Hier, dimanche 3 novembre 2024, c’est avec entrain que je rentre dans ce magasin.
Avec une cartouche de gaz à la main, comme pour tout faire sauter.
Mais elle est vide, et il s’agit d’une cartouche « Sodastream » pour machine à gazéifier.
Avant, il fallait s’adresser à l’accueil pour échanger une vide contre une pleine.
Mais maintenant, démerdez-vous, il faut aller au fond du magasin.
Il y a les bleues, avec le système « vissant ».
Et les roses, pour le système « Quick-Connect ».
Moi, je tiens une rose, ce qui me donne un certain style.
J’étais donc prêt à me saisir d’une cartouche de rechange, plus lourde.
Mais pas la moindre rose à l’horizon, que des bleues !
Comment est-il possible de gérer ainsi un rayon, un stock ?
Je vais devoir passer en caisse en expliquant que je ne peux pas faire jouer la consigne.
Et je vais repartir, penaud, avec ma cartouche et me rendre dans un magasin mieux tenu.
Je me dirige ensuite vers le rayon « fruits ».
Et je cherche les figues de barbarie.
Il y en a bien quelques-unes, mais totalement misérables.
Qui peut acheter de telles choses ?
D’ailleurs, elles ne sont probablement pas à vendre, car le prix n’est pas indiqué en rayon.
Alors que je photographiais les figues, je vois qu’une femme me surveille.
Elle a l’air un peu déprimée.
Et elle porte une veste bleue avec « Manager » inscrit dans le dos.
Elle m’a probablement aussi vu en train de photographier les cartouches.
Je suis suspect, mais ça ne me dérange nullement.
Privé de figues, je file à l’autre bout de l’hypermarché pour acheter des œufs.
Des œufs de poules, idéalement Label rouge, ou à défaut « en plein air ».
Et là, grand moment de solitude !…
Il est 8h40 du matin, dix minutes après l’ouverture, et le rayon est… vide !
Il n’y a que quelques boîtes de quatre œufs qui se battent en duel.
J’en prends une, et ça me coûtera 1€35.
J’ouvre la boîte et les scrute un à un pour vérifier leur bon état.
Je sais qu’il y a eu un rappel pour des salmonelles, mais de là à en arriver à un tel vide…
Une fois de dehors, je décide de m’arrêter à une boulangerie-pâtisserie.
J’ai décidé de boycotter l’une de ses concurrentes qui a un établissement pas loin.
Je demande deux pains aux raisins et deux croissants.
Je ne peux voir la tronche des viennoiseries, car il y a des gens devant la vitrine.
On me tend un sac en papier en échange de 6€40.
Et je repars à ma voiture en me disant que c’est bien léger.
Moi qui me plaignais du poids des pains aux raisins dans l’autre boulangerie… (Boulangère mégère)
185 à 273 grammes l’unité, avec une moyenne de 238,25 grammes…
Ceux-là, en plus d’être moches, sont effectivement atrophiés :
273 grammes les deux, le plus petit pesant 134 grammes.
Les deux pèsent le poids d’un seul — le plus gros — dans l’autre boulangerie !
Et en plus, je crois que ça m’a coûté plus cher, et pour un goût discutable.
Bref, pas de bulles, pas de figues, et des viennoiseries rabougries…
Bon dimanche !
Visuel : « Bienvenue dans le monde du désarroi. »
© PF/Grinçant.com (2024)
Pfffffff, déprimant votre pays!!!!!!!
Ici les figues de barbarie poussent partout et font surtout le bonheur des cochenilles!
Ne vous sabotez pas un autre dimanche, il n’y en a qu’environ 52 par an!
¡Saludos y feliz semana!
Oui, de plus en plus déprimante, la France.
Et ça se voit vraiment, la preuve avec cette impression de « crise ».
Même les poules sont en crise ! C’est pour dire, tout fout le camp…
Vous n’avez pas retenté les pains aux raisins « fait maison » ?
Comme quoi, vous avez trouvé pire que la « boulan-mégère ». C’est vrai qu’ils ne font pas envie, ces pains aux raisins.
Si, je continue mon pain « maison » (avec raisins).
Mais là j’avais da la visite pour le petit-déjeuner, et j’ai tenté le coup.
Je crois que je suis définitivement vacciné :-/
Je ne montre même pas les croissants, ils sont pitoyables et ressemblent vraiment à de l’industriel.
6€40 pour ces saloperies, il faudrait qu’ils reviennent dans le réel.