Début 2012, Free Mobile lançait ses forfaits « Low cost ».
Au-delà du prix inhabituellement bas en France, des services ont été « débloqués » en Data, comme le mode modem ou la Voix sur IP (VoIP).
Un grand coup de pied dans ce petit monde habitué aux pratiques abusives et aux ententes.
Les 3 principaux opérateurs ont dû s’adapter, notamment en créant des marques « Low cost » :
- Sosh pour Orange
- Red pour SFR
- B&You pour Bouygues
Les mauvaises pratiques continuent cependant toujours, et de nouvelles ont même été inventées à cette occasion.
Free était fier de son coup, du fait de l’accord d’itinérance signé avec Orange, qui a rendu vert de rage les concurrents.
Pour lui laisser le temps d’installer ses antennes, ce qui ne peut se faire en un jour, Free peut donc compter sur le réseau du plus grand opérateur français, Orange.
Officiellement, et au-delà de ses obligations, Free déclare ne pas avoir intérêt à laisser perdurer la situation actuelle, onéreuse, et dit développer intensivement son propre réseau.
Plus d’un an après le lancement, Free Mobile revendique plus de 5 millions d’abonnés, et dit couvrir plus de 50 % de la population avec ses propres antennes.
Mais concrètement, dans la vie d’un utilisateur lambda, qu’en est-il ?
Test en situation réelle ces derniers jours…
Avec pour outil un téléphone Androïd plutôt sensible, doté d’une carte SIM Free Mobile (abonnement à 19,99 €), ainsi qu’une application capable d’indiquer si vous êtes connecté sur une antenne Free ou sur une antenne Orange via l’accord d’itinérance/roaming.
Cerise sur le gâteau, cette application indique le temps passé cumulé sur l’un ou l’autre des réseaux… Imparable !
Tant qu’à payer Free, autant être sur des antennes Free !
1) De Rennes à Grenoble par l’autoroute
Près de 300 km sur la E50 en direction de l’Île-de-France, puis la Francilienne (N104), puis la E15 avec contournement de Lyon, et enfin les E70/E711 et A48 jusqu’à Grenoble…
Près de 900 km de voies en majorité payantes et à fort trafic.
Bilan : pas une seule minute sur une antenne Free, que de l’itinérance sur le réseau Orange !
2) De Grenoble à Rennes, mais par le réseau ferré
Prise d’un TER en gare de Grenoble.
Changement de train en gare de Lyon Part-Dieu (1re gare européenne pour les passagers en correspondance, + de 26 millions de passagers en transit en 2011).
Embarquement dans le TGV en direction de Rennes.
Arrêts :
- Gare TGV de Massy-Palaiseau
- Gare du Mans
- Gare de Laval
- Arrivée en gare de Rennes
Environ 900 km, tantôt à vitesse réduite (TER ou TGV), tantôt à plus de 300 km/h, sur des voies qui ne sont pas les moins fréquentées de France.
Bilan : pas une seule minute sur une antenne Free, que de l’itinérance sur le réseau Orange !
Accroche du réseau Free seulement une fois dans la gare de Rennes, une antenne de l’opérateur desservant le quartier.
Sur ces 1 800 kilomètres parcourus, Free Mobile semble donc n’avoir aucune antenne opérationnelle en dehors du secteur de la gare de Rennes.
Couvrir ces grands axes, tant par l’autoroute que par la voie ferrée ne semble donc pas être une priorité pour l’opérateur.
Par ailleurs, lors du bref séjour au nord de Grenoble, une antenne Free a bien été accrochée à plusieurs reprises en usage statique, mais le débit Data était presque inexploitable tant il était réduit.
Le reste du temps, le téléphone basculait sur le réseau Orange où le débit était lui aussi lamentable (< 1 Mbit/s en download et 0,1 Mbit/s en upload).
Curieusement, une carte SIM Sosh (donc Orange) permettait d’obtenir un débit 4 fois plus élevé (et exploitable, lui), alors que le réseau utilisé était le même !
