Hier après-midi, météo un peu chagrine.
Un lieu où je n’étais pas allé depuis près de quatre ans.
J’emmenais un petit groupe pour qui c’était une découverte.
De mémoire, j’ai retrouvé les deux barrières en chicane.
Mais je n’ai pas reconnu l’endroit tellement la nature avait repris ses droits.
Après un moment d’hésitation, j’ai décidé de continuer.
Vingt mètres plus loin, il faut tourner à droite.
Pour prendre le « Sentier du bout du monde »…
C’est son vrai nom, et il y a même une pancarte pour l’attester.
Sentier que je redoutais pour le retour tellement il est pentu.
Mais, même dans ce sens, la question se posait.
Fallait-il continuer ?
Eh oui, nous l’avons fait !
Après tout, il n’y avait que deux cents mètres à parcourir dans ces conditions.
Et finalement, c’était très amusant comme « début ».
Pour une randonnée de dix kilomètres au total.

Au bout du sentier, le fleuve.
Et, pour nous accueillir, le chat du bout du monde !

Un animal mythique, et même mystique, voire carrément mistigrique !
Même si cette Brève n’avait que pour but de vous le présenter.
Je vous montre ce qu’il y a aussi au bout du monde.
De l’eau, et encore de l’eau.
Et aussi de magnifiques saules pleureurs.
Ils étaient trois à cet endroit, tellement beaux et majestueux que j’ai failli, moi aussi, en… pleurer !
Visuel : « Allez, on y va ? Peut-on en revenir ? »
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