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Rupture de médicaments : Eupressyl vs Mediatensyl, le mystère de l’urapidil

Ce matin-là, de bonne heure, je fais l’inventaire de mes médicaments pour les trente prochains jours.
Et comme chaque mois, j’envoie un mail à mon pharmacien préféré pour qu’il me prépare tout cela.
Normalement, il me répond que je peux passer à partir de 15h30, après ses livraisons du début d’après-midi.

Mais là, son mail est un peu particulier :

« Bonjour,
J’ai bien reçu votre mail.
Votre commande sera prête à partir de 15h30.
L’Eupressyl est en rupture depuis plus d’un mois maintenant. Je serai obligé de vous mettre du Mediatensyl.
Bien à vous »

Et voilà, une rupture de médicament ! Je sentais bien que j’allais être concerné !
L’Eupressyl est un antihypertenseur de la catégorie des « alpha-bloquants ».
La fiche Wikipédia commence ainsi :

« Les alpha-bloquants sont un groupe de médicaments qui bloquent les récepteurs alpha-adrénergiques des artères et des muscles lisses. »

Bref, c’est du sérieux !
Je réponds donc à mon pharmacien :

« Merci.
Il me reste de l’Eupressyl, mais en 60 mg. Ne serait-il pas mieux que je n’en prenne qu’une gélule (donc non sécable) par jour (au lieu de mes deux de 30 mg), plutôt que ce Mediatensyl ?
Je fais toujours de la tachycardie, et j’ai perdu un point de tension systolique sans raison apparente depuis la mi-mai. Je suis en “équilibre” assez fragile sur ce point, notamment.
Bien à vous. »

Qui termine par ce mail :

« Je vous commande une boîte d’Eupressyl 60 que je reçois cet après-midi 15h30. On en discute ensemble et je ferai la facturation après. »

Légère incompréhension, mais bon, l’intention est louable.
C’est aussi la preuve qu’il est déstabilisé par la situation.
Notons par ailleurs que le 60 mg n’est pas en « rupture ».

Une fois sur place, il me montre les boîtes en sa possession, et il m’explique que l’Eupressyl et le Mediatensyl, c’est la même molécule, de l’urapidil. Mais que l’un n’est pas le « générique » de l’autre.
Il ajoute qu’il a appelé le labo pour avoir des précisions. On devait le rappeler, mais il est sans nouvelles de leur part à cette heure.

J’avais un peu étudié le sujet avant de venir — Internet est ton ennemi, mais peut aussi être ton ami —, et je repars finalement avec mes deux boîtes de Mediatensyl 30 mg en lieu et place de mon Eupressyl 30 mg habituel.

Après le stress de cette situation, je suis maintenant devant une énigme, que je vous soumets…

Les deux boîtes côte à côte, la ressemblance n’est-elle pas troublante ?

Eupressyl LP 30 mg vs Mediatensyl LP 30 mg — Boîtes (1)

« Composition : urapidil, 30 mg pour une gélule à effet à libération prolongée. »
« Excipient à effet notoire : saccharose. »
Même molécule ou « princeps », et même excipient !

Eupressyl LP 30 mg vs Mediatensyl LP 30 mg — Boîtes (2)

À l’intérieur des boîtes, les tubes sont presque identiques…

Eupressyl LP 30 mg vs Mediatensyl LP 30 mg — Tubes (1)

Eupressyl LP 30 mg vs Mediatensyl LP 30 mg — Tubes (2)

Et dans les tubes, à priori les mêmes gélules, et beaucoup de « vide ».
(Mais mon Eupressyl, à gauche, était entamé.)

Eupressyl LP 30 mg vs Mediatensyl LP 30 mg — Gélules (1)

Les gélules, à gauche de l’Eupressyl, à droite du Mediatensyl.
Vous voyez une différence ?

Eupressyl LP 30 mg vs Mediatensyl LP 30 mg — Gélules (2)

Mêmes médicaments en tous points…
Noms différents…
Même laboratoire, Takeda France…
Mais une adresse à Puteaux pour l’Eupressyl et à Paris pour le Mediatensyl !!!
Et deux numéros d’AMM — Autorisation de Mise sur le Marché — différents !!!