Ce constat permet d’affirmer que le débit est bien bridé, sur ce coup, pour les clients Free.
Qui abuse de qui ? Free d’Orange, ou Orange de Free n’est pas notre problème.
Ce qui est certain, c’est que c’est le client qui est abusé !
Quant à l’usage de Free Mobile sans le réseau Orange…
En l’état actuel des choses, et si vous trouvez une antenne…
Restez immobile !
Crédit illustration : © Google Maps
© PF/Grinçant.com (2013)
Billets en rapport :
Sinon t’es au courant que ton superbe smartphone est justement configuré pour qu’en déplacement il ne switche pas de réseau pour économiser la batterie, même si un est à portée? Il faut rester 30minutes à un point fixe pour que le tel recherche un éventuel meilleur réseau. La discrétion actuelle du réseau FM fait donc que seuls 35% des abonnés l’utilisent effectivement alors que plus de 50% sont sous couverture.
Si tu te renseignait un peu sur la téléphonie cellulaire, ça t’éviterai de pondre des articles techniquement pauvres.
Merci pour l’adresse email de contact à fond Free, idem pour le pseudo, sans doute un clin d’oeil.
Sinon, aire d’autoroute : pas de Free
Gare de Grenoble : pas de Free
Gare de Lyon Part-Dieu (1h30 d’attente) : pas de Free
Arrivée dans la salle des pas perdus de la gare de Rennes : accrochage immédiat de l’antenne Free (et pas au bout de 30 minutes)
Ce dernier point, notamment, contredit totalement tes propos, cher lecteur.
Et ne parlons même pas des endroits où le téléphone était en recherche de réseau. Curieusement, il n’accrochait jamais une antenne Free.
PS : les articles, ici, n’ont aucune vocation à être « techniques »
Merci pour le billet pipeau. Pour avoir habité Grenoble (près de la gare avec antenne Free !) et avoir fait plusieurs fois les trajets Grenoble-Lyon en Auto ou en train j’ai déjà réussi à accrocher autre chose que du orange.
Ensuite, réfuter l’argumentation du Monsieur ci dessus en critiquant son origine (client Free), super ! du haut niveau !
Enfin, il me semble que Free ne mente pas à la population, je n’ai jamais vu un taux de couverture de 99%. Avec leurs 35/40 % actuels ils couvrent à peine les villes…. Donc forcément pas les campagnes.
« réussi à accrocher autre chose que du Orange » ne veut pas dire du Free…
L’argumentation du commentaire précédent n’a pas été réfutée. Elle sort simplement du cadre d’une explication recevable : attendre 30 minutes pour éventuellement se connecter à une antenne Free ne peut convenir à un client en itinérance.
Quant à son « origine Free », ça n’est pas du tout ce qui est écrit : cette personne a indiqué un mail totalement bidon en référence à Free et à Iliad, la maison mère.
Le constat est simple, et vous pouvez le retourner dans tous les sens : 1800 km, moitié en voiture sur autoroutes (notamment), moitié en train, et pas une antenne Free accrochée.
C’est ce que voit l’utilisateur « lambda ».
Le reste, que les antennes soient là, mais que l’on n’arrive pas à les accrocher pour une raison ou une autre (délai fixé par Free, antenne éteinte, etc.), ça n’est pas le problème du client qui fait le constat.
Là, ça n’était pas un pique-nique au coeur de la Creuse ou de la Lozère, en pleine zone blanche, alors le résultat est inexcusable.
Sur ce coup : sans Orange, couverture Free zéro !
Votre expérience présente plusieurs biais et faux postulats qu’il faut détailler:
1- l’itinérance n’est pas un problème en soi pour le client final: qu’on soit connecté à une antenne Orange ou une antenne Free ne fait aucune différence, ce qui importe c’est le service rendu (de la même façon que quand j’achète une pizza: que le fournisseur apporte la farine par pots ou par sacs ne change rien à ma pizza). Cet argument est donc nul et non avenu.
