quant au thème (payant, mais pas une fortune, et donc non libre de droits), il est d’origine canadienne*, l’éditeur étant Themify.
Celui-ci s’appelle Newsy, mais ils en ont de beaucoup plus beaux, orientés « visuels » et pas « presse ».
*Les Canadiens étant les habitants du Canada, tout comme les Bretilliens seraient maintenant d’Ille-et-Vilaine.
Au passage, les gens de l’extérieur ont tendance à mettre un accent sur « Bré », comme quoi c’est encore raté.
Merci de ces précisions.
C’est bien parce que j’ai conscience que c’est un peu lourd, en tous cas à mettre en route, que je modère un peu mes ardeurs !…
Ceci dit, je m’occupe déjà un peu de celui ci : http://www.cphr.fr (que je n’ai pas créé, mais que je modifie de temps en temps comme je peux en tant que de besoin), et je sais donc à peu près à quoi m’attendre.
Je retournerai voir la plateforme wordpress.com… mais à priori je crois que je préfèrerai me débrouiller sur ovh.
Correction d’une coquille…
En vérifiant le positionnement de ce billet dans Google, je me suis dit que quelque chose clochait dans le texte.
Et en effet, « Ille-et-Vilaine » était écrit à deux reprises « Ile-et-Vilaine », un « L » manquant à l’appel.
Malgré de nombreuses lectures, personne n’a signalé la faute.
Il faut dire que l’on passe facilement dessus, tant les deux « L » peuvent sembler incongrus.
Mais rappelons que cette toponymie vient de l’Ille, une rivière qui se jette dans la Vilaine à Rennes.
Sur ce point, le gentilé « Bretillien » souligne cette spécificité.
De mon côté, je viens donc d’y trouver au moins un avantage. Ça avance !
Sauf que la Vilaine n’y trouve pas son compte…
Si « la Vilaine n’y trouve pas son compte », et on peut comprendre que la belle Vilaine ne le trouve pas avec ce nom qui lui a été attribué, ne serait-ce pas l’occasion de lui redonner son nom antérieur qui est, si je m’en souviens bien, la Gwillen (orthographe de mémoire non garantie). A moins que ce mot n’aurait en breton un sens commun peu favorable ?
Hélas, je ne parle pas breton.
Cela dit, Gwillen, avec deux L, signifie Goéland.
Et avec un seul L, Gwilen signifie, effectivement, Vilaine.
En breton, Ille-et-Vilaine se dit Il-ha-Gwilen.
Déjà que le 35 s’était approprié en 2010 la marque (décidément) Haute-Bretagne, revenir à des fondamentaux avec un mot qui est pourtant cher aux habitants, Vilaine, serait peut-être de nature à relancer quelques révolutions, notamment avec les Bas-Bretons ;-)
Concernant les blogs, il y a plus « light » que wordpress, ce sont les plateformes canalblog et overblog (et peut-être d’autres). Elles sont certes moins personnalisables, mais quand même largement. Et surtout elles sont plus faciles d’utilisation, on y passe donc moins de temps.
Le problème, c’est que cela apporte plus de visibilité à la « plateforme » du blog qu’au blog lui-même et à son auteur.
Peut-être encore plus grave : le format est « propriétaire », et il est difficile de passer ultérieurement à un vrai CMS.
Et si la plateforme disparait, votre blog aussi (:-(
Pas sûr … Disons que quand on n’est pas une artiste du code, ces plateformes sont pratiques. Et les principales risquent peu de disparaître, au moins à court terme. De ce que je constate : les filles/femmes utilisent surtout les plateformes, les garçons/hommes plutôt wordpress ! Je n’en tire aucune conclusion … 8-)
Disparaître, peut-être pas, mais avoir besoin de « migrer » oui, et là bonjour les dégâts.
Il y a aussi des aspects très dérangeants comme la publicité ou les droits d’auteur sur certaines plateformes.
Quant à l’approche sexuée, je n’y avais pas pensé (;-)
Hi,
Je me suis lancé : http://etreounepasetrebretillien.wordpress.com/
Merci d’être indulgent (mais je prends bien volontiers toutes les remarques et critiques).
Vous voyez, le blog permet d’être plus prolixe que sur Facebook…
Enfin, c’est mon avis.
Longue vie à ce nouveau venu sur la toile !
(Et pour la bonne cause des habitants d’Ille-et-Vilaine)
Merci pour lui !… ;-)
Il reste que mon objectif n’est pas de « tenir un blog », il est de réunir – notamment par son intermédiaire – un nombre très significatif de réponses au questionnaire qui se trouve à l’adresse :
Tiens un petit article sur alter1fo aujourd’hui : http://alter1fo.com/vous-sentez-vous-bretilliens-71978
Bonjour,
Le sondage est à présent accessible au bout d’un lien plus « lisible » :
http://www.etreounepasetrebretillien.org
Cordialement
Bonjour,
Je me permets de le souligner dans votre commentaire.
Et également de le reprendre sous une autre forme pour améliorer son référencement :
Être ou ne pas être Bretillien(sondage en ligne)Cordialement.
