Dimanche 3 mai, à huit jours du « déconfinement », s’il est confirmé.
8h35, ce magasin Carrefour — un supermarché limite “hyper” — a ouvert à 8h15 et le parking est désert.
Personne à l’accueil, j’ai dû attendre cinq minutes pour une recharge Sodastream.
Je voulais mes cacahuètes “Bio” habituelles, ben ce sera sans cacahuètes… Y’a plus !
Direction les légumes, d’habitude l’étal est bien achalandé.
Mais, là, ben c’est le vide, ils ont “meublé” !
Je voulais des endives, c’est ma drogue en confinement.
En tête de gondole, sur des casiers vides empilés…
Seulement deux sachets à disposition.
Et du « vrac », à 4€95 le kilo.
D’habitude, c’est plus dans les 1 €99, maximum 2 €95…
J’opte pour un sachet à 3€95 (1 kg, de Bretagne), c’est mieux question Covid-19.
Oui, ça sent bien le pâté pour ce Carrouf !
Et d’ailleurs, j’en voudrais bien, du pâté.
Le rayon « traditionnel, boucherie-charcuterie » (et « traiteur ») est là…
Ah ben zut, il est vide/désert !
Réouverture annoncée pour le 13 mai…
Où est le personnel ?
En chômage partiel ? Pour ne pas lui payer la prime — annoncée/promise — de 1 000 € ?
Je file vers le rayon eaux gazeuses.
Mais pas un pack de Cristaline à 1€53 (habituellement) les 9 litres à l’horizon.
Seulement de la Salvetat à 3€50 les 7,5 litres.
Je n’en ai pas besoin, mais y-a-t-il du riz ?
Ben non, c’est la disette !
Bon, pour le pâté, il faudra revenir à partir du 13.
Enfin, si le magasin existe toujours !
© PF/Grinçant.com (2020)