Eupressyl LP 30 mg vs Mediatensyl LP 30 mg — Takeda France pour les deux

Allez comprendre la logique dans tout cela !
D’autant que les deux coûtent le même prix : 4,60 € la boîte de 30 gélules.

Et il y a déjà eu des ruptures sur ces deux médicaments qui semblent absolument identiques.
Tellement identiques que je suis tombé sur un « rappel » récent :

« Eupressyl LP 30 mg et Mediatensyl LP 30 mg, gélules à libération prolongée – Laboratoires Takeda France – Rappel de lots

23/10/2019

MED 19/A039/B033

Les laboratoires TAKEDA FRANCE procèdent, en accord avec l’ANSM et par mesure de précaution, au rappel des lots mentionnés ci-dessous des spécialités pharmaceutiques : EUPRESSYL LP 30 mg, gélule à libération prolongée et MEDIATENSYL LP 30 mg, gélule à libération prolongée.

EUPRESSYL LP 30 mg, gélule à libération prolongée

Code CIP 34009 360 931 6 4

Lot : 443256 (péremption 04/2020)

MEDIATENSYL LP 30 mg, gélule à libération prolongée

Code CIP 34009 360 933 9 3

Lot : 443261 (péremption 04/2020)

Ce rappel fait suite à la mise en évidence d’un résultat hors spécification lors des études de stabilité.

Les laboratoires TAKEDA FRANCE précisent qu’aucun effet indésirable, en lien avec ce défaut qualité, n’a été rapporté à la date du rappel.

Le service d’information médicale de TAKEDA FRANCE se tient à votre disposition pour toute information complémentaire au numéro suivant : 01.46.25.12.00.

Niveau du rappel : Officines, établissements de santé et circuit de distribution pharmaceutique. »

23/10/2019 —  Rappel lots Eupressyl & Mediatensyl (Annonce ANSM)
Capture site ANSM – 17/06/2020-PM

Et il n’est pas improbable que j’aie eu de ces boîtes « rappelées » (en Eupressyl) car mon pharmacien n’avait aucun souvenir de ce rappel…
Il y a aussi eu des problèmes en 2015 et 2017, ainsi que d’autres « ruptures » — donc récurrentes — sur cette molécule, sous un nom ou l’autre, voire pour les deux.

À quoi joue ce laboratoire japonais ?
À quoi joue l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) ?

Et mettez-vous à la place des patients/malades qui sont confrontés à de telles situations…  -/

Vignette : « De l’urapidil et du saccharose, OK. Mais de l’Eupressyl ou du Mediatensyl ??? »

© PF/Grinçant.com (2020)

15 commentaires sur “Rupture de médicaments : Eupressyl vs Mediatensyl, le mystère de l’urapidil”

  1. Avatar photo

    Bonjour,
    Je prenais aussi Eupressyl 60 mg main et soir. Suite à la rupture des stocks, mon médecin, avec le pharmacien, m’ont prescrit RILMENIDINE MYLAN 1 mg, pour moi un antihypertenseur alors qu’Eupressyl est un vasodilatateur ??? Mais tous deux destinés à la tension artérielle.
    Est-ce un bien ou un mal ? L’avenir nous le dira.
    Cordialement.

    1. Avatar photo

      Étonnant !?
      Alors qu’Eupressyl est aussi — et normalement — disponible sous le nom de Mediatensyl (cet article), mais aussi sous le nom de la molécule active — « URAPIDIL » —, en générique, chez au moins trois laboratoires : Mylan, Nordic Pharma, Stragen (cf. Vidal)

      Si vous sentez que ce « swap » ne vous convient pas, faites-le savoir rapidement au médecin prescripteur.

