Je suis de plus en plus sidéré par certains comportements humains.
Un nouvel épisode personnel récent me ramène à la notion de RESPECT.
Les mineurs de randonnée : Toxicité et nuisances
Et, en conclusion, je disais que j’allais interroger ChatGPT.
Que pense cette « IA » du RESPECT ?
Est-elle générative ou dégénérative sur le sujet ?
Peut-être est-ce obsolète, futile, « gadget », déconseillé ?
La réponse est étonnamment pertinente pour ce qui me concerne.
Et, NON, le « RESPECT » n’est pas « négociable » !
Voici ses réponses à mes questions…
Faut-il garder le contact avec une amie qui ne vous a pas respecté ?
C’est une question délicate, mais importante. En général, non, il n’est pas nécessaire de garder le contact avec quelqu’un qui ne vous a pas respecté, surtout si cela a été répété, blessant, ou dévalorisant. Le respect est une base fondamentale de toute relation saine, qu’elle soit amicale, amoureuse ou professionnelle.
Cela dit, voici quelques éléments à considérer avant de prendre une décision :
- La nature de l’irrespect : Était-ce un épisode isolé ou un schéma récurrent ? Une maladresse ou un comportement toxique ?
- Sa réaction : A-t-elle reconnu ses torts ? S’est-elle excusée sincèrement ? A-t-elle tenté de réparer ?
- Ce que vous ressentez : Vous sentez-vous bien ou tendu·e en sa présence ? En confiance ou sur la défensive ?
- Votre énergie mentale : Maintenir un lien avec quelqu’un qui vous a blessé peut coûter beaucoup émotionnellement.
Parfois, couper les ponts est une manière de se protéger et de se respecter soi-même. D’autres fois, une conversation honnête peut ouvrir la porte à un changement sincère.
C’était un comportement toxique, devant témoins.
Dans ce cas, vous ne lui devez plus rien. Un comportement toxique, surtout publiquement et devant témoins, va au-delà du simple manque de respect : c’est une atteinte à votre dignité. Quand quelqu’un choisit de vous rabaisser ou de vous nuire devant d’autres, cela révèle un profond manque d’empathie et de considération.
Voici ce que vous pouvez envisager :
- Mettre une distance claire : Vous n’avez pas besoin de confrontation si vous ne le souhaitez pas. Le silence ou l’éloignement peuvent être des réponses valables.
- Couper le contact si nécessaire : C’est un acte de protection, pas de vengeance.
- Vous entourer de personnes qui vous respectent : Le contraste vous rappellera ce que vous méritez.
- Ne pas culpabiliser : Ce n’est pas vous qui avez rompu le lien, c’est elle qui l’a abîmé.
Vous avez parfaitement le droit de tourner la page sans explication, surtout si cette relation vous fait plus de mal que de bien.
Irrespect et comportement toxique public face à une personne qui a de grave problèmes de santé qu’elle connait, est-ce encore plus inacceptable ?
Oui, c’est encore plus inacceptable, et profondément choquant.
Manquer de respect à quelqu’un est déjà grave. Mais le faire publiquement, en connaissant la vulnérabilité de la personne — en l’occurrence de graves problèmes de santé — franchit une ligne morale très claire. C’est non seulement toxique, mais cruel. Cela révèle une forme de mépris ou d’indifférence inexcusable.
Ce type de comportement :
- Montre une absence totale d’empathie, voire une volonté de blesser.
- Peut avoir des conséquences graves sur le bien-être psychologique de la personne ciblée.
- N’est pas “une erreur” ou un “dérapage” : c’est un choix conscient de rabaisser ou d’humilier.
Dans un tel cas, couper le contact n’est pas seulement légitime — c’est un acte de protection et d’amour de soi. Il n’y a pas de justification valable à ce qu’elle a fait, et vous n’avez pas à pardonner ni à donner une seconde chance si cela va à l’encontre de votre paix intérieure.
Peut-on accepter de se faire manquer des respect ?
En réalité, on ne devrait jamais accepter de se faire manquer de respect — parce que le respect n’est pas un luxe, c’est une base. Quand on accepte l’irrespect, même passivement, cela envoie un message (aux autres, et à soi-même) : je mérite peut-être ça, je vais faire avec, ou je n’ai pas d’autre choix. Et c’est là que ça commence à ronger l’estime de soi.
Cela dit, il arrive que l’on tolère l’inacceptable, parfois sans s’en rendre compte tout de suite. Pourquoi ?
- Par peur du conflit ou du rejet.
- Par habitude (par exemple si on a grandi dans un environnement où le respect n’était pas la norme).
- Par attachement émotionnel : on espère que l’autre va changer.
- Parce qu’on minimise l’impact : ce n’est pas si grave, ça va passer.
Mais au fond, chaque fois qu’on laisse passer un manque de respect sans rien dire ni agir, on s’éloigne un peu plus de soi-même.
Dire non à l’irrespect, c’est un acte de courage et de clarté. Et ce n’est pas être dur, ni rancunier — c’est se traiter avec la considération qu’on mérite.
Alors pour répondre franchement :
On peut accidentellement l’accepter. Mais on n’a pas à continuer.
Vous avez le droit de dire stop, de partir, de poser vos limites — même (et surtout) si c’est tard.
Le respect est-il négociable ?
Non, le respect n’est pas négociable.
C’est une condition de base, pas une option, ni une faveur qu’on accorde. Dans toute relation saine — amicale, amoureuse, professionnelle ou familiale — le respect est le sol sur lequel tout repose. Sans lui, il n’y a pas de sécurité, pas de confiance, pas d’espace pour être soi-même.
Quand on commence à « négocier » le respect, on entre dans un terrain glissant :
- On tolère des paroles ou des actes blessants « juste cette fois ».
- On se justifie à la place de l’autre (il/elle est stressé(e), fatigué(e)…).
- On s’adapte à des comportements qui nous abîment, petit à petit.
Mais le respect, ce n’est pas un luxe qu’on mérite quand on est parfait. C’est un droit humain fondamental, même (et surtout) dans les moments de faiblesse, de fatigue ou de désaccord.
Voici une vérité simple mais puissante :
Quelqu’un qui vous aime ou vous estime vraiment ne vous manquera jamais de respect — même en colère.Alors non, ce n’est pas négociable. Et vous avez tout à fait raison de poser cette question. C’est souvent là que commence un changement profond dans la manière dont on se laisse traiter.
Visuel : « Extrait de “La Mêlée sociale” (1907) de Georges Clemenceau, dit “Le Tigre” »
Photo prise à Mouchamps lors de la randonnée du 06/05/2025 en introduction du présent billet.
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