2- un téléphone gardera toujours la communication avec le relais auquel il est connecté tant qu’il reste à portée et ne cherchera pas à trouver un autre sauf à intervalles très éloignés et en situation d’immobilité, question d’économie d’énergie salutaire. Or le contrat d’itinérance fait avec Orange implique que l’itinérance est disponible sur la quasi totalité du territoire avec un réseau Orange qui couvre le plus parmi tous les concurrent ; cela réduit d’autant plus les chances de se connecter aux antennes Free, alors même que vous en avez croisé bien plus que ce que les stats finales de votre téléphone laisse penser.
3- votre test repose à 90% d’observations en situation de déplacement, avec parfois des vitesses qui obligent à un handover (passage d’une cellule à la cellule adjacente) à rythme plus que soutenu ; pour des raisons de continuité de la connectivité (et donc de la qualité de service rendu), cela incite le téléphone à ne pas switcher de réseau. Et ça impacte donc encore plus en négatif les stats de connexions à Free quand on est déjà sur un autre réseau.
4- votre test expose à 95% une situation particulière dans des catégories d’endroit tout aussi particulièrs: les autoroutes et les voies ferrées.
4.1- D’une part parce que ces endroits sont typiquement des zones faiblement voir très faiblement peuplées. Et un opérateur qui a pour priorité de remplir des engagements de couverture de la population (donc des DOMICILES de la population, cf. le contrat de licence 3G) priorisera tout sauf ces endroits là dans un premier temps, il a d’autres chats à fouetter.
4.2- D’autre part parce que ces endroits obligent à collaborer avec les exploitants des réseaux (autoroutiers, férrés) et des lieux privés (gares, …) pour des accords cadres pour avoir à la fois des emplacements pour poser les antennes mais aussi les lignes pour relier ces antennes au backbone de Free. Ces accords cadres sont la résultante de grosses négociations (étant donné les enjeux) et donc prennent forcément beaucoup de temps. Il est donc logique qu’en phase de démarrage du déploiement ils soient moins bien représentés.
4.3- Enfin, ce test n’est absolument pas représentatif de l’usage d’un abonné. Les statistiques montrent que plus de 50% des temps cumulés d’usages sont faits depuis le domicile, le reste étant majoritairement représenté par le lieu de travail et vient seulement ensuite les transports qui en terme de proportion de durée ne doivent même pas représenter 10% du total (et encore, là dedans on doit surtout parler du métro). Donc même en admettant que toutes les autres approximations énumérées ci-avant n’en soient pas (ce qui n’est pas le cas), votre démonstration oublierait quand même qu’elle est inappropriée pour représenter 90% du temps d’usage du téléphone de l’abonne. Une paille.
Merci pour votre long commentaire argumenté.
Il ne s’agit pas d’un « test », mais d’un déplacement qui a donné l’occasion de prêter attention à la réalité Free dans un tel contexte.
Pour toute personne en déplacement , personnel ou professionnel, le constat sera le même.
Nous parlons-là de « mobilité », et nous sommes justement en situation de mobilité avec un « mobile ».
Et c’est là le paradoxe : le mobile devient un substitut au fixe, et les opérateurs ont toujours préféré couvrir en % de la population plutôt qu’en % du territoire, ce qui est bien pratique pour eux.
Probablement que pour Free, couvrir les routes, autoroutes et voies ferrées n’est pas la priorité, et vous en apportez confirmation.
Sur ce billet, le postulat était simple : abonné récent de Free, ayant volontairement laissé passer la première année de lancement, je trouverais normal de voir sur mon téléphone Free plutôt qu’Orange dans un minimum de situations.
Ça n’est malheureusement pas le cas.
Sans parler des problèmes en « Data » relatés en fin de billet. Pour tout vous dire, il a fallu basculer sur Bouygues Télécom, puisque le roaming sur Orange ne permettait tout simplement pas de travailler.