  2. Avatar photo

    Bonjour,
    Je prenais également EUPRESSYL LP 30 mg, mais depuis deux mois il est en rupture de livraison du fabricant. Les dernières boites livrées ont une date d’expiration : « EXP 03/2021 »
    En lieu et place, le pharmacien m’a fourni le générique « URADIPIL STRAGEN LP 30 mg »
    30 rue Edouard Nieuport 69008 Lyon. Avec date d’expiration : 12 2022
    Boite carton légèrement plus petite, tube plus petit et simplifié, gélules quasiment identiques.
    Seule une différence de couleur de gélule imperceptiblement détectable pourrait les différencier.
    Au prix de base de 3,36 euros au lieu de 4,60 euros pour EUPRESSYL.
    Il n’y a pas de petites économies pour la Sécurité Sociale.

    1. Avatar photo

      Je ne suis même pas certain qu’il s’agisse de « petites économies » pour la Sécurité sociale, puisque les pharmaciens gagnent souvent finalement davantage — par divers moyens — sur les génériques.
      En attendant, c’est le patient qui est paumé/baladé par ces « pénuries » plus ou moins organisées ou tolérées par laxisme voire ententes/connivence.

      PS : Stragen Pharma SA est un laboratoire suisse. L’adresse française est probablement là pour faciliter le « business ».

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    Bonjour,
    Nouvelle rupture sur Eupressyl 30 mg comme Urapidil et Mediatensyl, j’ai fait six pharmacies mardi, plus aucun flacon disponible, ils attendent la livraison du laboratoire. Une des pharmacies attend depuis quinze jours.
    Vu que j’ai déjà essayé sept autres médicaments où j’ai eu des effets indésirables, seul Eupressyl me convient. Comme je n’en ai plus, mon médecin m’a prescrit du Logimax 5 mg, je vais tester.

    1. Avatar photo

      Ah, enfin !
      Depuis plusieurs semaines/mois, ce billet est dans mon « Top 10 des Billets du jour » (aujourd’hui en troisième position sur 429), signe qu’il y a bien un énorme problème, et aucun commentaire…
      Les gens sont comme résignés. Et ce labo se fout de la gueule du monde avec la complicité passive ET active des « autorités » de santé, ainsi que des pharmaciens.
      Vous me direz, vu les scandales actuels, nous ne sommes plus à cela près.

      Ces médicaments sont tout sauf anodins, et de telles « pénuries » sont plus que louches.

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      Bonjour,
      Ma maman a également le même problème.
      Si vous avez trouvée un équivalent, je suis preneuse, très compliqué de trouver un équivalent.
      Merci et bon courage.

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        C’est le boulot des pharmaciens et de leur « ordre » que de trouver des solutions et de dénoncer, mais curieusement c’est l’omerta ou la rengaine « nous n’y pouvons rien ».

        D’ailleurs, je vois sur le Vidal que c’est le laboratoire Cheplapharm France — un labo d’origine allemande — qui produit maintenant l’Eupressyl ET le Mediatensyl : la même magouille continue !
        Je vois d’ailleurs sur leur site Internet trois communiqués : un pour les prescripteurs, un pour les pharmaciens et un pour les grossistes. Il annoncent « Nos laboratoires font face actuellement à des tensions et ruptures d’approvisionnement qui vont se prolonger jusqu’en janvier 2022. » et orientent vers d’autres alpha-bloquants.
        Je souligne que ce problème est récurrent et qu’aucune VRAIE solution n’est apportée.

        Je vois que le laboratoire Stragen fait maintenant dans l’Urapidil (sous ce nom, c’est un générique), tant en gélules qu’en intraveineuse.
        Deux autres laboratoires — Mylan et Nordic Pharma — ont aussi des AMM pour l’urapidil, mais c’est uniquement en… intraveineuse !

        Bon courage à vous.

        PS : Pour ma part, je ne suis plus concerné par ce princeps — je suis maintenant sous périndopril (inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine) —, et je suis au moins soulagé sur ce point, avec en prime moins d’effets secondaires/indésirables. Mais mon cas est (très) particulier, et c’est à voir avec le médecin prescripteur.

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    Encore une « pénurie » suite aux « problèmes » de production des laboratoires qui fabrique ce médicament, mais est-ce que c’est plutôt une recherche des bénéfices dans des marchés plus lucratif par les uns et trop de laxisme du réseau de distribution nationale pour les autres au détriment de la santé du peuple.