Je vous remercie beaucoup : c’est vraiment très sympa.
Les réponses au sondage progressent pas mal.
J’essaierai de trouver le temps de rédiger aujourd’hui un petit « billet » pour expliquer la nature des résultats attendus.
Par ailleurs, suite à vos conseils, je prends goût au blog : http://www.etreounepasetrebretillien.wordpress.com !…
Cordialement
J’apprécie particulièrement le clin d’œil du Conseil général du Loiret, avec sa démarche plus démocratique, et surtout avec le budget évoqué pour le gentilé d’Ille-et-Vilaine (joli tacle ?)…
(Billet sur votre blog : Aux habitants de choisir)
Alors, ça a coûté combien « Bretillien », 70 K€, 30 K€, ou 15 K€ ?
Ce qui est certain, c’est que tous les coûts de « fonctionnement » ne sont pas comptabilisés : salles de réunion & matériels, indemnités des élus en crise de réunionnite, salaires des fonctionnaires territoriaux plus ou moins affectés à la chose, frais de déplacement, etc.
Et les honoraires du cabinet d’avocats AVOXA pour déposer la marque ? (Ça, c’était forcément dans les tuyaux depuis un certain temps)
Pour être juste, les frais de personnel du Loiret n’ont certainement pas été comptabilisés non plus… ;-)
Ils ont tous les mêmes pratiques, c’est simple.
Mais là, pour notre histoire, les frais d’avocats, ça doit douiller…
Petit ajout…
Il est une chronologie que j’aimerais souligner :
27/05/2013 – Le cabinet d’avocats AVOXA crée sa structure AVOXA CPI (Avoxa Conseils en propriété Industrielle)
12/06/2013 – Communiqué de Presse annonçant la création d’AVOXA CPI. Extrait : « Il conseille entreprises et collectivités publiques dans l’ensemble de leurs démarches de protection et de valorisation d’actifs incorporels, tant en France qu’à l’international »
20/06/2013 – Dépôt de la marque « Bretillien » par le « mandataire » AVOXA pour le compte du CG35.
Le numéro au BOPI est le 13 4 014 033, c’est ici.
Quant au nombre de « classes »/domaines concernés », ça ratisse large…
Et attention, vous avez un (très) gros cabinet d’avocats derrière !
(De quoi faire peur à qui voudrait utiliser ce « gentilé » devenu marque)
(À moins, peut-être, de passer par eux pour utiliser la marque ?)
Alors, le coût de tout cela, Monsieur Jean-Louis Tourenne ?
Et les arrières-pensées ?
Dernière précision sur le sujet…
Je pense qu’un nom inventé de toutes pièces, comme « Bretillien », facilitait le dépôt de marque, et donc un usage payant ultérieur.
Pour être valable, une marque doit être « distinctive »*.
C’est beaucoup plus le cas avec ce gentilé qu’avec les autres, plus proches du nom du département…
Les exigences de l’INPI ont dû prévaloir face aux intérêts et souhaits des citoyens !
*Vous ne pouvez pas vous appeler « Orange » si vous vendez des citrons. Mais pour vendre de la téléphonie, c’est tout bon.
Un petit copier-coller aussi … ;-) :
Bonjour,
Avoxa est une énorme structure, et c’est déjà l’une ou l’autre de ses filiales/agence/démembrements (? : je ne sais pas me repérer dans cette myriade) qui a procédé aux dépôts de marque antérieurs pour le compte du département d’Ille-et-Vilaine, comme par exemple la marque « Haute Bretagne ».
Il y a eu en effet une scission dans un cabinet d’avocats qui doit être à l’origine de ce que vous avez repéré au mois de juin.
Vous pourriez être intéressé par cet échange que j’ai eu avec un associé d’AVOXA CPI au début du mois de juillet : http://etreounepasetrebretillien.files.wordpress.com/2013/08/avoxa.pdf
Édifiant…
Une réponse de Normand…
Sauf que le patron d’Avoxa CPI s’appelle Lebreton…
Un nom prédestiné pour défendre l’intérêt des Bretilliens ?
;-)
Puisqu’on ne peut rien vous cacher, c’est lui en personne qui m’avait répondu.
Un autre copier-coller (va falloir qu’on s’organise !… hi hi) :
Ça me rappelle ceci : http://etreounepasetrebretillien.wordpress.com/2013/07/22/112/
Pour info, voici comment se terminait ce message :
« Si vous souhaitez que nous procédions à une analyse plus précise de la problématique, le montant de notre intervention sera facturé au temps passé, au tarif horaire de 280 € HT. »
Restant à votre disposition,
Bien cordialement
Xxxxxxxx Xxxxxx
Conseil en Propriété Industrielle
Mandataire agréé auprès de l’OHMI
French and European Trademark Attorney »
C’est marrant, je m’attendais à cette chute !
Déjà une moyen de faire de l’argent avec ce mot de pacotille (« Bretillien »), édifiant !
Et encore, celui-ci n’était pas le plus cher !!!… :-(
Il semblerait que nous soyons très éloignés de la petite affaire à 15 ou 30 000 euros…
Quand l’on creuse, c’est toujours intéressant.