Basiquement, et comme dit dans le billet :
« Tant qu’à payer Free, autant être sur des antennes Free ! »
Tenez, là (en statique), le téléphone m’indique qu’il est sur une antenne Free avec 3 barres sur 4, et dès que je veux passer une communication, il passe sur une antenne… Orange !
Petite anecdote en parallèle, chez M’sieur SFR :
Détenteur d’un forfait « Illimythics 3G 2h » depuis mai 2011, je consomme chaque mois, tranquille, mes 2h, voire largement moins. De plus, l’illimité « voix » le soir et week-end est bien pratique.
Par ailleurs, j’use largement de la connexion internet, étant très souvent en déplacement, dans mon travail comme dans mon temps libre ; la messagerie et ses PJ, un peu de TV SFR ( plusieurs dizaines de chaines), et surtout la radio.
Celle-ci a un inconvénient et un avantage: que ce soit sur l’appli SFR ou sur le site de radios libres (exemple, l’exxxxcellente radio666.com), on ne peut jamais choisir la qualité du son, toujours au max, ce qui fait qu’on consomme beaucoup… L’avantage est que l’on peut écouter sa radio locale préférée à l’autre bout de l’hexagone :-)
Bref. Je mange entre 6 et 7Go de data par mois, pour environ 47€ le forfait.
Le mois dernier, je reçois un courrier qui m’informe des nouvelles offres (Carrée nGo) et que, oh chance, on me basculera automatiquement dessus le 21/04, sans perte de quoi que ce soit, et pour désormais seulement 39,99€ (histoire de ne pas dire 40€).
Mouih, bon, faut voir.
Trente jours après, c’est tout vu. Le 29/04, texto d’avertissement que je suis à 1,8Go de consommé. Le 30/04, arrivé à 2Go, fini le data ! Coupure totale. Pas de réduction de débit ou autre joyeuseté, non, non, on coupe.
Pied de nez : SFR me propose de « recharger » de 200 Mo pour 2€. Hmmmm, donc, pour les 5Go qui me manquent, ça fait 50€, non ? Donc, c’est niet.
Je file à la boutique SFR de ma bourgade, j’explique. Je vois bien que la responsable est atterrée par cette politique, elle passe qq coups de fil et me confirme que mon contrat a été changé sans accord de ma part. A son niveau, elle n’a aucun levier. Au téléphone, une interlocutrice me propose « en récompense de ma fidélité », une formule Carrée 6Go, à… 60€ (on va arrondir le centime, hein). Mais, euh, « en récompense de ma fidélité », passée ou à venir ? Ben, à venir, c’est si vous vous engagez sur 12 mois. Ah. Et sans engagement ? C’est 80€.
Je résume. Un contrat résilié sans accord, un besoin en data dont le coût passerait de 47€ à 80€, pas de possibilité technique de revenir au contrat précédent ? C’est cela, monsieur.
Je ne vais pas me lancer dans un combat juridique quelconque, je n’ai plus la patience, ni le temps, j’ai assez pratiqué, du temps où j’étais délégué du personnel.
Non, ça va être beaucoup plus simple, et la responsable de la boutique l’a tout de suite compris, elle qui me voit depuis 10 ans (téléphones associatifs, clés 3G, ADSL, etc).
Je vais me barrer de SFR.
Client depuis 1997, et pourtant.
Le petit personnel SFR a beau faire le maximum, quand le produit proposé est mauvais, et que le respect du contrat signé est bafoué, c’est pas bon signe.
Dans trois semaines, mon engagement de 2 ans vis à vis de SFR se termine. Le lendemain, je serai parti ailleurs, sûrement pour un contrat sans engagement.
J’ai été un peu long, mais ça me pèse un peu, cette histoire. Merci d’avoir tout lu, et surtout, merci de votre écriture, tous vos billets sont très plaisants à lire !
« je serai parti ailleurs, sûrement pour un contrat sans engagement. »
Et vous constaterez, hélas (ils n’ont décidément rien compris), qu’ils essaient à nouveau de nous imposer l’engagement 12/24 mois, comme Bouygues Telecom, dans ses nouvelles offres « Sensation ».