    En tout cas c’était prévu être disponible le 15-11-2021, mais pas de nouvelles des offices pharmaceutiques, ils attendent le bon prix peut-être.
    https://ansm.sante.fr/disponibilites-des-produits-de-sante/medicaments/eupressyl-lp-30-mg-gelule-eupressyl-lp-60-mg-gelule-mediatensyl-lp-30-mg-gelule-mediatensyl-lp-60-mg-gelule

    1. Avatar photo

      Deux médicaments « différents » mais identiques, avec deux AMM (et tous les engagements qui devraient aller avec, sans parler des frais/démarches), produits par le même labo étranger, mais qui utilise deux adresses en France…
      Ça n’est pas le meilleur moyen de créer de la « concurrence » et d’éviter les « pénuries ».
      Tout cela pose de sérieuses questions qui sont en fait plus que jamais d’actualité.

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    Bonjour PF/Grinçant,

    Ma mère a eu, à peu de chose près, le même tour, avec son valsartan, un autre hypotenseur, remplacé par de l’irbesartan, lui-même retiré de la vente par la suite, par lots, ceux qui étaient susceptibles de contenir des impuretés cancérogènes (ahhh, la fabrication chinoise !…).

    Je n’ai pas voulu réagir immédiatement à ce billet, je voulais d’abord savoir s’il y avait des chiffres et si toutes les classes de médicaments étaient concernées, car en 2016, dans les services, on devait déjà utiliser des traitements de substitution pour remplacer les médocs non réapprovisionnés, et çà n’a fait qu’empirer.

    L’UFC-Que Choisir a fait une étude assez approfondie, publiée en novembre 2020, et c’est plutôt flippant pour les malades réels ou potentiels que nous sommes.

    En 2016, 405 médicaments étaient en pénurie, l’ordre des pharmaciens préfère appeler cela « ruptures d’approvisionnement », des ruptures qui durent tellement que ça en devient de la pénurie, mais bon, on ne va pas les contrarier, ces p’tits choux !

    En 2020, c’est 6 fois plus, soit 2 400 médicaments qui manquent à l’appel, pour les traitements cardiovasculaires, ceux de l’hypertension, des corticoïdes aussi, mais les classes les plus touchées sont les anti-infectieux (antibiotiques, vaccins courants), les médicaments du système nerveux (antiépileptiques, antiparkinsoniens) et, « the last but not the least », les médicaments anticancéreux (chimiothérapies curatives et préventives).
    La situation est plus qu’inquiétante, les médecins, les spécialistes tirent la sonnette d’alarme depuis un moment, car les malades sont les premières victimes de ces pénuries qui concernent des médicaments dits « d’intérêt thérapeutique majeur », c’est-à-dire pour lesquels une interruption de traitement peut être susceptible d’aggraver une pathologie existante, voire de mettre en jeu le pronostic vital des patients. Les pouvoirs publics peinent à mettre en place des solutions efficaces, et laissent le soin aux praticiens de trouver de piètres alternatives, renvoyer le patient vers un autre médicament, pas forcément identique au précédent, d’ailleurs, ce qui va induire de nouveaux effets secondaires, nécessiter un temps plus long d’adaptation, une modification, diminution des posologies, surtout chez les gens âgés, d’où une moindre efficacité dans certains cas.

    Mais là où ça fait bien peur, c’est que dans 1 cas sur 5, le laboratoire ne propose aucune solution alternative, ce qui laisse entrevoir pour les malades une terrible impasse, des annulations de traitements (le cas de Jean-Marie Semet et sa chimio postopératoire pour un cancer de la vessie), et au final des conséquences médicales qui peuvent être lourdes.

