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La photo apaisante du jour

Samedi 12 février 2022, en début d’après-midi.
En plein hiver, mais comme une ambiance printanière.
Dans ce superbe pays qu’est la France.
Un pays qui ne demanderait qu’à être tranquille.
Un pays où nous pourrions/devrions vivre dans la sérénité.
Mais un pays qui est devenu invivable.
À cause de quelques crevures opportunistes.
À cause de traîtres à la nation de la pire espèce.
À cause de gens qui ne veulent qu’une chose, nous spolier et nous emmerder.
Alors, dans cette ambiance délétère et putride…
Je suis tombé en arrêt devant cette scène reposante.
Un château, des arbres, une prairie, des vaches et quelques hérons garde-bœufs.
Tout est calme, beau, empreint de sérénité.
On oublie même que les châtelains sont peut-être des rentiers parasites de la société.
Et que les vaches vont finir abattues, mais peut-être, par chance, « à la ferme ».
De quoi se dire que c’est surtout ça, la « vraie vie ».
Se retrouver ici, à pied, le nez au vent, le regard aux aguets.
Pour saisir quelques moments précieux pour rester zen et équilibré.
Pour encore mieux hiérarchiser ce qui est important et ce qui ne l’est pas.
Pour vivre, tout simplement.

Quelque part en France, samedi 12/02/2022, 13h44

© PF/Grinçant.com (2022)

4 commentaires sur “La photo apaisante du jour”

  1. Avatar photo

    La trahison par ceux qui sont au pouvoir et pour le président, il y a l’immunité présidentielle qui le protège.
    « (…) dans la politique il y a la trahison de même que dans la panoplie il y a le poignard (…) »
    Hugo (Victor), 1802-1885, Quatre-vingt-treize, III, II, X.

    « L’Europe (et le monde blanc) ont oublié leur finalité spirituelle : le désordre politique naît de cette trahison. »

    Daniel-Rops (Henri Petiot, dit), 1901-1965, Ce qui meurt…, p. 108

    « (L’anticléricalisme, l’anticatholicisme politique) professant, enseignant le mensonge, le parjure et la trahison, ne peut rien, ne vaut rien contre la morale chrétienne (…) »
    Charles Péguy, 1873-1914, la République…, p. 97

    Dommage qu’au dernier salon de l’agriculture, les bovidés n’aient pas encorné les politiques venus leur rendre visite afin d’adoucir ma haine…

    La vue de ce samedi 12 février à 13h44 qui est ensoleillé, avec l’herbe verte et les bovidés qui paissent, se reposent, apporte un calme/une douceur que nous oublions, nous, les gens de la ville…

    « La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse. »
    Balzac (Honoré de), 1799-1850, la Peau de chagrin, Pl., t. IX, p. 239

  2. Avatar photo

    Très belle photo.
    Il me semble que l’abattage « à la ferme » c’est interdit (les animaux doivent obligatoirement être abattus dans un abattoir (contrôle vétérinaire oblige). En plus vu la taille d’une vache, ça doit nécessiter un certain équipement (quand j’étais gamin, j’ avais un voisin qui tuait les cochons, mais pas plus gros).

    1. Avatar photo

      Non, dans mon département, il y a des « abattoirs mobiles à la ferme » qui se déplacent, avec tous les moyens matériels et humains.
      C’était à l’état de projet, mais je crois que c’est fonctionnel depuis peu, et des élevages qui pratiquent la vente directe mettent cela en avant.

      « En pratique
      La veille de l’abattage, le vétérinaire praticien se rend en élevage et réalise l’inspection ante mortem de l’animal. L’éleveur prépare l’animal (alimentation, propreté) et il est présent à l’heure programmée pour l’abattage. Le jour de l’abattage, le personnel de l’unité mobile d’abattage étourdit l’animal au matador dans une zone de contention et le sangle (deux pattes en diagonale). Immédiatement, une personne de l’élevage utilise un appareil de levage pour placer l’animal dans le caisson mobile. C’est dans le caisson mobile que l’opérateur de l’unité d’abattage réalise la saignée (horizontale). Le caisson mobile est refermé. Il est alors dirigé aussitôt vers l’abattoir, où se poursuit classiquement le travail de mise en carcasse. »
      (Source)

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