Concernant SFR, une étude récente des offres des opérateurs m’avait amené à constater que SFR était probablement le champion des clauses tordues et des pièges, à détecter dans des CGV/CGU/Tarifs déconseillés aux presbytes.
Ce constat m’avait d’ailleurs amené à écrire ce billet : Comment être raide avec Red de SFR
J’avais également souligné dans un autre billet que la spécialité de ces opérateurs était, plutôt que la téléphonie, le « billing », c’est-à-dire la facturation élevée au rang de science ou de vice.
Le pire, c’est qu’en plus de nous faire perdre de l’argent, ils nous font perdre notre temps avec toutes leurs basses manœuvres.
Merci pour votre dernière phrase, cela fait toujours plaisir.
Cordialement.
« Il ne s’agit pas d’un test »
Je nel ‘invente pas: vous parlez vous même d’un test dans votre billet.
« parlons-là de « mobilité », et nous sommes justement en situation de mobilité avec un « mobile ». »
Un mobile c’est un accessoire utilisé pour rendre un service ; tout dépend de l’usage que l’utilisateur en fait. Vous décidez de vous concentrer sur un usage possible, soit. Mais n’oubliez pas que ça représente dans la vraie vie 5% à 10% des usages d’un forfait téléphonique, pas plus.
« les opérateurs ont toujours préféré couvrir en % de la population plutôt qu’en % du territoire, ce qui est bien pratique pour eux »
D’une ce ne sont pas les opérateurs, mais les organismes de régulation qui ont décidé des indicateurs. De deux, ce choix a été fait parce que ça a un sens, pas parce que ça arrange les opérateurs. Vos propos sont au mieu de l’inculture dans le domaine matérné de théorie du complot, au pire de la mauvaise foi.
« je trouverais normal de voir sur mon téléphone Free plutôt qu’Orange dans un minimum de situations. »
Non: vous avez souscrit à une offre pour pouvoir consommer un service. Le service c’est pouvoir echanger de la voix/sms/mms/data avec des tiers avec un téléphone mobile. Que l’antenne soit Free ou Orange ou bien que l’équipement de raccordement soit du Siemens Network ou du Nokia ou de l’Huawei ne change strictement rien.
« Sans parler des problèmes en Data »
C’est effectivement une problématique qui mérite qu’on s’y penche, mais ce n’est clairement pas développé comme ça pourrait le mériter dans cet article qui est quasi exclusivement centré sur les antennes Free/Orange (cf. votre propre titre).
« Tant qu’à payer Free, autant être sur des antennes Free ! »
Et je vous répéterai une dernière fois que c’est nul et non avenu pour les raisons expliquées ci-avant. On achète un service de communication, pas une proportion de connexion à une antenne Free plus qu’Orange.
« Vos propos sont au mieu de l’inculture dans le domaine matérné de théorie du complot, au pire de la mauvaise foi. »
Il est toujours assez rigolo de lire ce genre de jugement.
Il est à noter qu’il n’y a guère que la téléphonie et l’internet pour provoquer ce genre de qualificatifs. Le terme « sectaire » est également souvent d’usage dans ces débats.
Quant au contenu du billet, c’est un constat.
Ici, c’est un usage mobile dont il est question, donc normal de notre temps.
Si ne pas couvrir la gare de Lyon Part-Dieu (en intérieur), par exemple, vous semble normal, moi pas.
Le message est simple : sur ce trajet, qui ne se fait pas dans le Sahara, vous n’avez que très peu de chances d’accrocher une antenne Free.
Maintenant, chercher toutes les excuses que l’on veut à l’opérateur n’entre pas dans l’objet du billet.
Cordialement.