    Cause principale de ces pénuries ? Une logique de rentabilité, les labos font travailler leurs fabricants à flux tendus, sans stocks suffisants de réserve. La mondialisation de la fabrication, comme de la demande en médicaments, rend les incidents de production aléatoires, imprévisibles, et surtout il y a derrière tout ça une logique financière qui veut que les médicaments qui cessent d’être produits ou qui font l’objet de « retards d’approvisionnement » ne sont pas les molécules récentes vendues à prix d’or, mais des molécules plus anciennes, ayant fait leurs preuves, peu chères et bien remboursées, à hauteur de 65 % pour beaucoup d’entre eux ; ils rendent donc un service médical important vis-à-vis de la population, mais les labos, devenus encore plus puissants ces derniers temps avec la crise sanitaire, n’en ont cure, « business is business ».

    En l’état actuel des choses, il semblerait que le plus important soit de nous faire injecter les ARNm pour éviter de mourir de la Covid, mais à part ça nous pouvons mourir tranquilles de tout le reste !!!

    Belle journée ensoleillée, Philippe, belle journée à tous !

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      Oui, triste situation.
      Mais on ne m’enlèvera pas de la tête que les « autorités de santé » sont complices.
      En effet, la bidouille visée par ce billet est cousue de fil blanc, et autoriser deux médicaments identiques sous des noms différents et produits par le même labo n’est pas la meilleure façon d’organiser la concurrence et de lutter contre les « pénuries ».
      Triste monde de mafieux.
      Ce manège sur l’urapidil est récurrent et dure depuis des années.
      Quant aux pharmaciens et à leur « ordre », même topo, ils ne bougent pas. Par contre, pour « injecter » à tour de bras des produits douteux ou faire des tests antigéniques à la con, là ils ont su s’organiser pour faire un maximum de fric, même avec une glacière de pique-nique à la place d’un « super-congélateur »…

      Pour ma part, chaque mois, rédiger ma « commande « de médicaments est source d’inquiétude. :-/

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    Bonjour est-ce que certains d’entre vous ont noté une différence des effets du médicament en prenant. URAPIDIL qà la place des deux autres? Nous ne trouvons plus que celui-ci. Mon fils qui en prend a l’impression que le médicament lui fait moins d’effet que le mediatensyl ou l’eurapidil. D’autres retours dans le même sens ?

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      Alors, depuis la publication de ce billet, je vois qu’il y a maintenant le laboratoire Stragen qui propose Urapidil en gélules 30 ou 60 mg. Je pense que vous parlez donc de celui-là.
      Eupressyl et Mediatensyl sont les « princeps » — médicaments d’origine/de référence — pour l’urapidil (la molécule active), normalement absolument identiques et du même laboratoire (même s’il a changé, cf. mon post du 13/01/2022-17h09).
      Pour ces deux, les excipients sont les suivants (source Vidal) : eudragit S 12,5, microgranules neutres, amidon de maïs, dextrine blanche, talc, acide fumarique, hypromellose, éthylcellulose, hypromellose phtalate, acide stéarique, phtalate de diéthyle.

      Par contre, pour l’Urapidil Stragen, les excipients sont : hypromellose, éthylcellulose, acide fumarique, dibutyle sébacate, hypromellose phtalate, microgranules neutres, amidon de maïs, copolymère d’acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle.
      Ça semble donc très différent à ce niveau « accessoire », mais qui peut avoir son rôle (voir l’affaire du Levothyrox).
      Il peut aussi s’agir d’un effet psychologique/placebo/nocebo.

      Pour ma part, j’ai swappé à plusieurs reprises d’Eupressyl à Mediatensyl sans constater la moindre différence.
      Pour Stragen, je n’ai pas testé, mais de toutes les manières je me suis débarrassé de cette molécule.

      Parlez-en à votre médecin, c’est le mieux à faire, même si vous risquez d’entendre toujours la même rengaine : « C’est un générique, c’est identique au princeps, et les excipients n’ont pas de rôle actif. »

  7. Avatar photo

    JE NE TROUVE PAS MON MEDICAMENT ET JEN EST VRAIMENT BESOIN CAR JAI DES PROBLEME DE TENSION ET SI JE PRENDUN AUTRE SA VA PAS LE NON DE SE MEDICAMENT EST EUPRESSYL 30G

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