Elles étaient déjà trois, à gambader sur mon bureau.
Dans le lot, une petite vadrouilleuse m’accompagne même quand je sors.
J’aime les caresser, les avoir sous la main.
Elles me satisfont en se déplaçant selon ma volonté.
Elles ont même un tapis spécial pour cela.
Elles aiment la liberté, et je ne les attache presque jamais.
Sauf, de temps en temps, pour les alimenter lorsqu’elles sont fatiguées.
Parfois, c’est brutal, elles peuvent me faire une crise, et c’est la tétanie.
Mais elles préviennent, normalement, par un petit message.
Une fonctionne avec des piles à changer : elle n’est jamais attachée, mais elle se retrouve les pattes en l’air.
Les deux autres ont une batterie intégrée, à recharger par câble.
Toutes les trois fonctionnent en « sans fil » et sont connectées en Bluetooth.
Lundi, mon ordinateur principal est parti totalement en vrille.
Bien entendu, c’est lorsque j’en avais absolument besoin.
Plus aucune souris ne pouvait faire bouger le curseur qui restait figé sur l’écran.
Impuissance totale… Les trois bêtes seraient-elles mortes en même temps ?
En fait, non, j’ai compris que c’était le Bluetooth qui me jouait des tours sous Windows 10.
Après différentes tentatives de récupération, les choses se sont encore plus dégradées.
Avec un comportement erratique, incompréhensible, même pour un « expert », de l’ordinateur.
J’étais donc là, coincé, avec, presque comme seule solution « IHM », le clavier qui fonctionnait encore.
C’est alors que j’ai décidé d’en adopter une quatrième.
Celle-là serait bien spéciale, elle aurait TOUJOURS un fil à la patte !
Et, tant qu’à faire, j’ai opté pour une souris joueuse, un modèle « gamer ».
De retour du magasin, je déroule le câble de cette souris « filaire ».
Et, une fois branchée en USB, elle a le bon goût de signaler son contentement en s’illuminant en RGB.
C’est avec joie que je retrouve, un peu, le contrôle de mon ordinateur pour commencer à le remettre d’aplomb.
C’est donc avec plaisir que je vous présente ma petite ménagerie…
De gauche à droite : une Logitech MX Master 3, une Logitech MX Anywhere 2, une Microsoft Modern Mobile Mouse, et une Corsair M65 RGB Elite.
Chacune a son caractère bien spécifique.
© PF/Grinçant.com (2021)
Quelle panoplie, que dis-je, quelle ménagerie !
Moi je préfère la filaire, pas de piles à changer, et si, par mégarde elle choit, elle reste accrochée par le fil l’empêchant de s’ouvrir sur le sol ou de se casser la coque…
« Que produira l’auteur après tous ces grands cris ?
La montagne en travail enfante une souris. »
Boileau (Nicolas) dit Boileau-Despréaux (1636-1711), l’Art poétique, III.
« Dame souris trotte,
Noire dans le gris du soir,
Dame souris trotte,
Grise dans le noir. »
Verlaine (Paul), 1844-1896, Parallèlement, « Révérence parler », II.
Franchement, le « sans-fil », c’est quand même pratique, et ça libère une prise USB.
Par contre, je reconnais que sur ma petite dernière le câble (« tressé ») sait se faire oublier.
Mes deux Logitech peuvent aussi être connectées avec un dongle Unifying (du sans-fil « propriétaire »), mais je n’ai même pas tenté le coup vu la dégradation rapide de l’état de mon PC. Dans les anciens modèles, il y avait un emplacement pour y glisser le dongle et l’avoir toujours avec la souris, mais ils l’ont supprimé depuis quelques années, alors si en plus on doit faire des fouilles pour le retrouver lorsque tout part en vrille (et ça n’aurait probablement pas résolu mon problème)…
J’ai aussi eu une très mauvaise surprise, car je pensais que la prise USB de ces souris permettait, en plus de les recharger, de les utiliser en mode « connexion filaire », eh bien non !!! Il y a le fil, mais le fonctionnement reste « sans-fil » !:-/
Une bonne souris, c’est très important, tout comme le clavier — ici un filaire, et là un sans-fil — et l’écran, on ne le dira jamais assez.
Vu toutes ces souris y’a fort à parier que mes chats s’en seraient occupés bien vite, surtout les wireless qui, n’étant pas reliées par un câble, se baladeraient au gré des coups de pattes, et je passerais mon temps à les chercher.
En fait, mes félins préfèrent les mulots ou musaraignes qu’ils croisent dehors dans le jardin, notamment près de mon stock de bois, aux souris ; y’a plus de poils il paraît, de ce qu’ils me disent, et ils ont un goût d’herbe et un fumet de chêne et châtaignier, là ou les souris ont un goût de plastique.
OK, je sors :=)
Je pense qu’ils s’amuseraient encore plus avec la « filaire » qui est « RGB », et dont l’éclairage change de couleurs (logo, bouton rotatif, éclairage en dessous) lorsque mes écrans se mettent en veille (pour travailler, je configure le rétroéclairage de mon clavier en blanc, idem pour le RGB de la souris).
Cela dit, un chat c’est vite l’enfer sur un bureau. Le mieux est de lui dédier un clavier non connecté pour qu’il puisse dormir dessus.