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Du comportement caniculaire du mouton humain

Alors que je sors du cabinet infirmier pour ma grosse prise de sang de fin de mois, je décide de faire un saut au supermarché voisin pour prendre deux ou trois choses.
Mais quel étonnement que de voir le parking quasiment plein alors qu’il n’est que 9h25 et que nous sommes un vendredi qui semble bien ordinaire.
À l’intérieur, c’est l’horreur ! Des troupeaux humains qui déambulent lamentablement dans des tenues qui pourraient prêter à rire : la foire aux débardeurs, shorts et bermudas, avec une recherche évidente de mauvais goût. Quant aux mines, elles semblent désabusées.
Je renonce au rayon charcuterie-traiteur, voyant que le compteur m’annonce une bonne dizaine de tickets avant celui qui m’est proposé. Ici, ma carte de « priorité » ne me sera d’aucune utilité !
Je mets le strict minimum dans mon panier et prends l’allée centrale pour éviter la file des caisses et rejoindre directement l’enclos des « automates ». Là, j’ai de la chance, car une machine est libre.
Face à une carte « muette », l’hôtesse de surveillance se pointe, et j’en profite pour lui poser la question qui me taraude : — Mais quelle explication à une telle affluence ?
— Ils ont peur de la chaleur, alors ils viennent tous le matin, et le magasin sera vide cet après-midi !
Oui, sauf que nous sommes dans l’Ouest, et qu’un retour à la (presque) normale est justement annoncé pour aujourd’hui !…

© PF/Grinçant.com (2019)

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8 commentaires sur “Du comportement caniculaire du mouton humain”

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      Merci :-)
      Peut-être un coup de chaud qui m’a poussé vers le clavier ;-)

      Je n’arrive pas à faire le point par rapport à la suite tellement je suis dans des injonctions contraires…

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        Moi aussi très contente de vous lire ! Et je vous souhaite de repartir du bon pied, c’est un minimum pour quelqu’un qui aime la randonnée !

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          Question randonnées, j’ai aussi levé le… pied !
          Il va falloir que je reprenne progressivement, comme pour beaucoup de choses d’ailleurs.

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    Cela fait plaisir de lire votre prose récente et c’est bon de voir votre instinct toujours en éveil, aux aguets…Courage et soyez optimiste constamment…Quant aux points négatifs de la société, traitez-les toujours à votre manière grinçante mais sans qu’ils puissent vous atteindre avec dépravation…

    À moins (…) qu’elle ne me surprenne debout, aux aguets sur un monde endormi (…)
    Colette (Sidonie Gabrielle Colette, dite) 1873-1954, la Naissance du jour, p. 8.

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      Pour la « dépravation », c’est exclu. Par contre, il est possible de parler de « dégradation », avec même le pluriel ;-)

      Le contexte est de plus en plus compliqué pour « grincer », ou même tout simplement s’exprimer.
      Quant au constat général, il est de plus en plus consternant.
      Mais, comme vous le dites, il faut garder son optimisme…

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    C’est vrai que dans le matraquage d’infos sur cette canicule, il y avait entre autres le conseil d’aller se rafraîchir dans les surfaces commerciales climatisées. Mais le matin…

    Quand il fait trop froid ça va pas, quand il fait trop chaud non plus, quand c’est trop tiède je suppose aussi ?

    Bon retour aux affaires ;-)

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      J’ai trouvé ce comportement extrêmement surprenant.
      En plus, cet échantillon de France n’était visiblement pas au… travail !

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