De « Gentilé », nous en sommes à « Marque commerciale et valorisation » !
Il est clair que cela enlève toute sincérité à la démarche.
Nous ne sommes même pas très loin d’une spoliation, en plus aux frais des habitants !
Au diable l’avarice !…
A mon avis, ce qui a coûté cher, ce n’est pas vraiment le dernier segment (quoique l’on ne sache pas très bien, et même pas du tout, si « on en a eu pour notre argent » : il faudrait pour cela disposer au moins du cahier des charges du marché public « à procédure adaptée » qui a été passé avec Monsieur Jacques Delanoë).
C’est plutôt tout l’ensemble, qui démarre avec « l’audit identitaire » réalisé en 2009 par le cabinet « Comanaging » (un joli nom, n’est ce pas ?), évalué à 100.000 euros, auquel a fait suite par exemple la mise en place du site « portait35 », le guide de marque du territoire « Haute Bretagne » (à noter que le département d’Ille-et-Vilaine n’a pas eu le culot de déposer en même temps l’appellation « Haut Breton »)… et certainement bien d’autres choses, dont – ces derniers temps – la création du fameux gentilé.
Quand on songe au fait que l’emploi, l’économie, l’environnement et certaines actions culturelles ne sont que des compétences facultatives des départements… ça laisse rêveur sur le coût de nôtre mille feuilles politico-administratif.
portrait35.fr/methode-de-travail,96433,fr.html*portrait35.fr/*https://web.archive.org/web/20190125011818/http://marque-hautebretagne.fr/
*Serveur inaccessible depuis le 18/04/2014, note du Modérateur
{Édit 26/01/2020 — PF/Grinçant.com : La page externe n’existe plus, lien remplacé par archive Wayback Machine}
Comme dirait Jean-Louis Tourenne, Président du CG35 :
« Qu’est-ce que ces sommes sur un budget d’un milliard d’euros par an ? »
Le mot « gabegie » est-il un gentilé ?
;-)
Quant au code de marque « Haute-Bretagne », j’avoue ne pas l’avoir trop vu sur le terrain, et pourtant j’étais attentif.
Encore un petit billet : compétence, représentativité, notoriété !!!… ;-)
Effectivement, ça sent bon l’arnaque.
D’ailleurs, le résultat le confirme : il ne fallait surtout pas être compétent, et encore moins représentatif pour un tel choix. Quant à la notoriété, on peut en douter.
Ça a au moins dû leur permettre de se faire quelques bonnes bouffes, bien arrosées, aux frais des habitants d’Ille-et-Vilaine (impossible de m’y faire, à ce « Bretillien »)…
Mauvaise langue !…
Comment veux tu qu’ils fassent à ce sujet quelques bonnes bouffes puisqu’ils ne se sont réunis qu’une fois ?… ;-)
Oups !
Disons qu’ils ont fait ça après, pour fêter leur bon coup !
Et qu’est-ce que quelques bons restaurants bien arrosés sur un budget d’un milliard d’euros ?
Pour rire un peu… Tous les Brétiliens sont-ils bretons? Je suis né et j’ai grandi à St Brieuc, puis j’ai vécu en Asie, Afrique, Amérique et j’habite maintenant en Ardèche, suis-je encore Breton? Je me sens surtout le derrière entre deux chaises :-)
Vous êtes vous-même, le lieu a finalement peu d’importance, et vous le prouvez d’ailleurs.
Les « Bretilliens », c’est uniquement dans le fief de M. Jean-Louis Tourenne, grand monarque du 35, à savoir l’Ille-et-Vilaine.
Donc non, né à Saint-Brieuc (22), vous n’êtes pas Bretillien (et d’ailleurs, presque personne ne veut l’être à part les tristes cires-pompes du CG35).
Mais Breton, bien sûr que vous pouvez le revendiquer, ça ça a un sens.
Éventuellement Briochin, et même Costarmoricain (ça c’est un beau gentilé).
Quant à l’Ardèche, c’est bien.
Ça fait penser à l’Art et à la Dèche, et ça va souvent ensemble, beaucoup d’intermittents du spectacle vous le diront ;-)
Excellent! Des artistes ici il y en a, et de tous bords: saltimbanques, musiciens, peintres, écrivains, cadres qui ont tout plaqué, soixante-huitards sur le déclin, chercheurs d’autres voies, mais ils ont quasiment tous un point commun: c’est de vivre très, mais très simplement. Mais il y a aussi probablement des Bretilliens qui vivent dans l’Art et la Dèche :-)
En ce moment, ce qui se généralise, c’est vraiment la Dèche.
Y vivre (dans) est aussi un Art.
Depuis que je suis qualifié de Bretillien, je cherche ma Vilaine ;-)
Le lien source de l’infographie Ouest-France est maintenant indisponible (erreur 503, et renvoi sur « A la une des sorties »).
Le lien était : ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Habitants-d-Ille-et-Vilaine-vous-sentez-vous-Breizh-Illiens-_34181-2029494——35238-fod_actu.Htm
Lobbying du département et complaisance du journal ?
Je pense que oui.