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Du Famas à la pompe

Samedi 23 mars 2019, Gilets jaunes, Acte-Semaine 19.
Pour une meilleure ambiance, les militaires — en treillis et avec Famas — sont même mobilisés pour protéger nos courageuses « élites », ainsi que les commerces des beaux quartiers.
Une belle ambiance de merde, à son paroxysme.

Ce mouvement a commencé en octobre 2018, avec un blocage de ronds-points à partir du 17 novembre 2018.
L’une des principales raisons, le prix des carburants.

Pour tenter de percer l’abcès, des petits « gestes » ont été faits, et il y a eu reculade sur les prix à la pompe.
Oh, une petite reculade bien évidemment !
D’ailleurs, je viens de ressortir quelques tickets (diesel de base pour vieux véhicule de potentiel Gilet jaune) pour mieux la mesurer :

Tickets Diesel Q4-2018 — Début crise des Gilets jaunes

  • 1,475 €/l le 08/10/2018
  • 1,395 €/l le 15/11/2018
  • 1,367 €/l le 30/11/2018

Mais la tendance est quand même bonne, la pente intéressante…

Même station, même carburant, voyons maintenant où en est cette reculade…

Station Leclerc — Prix des carburants 23/03/2019

  • 1,415 €/l le 23/03/2019

Ah ben, il n’y a pas à dire, cette “reculade” devient, une fois de plus, une… Enculade !

© PF/Grinçant.com (2019)

6 commentaires sur “Du Famas à la pompe”

  1. Avatar photo

    J’aimerais payer ce prix. Ici, en Corse, le week-end dernier à l’Ile Rousse, 1€64 le litre de sans plomb !

  2. Avatar photo

    Rien d’étonnant vu que le prix du baril de pétrole est reparti à la hausse.
    Il est sûr que l’essence c’est essentiellement des taxes, mais quand le produit de base augmente, le prix avec les taxes augmente forcément…
    Après, il est clair qu’il serait souhaitable que l’état taxe moins (quasiment tout le monde est d’accord là-dessus). Par contre, plus personne n’est d’accord pour l’endroit où dépenser moins (à part sur des postes anecdotiques qui représentent 0,05 % des dépenses, genre la moquette de l’Élysée).

    PS : Le budget de l’état est déficitaire depuis les années 70 (dernier budget à l’équilibre sous Giscard). De mémoire, le déficit représente 20 % des recettes (les 3 %, c est le PIB de la France, pas les recettes de l’état). Le plus gros poste de dépenses, c’est les retraites, suivi par l’assurance maladie (à eux deux on a 50 % des dépenses).

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