PS : puisque vous m’y encouragez, d’autres constats que je ne m’attendais pas à faire avec un abonnement Free…
– Antennes, avec réseau Free actif, rarissimes, désolé
– Lorsqu’une antenne Free est accrochée, passage sur Orange dès que l’on fait une action de communication (appel ou SMS)
– Appelants qui tombent directement sur la messagerie, alors que le téléphone est connecté au moins via le réseau Orange
– Messages non signalés dans certains cas (dont cas précédent)
– SMS ou MMS non distribués
– SMS non mentionnés comme distribués alors qu’ils le sont
– Data inexploitable dans la grande majorité des cas
Re-PS : « On achète un service de communication, pas une proportion de connexion à une antenne Free plus qu’Orange »
Si je suis toujours sur le réseau Orange, il n’est pas normal de payer Free.
Il y a bien une grosse entourloupe dans le « deal » Free/Orange, et ce qui est dit ici en est un symptôme.
> Si je suis toujours sur le réseau Orange, il n’est pas normal de payer Free.
C’est pourtant le cas dans 100% des connexions ADSL où le FAI reverse une redevance à FT/Orange pour la location de la paire de cuivre.
Mais où est le problème ???
Si vous tenez absolument a payer Orange, pourquoi avoir souscrit chez Free ?
Ce dont vous parlez, c’est de la « boucle locale », et c’est un tout autre débat.
Free se comporte quasiment comme un opérateur virtuel (MVNO) sans le reconnaître.
Pourquoi avoir souscrit chez Free ?
1) Pour remercier d’avoir fait bouger les positions –> Ça OK
2) En faisant confiance –>
OKService non rendu> Ce dont vous parlez, c’est de la « boucle locale », et c’est un tout autre débat.
C’est pourtant exactement le même cas de figure: on parle du dernier maillon entre l’utilisateur et le FAI / opérateur qui est assuré par Orange. Et c’est transparent pour vous de la même façon, d’un point de vue technique autant que financier.
Quand je suis avec une SIM Free, que j’appelle un correspondant SFR, et que je n’accroche qu’une antenne Orange (ce qui m’arrive le plus souvent, manque de bol) :
–
FreeOrange est le 1er maillon– SFR est le dernier maillon
Par ailleurs, le roaming à outrance, tel qu’il est pratiqué, ne peut que favoriser les dysfonctionnements.
(Cf. ma liste dans mon commentaire de 13:45)
Si j’avais un blog, ou du moins, que je tenais à écrire un billet sur l’itinérance F/O….Mes résultats ne seraient pas les mêmes :
J’habite dans la région sud est, et je suis sur réseau free chez moi, au boulot, et même sur mon trajet (mais bon, mon trajet fait pas 900Km).
De même, je suis partie en Auvergne prendre l’air frais et caresser les vaches…Eh bien free était présent, de même qu’orange, et je l’ai utilisée à de nombreuse reprise…Même dans des coins pommé.
Par contre, j’ai remarqué que beaucoup de plainte la dessus venait d’île de france….
Sinon, si on veut soulever un problème chez free, c’est le bridage débit (adsl)youtube qu’il pratique (Vive dailymotion ^^).
Sinon, vos billets sont bien sympas …. A l’exception de celui-ci (?)
Lectrice PCI
Bienvenue à vous, lectrice de PCI (PC INpact pour ceux qui ne connaitraient pas).
Sur votre expérience du réseau, avez-vous l’application (comme Free Mobile Netsat) qui vous permet de distinguer si vous êtes sur une antenne Free, ou bien en roaming sur Orange ?
Concernant ce billet, il s’agit d’un constat de déception malgré des attentes peu élevées et une certaine compréhension.
Pour le bridage, lors de mes expériences récentes, j’ai renoncé à utiliser le data en modem avec Free, en restant (hélas et heureusement sur un abonnement BT).
Sur ce débat, et puisque vous évoquez PCI, on constate à la lecture de commentaires ou de forums techniques, que de nombreuses personnes, initialement convaincues, aient fini par baisser les bras chez Free pour repartir sur leur ancien opérateur ou chez un autre.
Merci pour votre compliment final, et désolé pour notre petit désaccord sur ce billet.
Cordialement.
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