Je m’en souviens encore, douloureusement.
Le 23 novembre 2022, grosse contrariété.
J’ai ressenti une chose bizarre.
Et le lendemain, j’avais presque perdu la vision de mon œil droit.
Mon œil dominant, celui qui me sert, notamment, à photographier.
Et comme je suis un adepte du viseur plutôt que de l’écran…
L’ophtalmologue qui m’a pris en urgence a fait ce qu’il pensait devoir faire.
De délicieuses « injections intravitréennes » qui m’ont presque traumatisé.
À chaque nouvelle consultation, il parlait de « votre œil pourri ».
C’était de l’humour, mais un peu particulier.
Puis il m’a orienté vers une spécialiste de la rétine d’un autre cabinet.
Le 1er août 2023, double opération.
Vitrectomie pour membrane épirétinienne + Implant pour cataracte.
Et depuis, j’ai droit à des visites de contrôle régulières, maintenant semestrielles.
Hier, je (re)voyais justement cet ophtalmologue.
Un quadra calme, rassurant, à la voix douce, qui explique tout.
Il est vrai qu’il est épaulé par du matériel de pointe, mais il faut savoir s’en servir.
Je suis même passé au crible d’un Nikon Optos « Silverstone », un appareil d’imagerie rétinienne UWF.
— C’est parfait, votre œil est stabilisé, et c’est encore mieux que la dernière fois.
— Je suis à combien en acuité visuelle ?
— Vous êtes à 10/10 pour la vision de loin.
— Bravo docteur, souvenez-vous, j’étais descendu à moins de 1/10e !
— Oh ! Mais je n’y suis pour rien ! Cest votre œil que vous devez remercier !
Quelle modestie !
Sans ce toubib, à l’heure qu’il est, j’aurais probablement perdu mon œil droit.
Même si vous ne voulez pas l’entendre : « Merci docteur ! »
Visuel : « Tout est dans le regard. »
© PF/Grinçant.com (2024)
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